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Ou a le ferme E sieu de sa Constan e dure
Sert la Piété d'un Pole, et d 'autre la Prudence.
IX
Déja je vois penchant au bord du précipice
De cent rudes angoisses éprouver la malice:
De meme que sentant les craintifs matelot
Se briser a l'écueil sans esquif le vaisseau ,
Noyés dans leurs terreurs, avant que dans les flots,
Elevent par leurs tris un orage nouveau.
X
CHARLES l'Aigle qui suit de si pres tes rayons
N'a pas dedans son NID des Augustes Aiglons:
Cet Espagnol Lion n'a des Faons souverains ,
Mais si tu veux changer cet Aigle en un Phénix,
En douceur ce Lion, je mettrai dans tes mains
Pour ses plumes un Ange , et
po~r
son miel un Lys.
XI
De ton Etre infini dans la Sphere divine ,
Dont le centre est partout, _qu'en nulle part termin ',
Ou au lieu d'Astres Errants roulent des Clairs Décret ,
De ce Monarque Saint j'observe l'heur dernier,
Dont le proche moment les coeurs de ses Sujets
D'un battememt glacé lui semblent présager.
XII
Que le Tronc Souverain de l'Aut riche Ibéroi e
Renaisse en les Rameaux de l'Autriche Gauloi e;
C'est de ces Bránches d 'or que ma juste S tatere ,
Sans etre contest é , doit préférer le poids;
Et de leur souche sort une humeur de lumi 're
Qui le Trone Espagno"l fécondera de Rois.
XIII
De PHILIPPE PHILIPPE excite le Lignage:
D'un CINQ IEME un CI Q IEME ex ite le ourage:
oit
a
sui re un SECOND un Second le premier.
D 'E spagne et de la Fran e et des deux Orbe meme,
Qu'ent re deux des Bourbon te plai e parta er;
L 'Amour , malgré le Droit , fas e un Etal upr me.
XI\'
oi le Ponant r' pond , et de ce mot pui ant
A l iinm bile on e meut Je F irmament