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Apr roche
_du
p le .
r50
V
o
Y A
G
E
avoit
été
abandonné, par
le
peu d'efpoir
que
l es glaces s'ouvriífent. Tandis que l'on alloit,
avec les canots , chercher un afile dans
les
batimens pccheurs , l'on vít
que le
vaiffeau
aba1ido111
é
dé1:ivoit
a
travers les
laces
qui
s)étoient ouv
rtes'
&
ron
y
retourna.
Les
navigateurs de ce parties étoient fur-
)ris
de
la
coníl:ance
des
vec ts de
fud
dans ces
m ers,
endant
les mois d
1
Avril
&
de Mai ,
temps
ou
ils
y
regnent ·
1e plus
fouvent
de la
partie <lu
nor~
&
du
nor
-eft. Ils forcerent
u n
peu
le
I
6
;
DOUS COntinuames
a
obéir
a
l eur impu Go n
&
a
celle
du co urant ,
en forte
<]De
no us étio ns ce jour-L'
au
dela du
quatre–
-vingt-unieme
<legré
de
latitude.
Lamer étoit
aífez
iihre
de glaces.
No
l S
étions
a
moi ns
de cent quatre-vingts
li eues 'u Po le ,
&
une
auffi
petite difiance
ai gt.i, l nuoi t _on imagination.
Si
mes H ol–
la nt! 1
j .-
avo :
n
eu
les
memes
défüs
que moi,
ces
vc1
t
ces courans qui les pouffoi ent
vers
le nord , les '1ifent comblés de joie , dans
l'
f
oit
d e
ercer
á.
s
un
li eu que
l'on croit
rna
eili ble.
Je
p enfe
ce~en dant
que ce
pa–
rage eíl: le moin ., favo rable
a
ce
te entr eprife ;
la
mer
n'y
efi point aífez vafte ,
&
elle efi