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1
79
l.
Février.
3·
PÉTR ELS.
/
J
60
VOYAGE
d'avoir un gout de poisson et de marécage des plus
désagréables ' et de ne pas etre d'une digestion facile ;
rnais ces légers défauts ne sont
pa~,
pour le commun ·
des Marins, un motif suffisant de rejet; et dans le
Voyage ou le capitaine
COOK
r¡avigua si hardiment au
milien des Glaces Antarctiques, les Matelots anglais
éto•ent tres -friand s des
Quebrantahuessos,
les
Oies
de leur
Mere Cary
ou
Carey;
et lorsqu'ils étoient assez heureux
pour en attraper' ils étoient eux - memes'
a
!'
égard de
leurs prisonniers, de yéritables
Quebrantahuessos.
«
Tous les
Pétrels,
dit
BUFFON,
paroissent avoir
un meme instinct et des habitudes comm\lnes pour faire
leurs nichées ; ils n'habitent la Terre que dans ce
temps qui est assez court; et, comme s'ils senroien t
combien ce séjou_r leur est étranger, il se cachent, ou
p utot ils s'enfour s 11t dans des trous sous les rochers
dlu Bord e la mer ·
ont ent
n
r~
u fond de ces
d 's gréabl
que l' n prendroit le plus
le
des
&renoui/les
(et dans
~~~
qu
¡.¡,e
la
Paule
q i ond '
ponte n'est pas nombreuse; ils nour-·
rissent et
engrai's~ent l~urs
Petits en leur dégorgeant dans
.le bec la substance
a
demi-digérée et déja réduite en
huile, des poissons dont ils font leur principa-le
et
peut-etre leur unique nourriture. M ais une particularité
dont il est tres-bon que les dénicheurs de ces Oiseaux
soient avertis , c'est que, quand on les atraque ,
ia
peur, ou l'espoir de se défendre, leur fait rendre l'huile
dont ils ont l'estomac rempli ; ils la lancent au vi sage
'
A V<!J•age round
the T41orld,
&c.
E;'
C.
Forsur.
Vol.
J. er,
.
1
.
page
5º.3.
et