Route
la plus
pratic.able e-n
:apparence.
VoYAGE
au.
f.ud'& ayant tres-peu d>iífue
a
l'eíl:
&
a
l'oueíl:, devoit conferver fes glaces; celle de
Spit~berg
, recevant les courans de l' eft , aug–
mentoit la quantité des fiennes par celles qui
y
dérivoient avec eux. Je penfois done que
l'étendue, comprife entre le Spitsberg
&
la
Zemble, étoit la plus praticable
a
caufe de fa
largeur
&
de la grandeur de fon
iíf
ue; les
évé–
nemens des Voyageurs que
j
ai cités ,
&
les
mouvemens <les glaces , me montroient qu'il
falloit fe tenir au large des terres. Je ne croyois
cependant point qu'il exiíl:at au nord-nord–
ouefl de la Zemble aucune mer entiérement
libre de glaces, mais feulement une mer qui ,_
en étant moyennement occupée,
y
permet–
troit une navigation auíli poíiible que celle
<lu pa.rage
fit.uéa
vingt lieues au nord-oueft
du
Spitsbe~g.
J'étois également peu perfuadé qu'il füt
poffible de traverfer dans une feule faifon les
rners de la Sibérie, pour fe rendre aux Indes
par le nord··eíl: ; je les croyois , comme je
viens de dire, fréquemment occupées par les
glaces,
&
l' on ne peut faire un chemin bien
confidéra le parmi ces furfaces étendues qui
rendent la route tortueufe ,
&
ou il ne faut
naviguer
qu' '
tr'
s-petites voiles , par le vent