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r
79
1.
Février,
3·
PÉrnEI.s:f
Le Daml•
11oir
et
blanc.
'
VOYAG E
l'Hémisphere_du Sud, et s'éleve_ jusqu'aux plus haute'
Latitudes Austral es : .et si quelques coup íes de ces
oiseaux suivent les Vais seau x ;;.u - dela du Tropique,
entre ce Cercle et l'Equateur
,
ils
y
restent p
de ·
temp ~ ;
aussi n'es t-il pas co;n-mun de voir ensemble le
Damier
et le
Pail!e-en-queue
(
l'Oiseau des Tropíques
des
Angl ais ). En général ,
il
est rare, lorsqu'on vienf du
Nord, de rencontrer des
Damiers
avan t que d'avoir passé
1e Tropique du CAPRICORNE, et on voít, p·ar plusieurs
B.,elations, que c'est dans 'les M ers voisines clu Cap de
BoNNE-ESPÉRANCE , qu'ils commencent
a
se montrer
en nombre : on les rencontre aussi vers les cotes de
l'AMÉRIQUE
a
la Latitut!e correspondante.
ce
l!
paro!t , dit Bu FFON, d 'apres les rapports de
divers Voyageu rs , que les
D amiers
(
et tous
[es
Pé–
'trels,
en
général) n'habitent la terre que dans le temps
de
la
nichée, et qu'ils asser¡t le
r
vie en pleine mer,
r
au lo.r q '
lle est
cal
:e
et
y
séjour-
l;;!{,u.~1w1111G
les
ífot
ar on les voit
mou vement presque con–
sommeil ne peut qu'etre
fort
interrompu;
aussi les entend-on valer autour de> Vaisseaux
a
toutes
fes heures de la nuit: s0uvent on les voit se r(lss embl ei–
Ie soir sous la poupe, gean t avec ai sance, s'approchant
du navire
av.ecun
ai:r fatililier, et faisan t entendre , en
meme temps , Ieur voix aigre et enrouée , dont Ia fi nale
a
quelque chose du cri
du
Goéland.
Dans Ieur vol, ils
efHeuren t Ia surface de l'eau , et
y
mouille nt de temp s
en te.mps leurs pieds qu'ils tiennent pendans.
11
paroit
qu 'ils
vivent
du frai
de poisson qui flotte sur la mer ;