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Lorfque la neige
qui
eíl: fur
ces maffes, vient
a
fondre par 1humidité
&
par la chaleur ' la
foudure
manquant, ces glaces u nies
fe fép a–
rent ;
les
élévations qui n'
'toient
retenues que
par
les
n iges,
s'éboulent.
Le
bloc
ét2nt
quel–
quefois foula gé inégalement
de
fon poids,
&
3)
ant en deífous des
glaces
qui tendent
a
ve–
nir
a
flot' s'éleve
d' un coté'
&
plonge un
peu
de
l'au~re.
Cette
parti e
élevée
n'eíl: plus fou–
tenue
par
l'
eau' ;
elle
caífe aif
émcnt,
fi
elle eíl:
étendue
&
íi
elle a
des
débris
fur
fes
extré–
rnités.
Comme la plu art des glaces ne font
pas
fo rmées
par u ne feule
dans
leur
éléva–
tion ,
il
arrive que celle
qui
eft
en
deífous,
n ' efi
pas
exaélement
pofée
foivant
toute
l'é–
tendue
de
celle
qui
en
en deffus; les
neiges
que.
celle-ci
fupporte étant e1 parrie
fondues,
le
tout s'éleve en
raifon
du oids dont
il
efi
fou–
lagé ,
&
la glace fu péri
t!re
ne orte plus fur
l'eau ,
&
n'y
eíl: plus
fouterme;
le
fro ttement
des
eaux a cependant
un
peu
rongé
cell.e
qui .
la
fu pporte;
les
cotés
de cell e-ci fondent
par
la
chaleur
de l'eau, qu· eíl: fouven t plus
con–
fid érable
que
cell e de l'air;
la
glace fupérieure
n e fe trou e plus fouten ue gue par fon centre,
&
fes cotés caífent en morceaux.
Ces
circonf–
t ances n ont guere lieu que pour les
glaces :
réten
ue des
bahcs
fa'it
qu'el! es
n,ont
lieu
fur