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ble · 'tendue de cet Ouvrage, ne lai sera point de repré enter toute sa
randeut, ni de porter tou es exploits. Et pendant qu'aux Au pices
Royaux de V. M. nous voyons désormais commencer les douceurs d'un
siecle d'or, fleurir les Beaux-Arts, se rétablir les commerces, et sur
le? débris de se Ennemis monter la Monarchie Espagnole jusques ou
l'élevera la gloire de V. M., c'est-a-dire, au dessus des plus Puissants
Empires, qu'admirerent le temps des Alexandres et des Césars ; sans
autre frais, que de sui ·re le chemin que vous fraye, SIRE, votre meme
souveraine Valeur, comme l'Auguste Extrait, et le Royal Abrégé de
vos Sacrés Ancetres: mais principalement du plus Grand Roi, qu'a
révéré, et revere
a
pr' sent la France, et l'Univers: diligence, avec la–
quelle seule la Vertu de V. M. surpassera tous les Anciens, le Pouvoir
donnera la loi a toas les Présents, et l'Exemple formera tous les Futurs:
J'offre a Dieu le sacrifice de mes voeus , comme une des plus ardentes
victimes, qu' on lui présente sur l'Autel de cette vaste et · Catholique
Monarchie, afin de prier sa Divine Bonté, qu 'elle comble la Sacrée et
Royale Personne de V. M . des plus grandes prosperités, et bénédictions,
comme il faut pour le plus grand bien de ses Royaumes: et supplie votre
Royale Benignité de me regarder, comme
De V. M.,
SIRE
'le
Tres-humble, Tr ' s-prostern ' et Tr ' -ob'issant uj et.
D. Pedro Joseph de Peralta Barnuevo.
LE TRIO IPHE D 'AST REE
I
Belle oeurs d 'Apollon , don t la foi souveraine
Garde du H élicon l'enfl ammante Fontaine ;
lnterpr ' tes du iel, Plan tes du Parna se,
Qui t ransportez les coeur d 'une douce cadence:
Quoi? de votre fureur le ravi ant extase
Me monstre un précipice au lieu d 'une influence?
11
Admet O rand PHILIPPE, au rang de te v1 time
e ce fid ' le encen le pardonnables crime :
·e que t u a in piré ,
re~oi
ur tes Autel :
e
Temp~ e
, et de Cieux ce sont le loi acr' e .
e renfer er pareil le enou.· des mortels,
E t de ir aux montagne ' ale le vall ' es.