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VERS LE
PoLE
DU
No.RJ).
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ni au-Cap Farewel ; elles viennent done par
l'ouvermre ou l'on voit les cotes ceífer au
foixante-dixieme degré. L'on ne peut douter
qu' elles n' y viennent de la baie de Baffins
&
du
détroit de Davis ; car
l'
on en a trouvé
a
la
cote de Gallhamfques, qui avoient dans
le
corps des harpQDS de pierre pareils
a
ceux
dont les Sauvages du Gro :..: nland font ufage.
La partie du ·nord de cette cote n eíl: pas
tres-élevée,
&
fes terres font aífez régulieres;
l'on a la fondea cinq ou fix lieues de terre;
mais fa partie du fud eíl: en mornes tres-élevés
&
pointus, a peu pres comme ceux du Spits–
berg ,
&
l'on n' y a point de fond ; l'on
' trouve a quinze
lieues
de terre ' dans l'e11-fud...
eíl:,
&
par foixante-onze degrés
&
demi
de
latitude , un banc ou
l'
on a quatre -vingt–
dix braífes de fond.
Les
Navigateurs de ces
parties' plus attentifs
a
pecher la baleine qu'a
conno ítre les détails de cene cote, s'en met–
tef}t peu en ps;ine,
&
ils
n'y ont jamais mis
·ª
terre.
La
brume tenace m'empecha de la
voir ; car vraifemblablement
j'y
ferois def–
cendu. Nos Hollandoís virent de nouvelles
baleines ,
&
ils
les fuivirent.· Je perdis l'efpoir
de conno1tre par moi-meme cette terre, dont
les détails
font
inconnus,
&
dont j'étois
fi
• Ignorance
ou
l'on clt
fu,t
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