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V E R
s
LE
p
o
L E D
u
N
o
R D.
2 2
I
l'eau
a
cette épaiífeur.
Les
Navigateurs du
décroit de Davis n'y trouvent que des glaces
peu épaiífes, ou des montagnes de glace; leurs
relations me faifoient connoitre que ces mon–
tagnes étoient formées de pluúeur:s morceaux.
Lorfqu'ils font forcés d'y amarrer ,
&
que la
hache ·fait le trou , toute la montagne retentit,
tremble,
&
fouvent elle s'éboule; on voit fou–
vent
a
la mer des monceaux de glace s'ébou–
ler de leur fommet. Je crois que cela n'arrive–
roit pas,
fi
elles n'étoient pas corppofées de
plufieurs pieces,
&
daos cecas la compreffion
feule a pu les réunir; mais il faudroit fuppo–
fer pour cela que cette partie de
l'
Amérique
renferme des lacs étendus ,
&
des rivieres
profundes
&
refferrées de diíl:ance en difiance;
que les glaces s'embarraífent
a
ces détroits'
&
que d'autres , entrainées par un courant im–
pétueux , coulent en deífous des premieres,
&
ainfi fucceffivement jufques
a
la formation
de
ces
montagnes.
Nous nous élévions cependant
toµj
ours vers
l'
oueíl: , en forte que le
1 I
&
le
12
nous
étions par foixante-quatorze degrés quarante
minutes de latitude ,
&
par quinze
&
feize
degrés de longitude,
to~jours
occidentale du
rnéridien de Paris ; la variation · de l'aiguille
'