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vERs LE
PoL-E
nu
NoRn.
~29
ttieme le plus favorable ; mais- je croyois tres–
poJTible de remplir
daos
une faifon la direc–
tion d'une route de cinq cents lieHeS
a
travers
des glaces moyennement fréquentes, comme
je les fuppofoís;
Outre que , comme on l'a
vu ,
les glaces
ne renforment le meme
ef
pace que
pencÍant
un temps,
&
que leur dérive
&
plufieurs évé–
nemens font que
l'
on ne reíl;e pas ordinaire–
ment enfermé entre elles au large des terres en
pleine mer pendant tres-long-temps , les
ma–
ncxfuvres
de
fcies , de greliqs
&
de voiles,
dont l'on peut faire
ufage,
forment
des
paf–
fages ou il
n'y
en a point.
Un
vaiífeau en–
fermé dans les glaces' fans etre toutefois
com~
primé, peut s'ouvrir une
route
avec les fcies ,.
& nous eufiions employé cette reífource,
fi
nous euffions été enfermés vers la fin de l'été.
)'imaginai que
fi
les glaces étoient trop épaiífes
pour
etre
fciées' il étoit pofüble
de
les
f
é–
parer
a
leur jonél:ion ayee des crics
a
plufieurs
développemens; il en faudroit'
a
)la vérjté'
une affez grande quantité pour tranfporter en
avaot du vaiffeau'
a
mefure qu'on le feroit
paffer d'un de leurs intervalles
a
l'autre.
La comprefiion· eíl: le
f
eul obíl:acle invin–
cible ; mais outre
qu'il
feroit néceífaire qu\m
p
iij