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D E M A R C H A N D.
1
59
Les
Pltrels
se voient rarement pres des Cotes, en–
care moins
a
Terre; ce n'est qu'en haute Mer qu'on
les rencontre en grand nombre : cependant, il arrive
quelquefoiS ,que CeS OiseaUX, emportéS peut - etre par
I
quelque coup de ve_nt, et perdant en suite leur route,
se . montrent dans l'intérieur des terres
a
d'assez g,randes
distances de la Mer
1
•
Les
Pétrels
sont, en général, tres - familiers
2
:
i1s
se
tienn<'nt communément de l'arriere du vaisseau et se
jouent sur la trace écumante qu'i! laisse apres lui; sou–
ven t ils s'en approchent jusqu'a le toucher, et semblent
se plaire
~i.
disputer avec lui de vltesse. Aussi les prend-on
facilement
a
l'hame~on
: il suffit de le garnir dé queique
appat ·et de le faire flotter au moyen d'un liége ;
le's
sautillemens qu'entretient le mou vemen t de la ligne qui
le rappelle sans cesse, exciten bientot la curiosité du
Pétrel,
et ne
ar ~
t
x
11
i_s
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enter s n
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.
A .
o
vu dans la
R
LArTI
u'e.n général les
h rels
sont
un manger peu délicar· mais il ne paroit pas
chair ait aucu e
1
tJ
nu ·sible-; et
ans
le rt-g1me
diététique des Marins , elle
oÍit mént r la préference
sur une viande salée qui conserve toujours un príncipe
de putréfaction : t>n peut seulement reprocher aux
Pétreis
• On dit que l'on
:i
vu sur la
Seine,
pres
París
(
il
y
a
une vingtaine d'années), un individu de la tres-petite Espece
de-
I'érrels,
appelée
Oiseau des Tanpétes
(
n.
0
4
de
la
Liste ) ,
lequel , au moment qu'un Pecheur retiroit sa ligne, s'éto it
jeté sur le poisson qui
y
étoit accroché : l'Oiseau !'avala er
se trouva pris
a
l'hames:on.
(
Dicr. d'Hist. nar.
au
mor
Oisea¡¡
de
Trmpéte. )
• Voyez la
Rela1io11,
Tome
J.cr,page
17,
1791.
Fé\'Iier.
3.
PÉTRELS.
l