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pouvoir s'en débarraíTer ; l'on entreprit de
s'ouvrir un paífage. J'avoue <que je crus cette
Travaux
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1t a ireéhon
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qui étoit occupée par les glaces
les
plus pe-
tites;
l'
on porta des grelins ou des hauffieres
fur les grandes glaces qui bordoient le canal
que
l'
on vouloit fe frayer,
&
on les amarra
en dehors& en dela des Caps qui l'occupoient,
de fa<;on que
le
mou de l'hauiliere ceintroit le
Cap &
le
faifoit dévirer en halant deífus ';
l'on appareilla les voiles, & préfenta I'avant
au lieu que l'on vouloit ouvrir;
l'
on vira les
hauffieres' aux cabefians ; une partie de
l '
équi-
page , fur les deux glaces entre lefquelles
on
vouloit paífer, pouífoit
a
contre avec fes
gaffes;
il
travailloit
a
les
entr'ouvrir
:
d'autres'
du bora, pouífoient avec d 'autres gaffes
a
aller
de l'avant. Les efforts réunis du vent , des
cabeftans
&
des gaffes, faifoient que les glaces,
en
s'
entr' ouvrant', alloient comprimer leurs
. voiúnes ' & nous paílions
daos
un lieu ou .,
avant ni apres nous ,
il
n'y eut point eu d' ef–
pace pour la plus petite pirogue. Des
gue
nous avions dépaífé une glace, n'étant plus
comprimée , elle venoit réoccuper le meme
efpace qu'auparavant ; cette manreuyre re–
commenc;oit
a
chaque glace. Si le paífage
n'étoit occupé que par des glac;ons ,
&
que
Tome
JL
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