![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0374.jpg)
•
364 -
Les Astre plu Iui ant
lent u li u d lair ,
La Terre chan ela
1'
ir brille de
l
umi re ,
es monta nes d'argent forment enflés le
r
er
Et de leur chambres d'or débordent les Rivi're .
X
Les plu Saint des Luis, Charles, et Ferdinand,
De Bourbon, et d'Habsbourg
le~
Esprits plus brillant
D'une humble adoration luí rendirent les grace ;
Et de la Cruche d'or des célestes Faveurs
ur le Royal Fleuron de leurs sublimes races
Font verser leurs prieres un Fleuve de bonheur.
XVI
Son, dit ma chere Astrée, et cessent les alarme ,
Qui ont des yeux de l'Espagne arraché tant de larmes,
Qui ont aux Goeurs de la France apporté tant de soins;
Qu'ait l'Atlas Espagnol un Hercule nouveau,
Que, du Regne expirant dans les extremes points
Fiche
a
la Succession un Plus-autre plus }?eau.
XVII
CHARLES viendra bientot aux lumineux Pays,
Qu' il a par la valeur de ses Vertus conquis;
Et verra triomphant le divin· Capitole:
Va, et ses memes souhaits ardent lui inspire;
Par son dernier accent ses Provinces console,
Et rar son choix fécond répare son Empire.
XVIII
A la fin de ces mots la Sainte Exécutrice
Parmi de clairs nuages au bas monde-se glisse; .
Du prince languissant le haut dessin appuie
Charles; ·quelle douleur! au coeur manque l'haleine, ,
Charles meurt, et il faut, qu'un grand soleil essuie
Par une Mer de splendeurs un Déluge de peine.
XIX
Le Char de la Déesse addressant ses volées
Par de3sus des montagnes, et des forests gelées,
\ ers la cour des BOURBONS prit sa luisante route:
Elle arrive des Lys jusqu'aux toits flamboyans,
Et
per~ant
de se raies leur -plus superbe voute,
Se pré ente
a
PHILIPPE en de pareils accents.-
XX
O Toi, Jeune Cé ar, qui de l'Orbe Chrétien
Aux deux plus grands Etats as formé le bien;