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143
V
o
y
A
G
1!
ce n'étoit plus le cas de les aborder hardi–
rnent ; le vaiífeau ayant trop d'air
fe
feroit
indubitablement brif
é
deífus : nous voulions
tenir fous voile fans nous amarrer , pour
11e
pas erre entrainés par les courans. Ils por–
tent au nord dans le parage
d~
l'oueíl: du
Spitfberg; mais
a
fa
pointe du nord-oueíl: ,
trouvant la terre qui fuit
a
l'eíl:' ils prennent
leur direB:ion vers le nord-eíl:
&
vers
l'
eil.
Lamer devint cepenµant plus libre vers
1e
foir ; le vent frais du fud avoit chaífé les
glaces vers le nord; en forte que
la
mer en fut
tres-dégagée; mais , de concert avec les cou–
rans, ils nous dérivoient dan cette partie ,
&
nous étions , le
1 ) ,
d'ans le nord- nord- eíl: de
y~ti~tion
de
l'Iílot de Gelofdeclip. Nous voyions auili les
,¡
.ug1.11lle.
l.iolS
ma–
rins , leur
¿ , f.c-ripcion.
rnontagnes des environs de la plaine de Ren-
neveld; nous n'avions plus que cinq degrés
de variation de l'aiguille , touj'ours vers le
nord-oueft. E lle eíl: nulle
a
la
bai~
de cette
plaine de Renneveld ,
&
elle devient nord–
eft
a
l'eíl: de ce lieu. ies terres de cette plaine'
de meme que celles de l'Iíle de Moffen, font
trop baífes pour etre
apper~ues
a
une moyenne
cliftance.
Nous voyion$ de temps en temps de gros
lions
marins qui
traverfoient
d'une glace
a