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VERS LR
PoLE nu
NoRn.
149
l'autre'
ou qui venoient refpirer
a
la
furface.
Ils'
ont enviren huit ou dix pieds de longueur,
& leur forme eíl:
a
peu pres celle du toup
marin. La nature !eur
a
donné deux longues
défenfes de chaqúe
cóté' a
la machoire
fu–
périeure
&
a
l'inférieure. Ces animaux font
courageux lorfqu'ils font irrités par la prife
de
quelqu'un de leurs camarades; leurs yeux
deviennent étincelans , & ils viennent quel–
quefois heurter le canot avec leurs défenfes :
ils ne
le
font pas
autant
a
terre;
ils
grognent .
l'ennemi
1
qui vient les at:taquer '
&
ne l'atten–
dent de pied ferme que lorfqu'ils font
tres–
animés.
C'
eíl:
a
peu pres dans ce parage que
les
Tetme
des
courfes e.les
vaiffeaux Anglois prépofés ' en
I
77
J '
a
faire
Anglois
Cll
des découvertes dans le Nord , bornerent leur
in;·
,
~ourfe
; ils
y
furent enfermés par les glaces
pendant quelque temps. Les HoHandois qui
les virent dans ces mers , prétendent qu'ils.
avoient pris
u.nefaifon trop tardive ,
&
gu ; i~s
·
ne
fe
défierent pas aíTez des courans qui les
apporterent au nord-eíl: du
Cap
du Diable.
Les glaces qui
s'y
accumulent ferrerent leurs
vaiífeaux,
&
ils
n~
crurerit pas pouvoir
les
dégager , la faiíon étant
déja
avancée. Les
- Hollandois
aíforent
qu un de ces vaiífeaux.
K
iij