ÉDIFIANTES ET CURIEUSES.
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et de modele, et qu'a jamais ce beau jour soit mar–
qué dans vos fastes en caracteres
ineffa~ahles.
Quelles tendres , quelles pressantes invitations ,
Messeigneurs
!
Cette aimable voix est la voix du
pere commun de tous les fideles : c'est la voix du
Pasteur des pasteurs ; pourriez-vous la méconnoltre ,
et refuser de la suivre
?
Non, je juge mieux de
votre docilité , et de la droiture de vos intentions.
Vous fü.tes , Esprit - Saint , l'auteur d'un si beau
projet : soyez-en le consommateur ; descendez du
ciel : venez achever, couronner notre ouvrage, et
faites hriller sur cette auguste asseL.1.blée un rayon
de votre divine lumiere. Vous
e
tes par P.Ssence' par
éxcellence, )'Esprit de force et de vérité ; éclairez
la vigilance de ces dignes pasteurs ,, et fortifiez
l~ur
courage : que votre souffie salutaire purifie tout ce
qu'il y a de souillé; qu'il guérisse tout ce qu'il y a
ti.e malade ; qu'il vivifie tout ce qu'il y a de m0rt:
lnspirez ces prélats dociles qui sont vos organes ,
et mettez daus leurs bouches fideles tout ce qui peut
eontribuer au bonheur '
a
la gloire ' au salut de la
nation Maronite.
Ainsi soit-il.
Apres cette courte exhortation on acheva la messe,
et des qu'elle fut finie , on publia l'ouverture du sy–
node avec les cérémonies accoutumées. Ainsi se
termina la premiere séance. On indiqua la seconde
pour l'apres-d'inée; ce fut dans cette seconde séance
qu'on commenga
a
entrer en matiere. On lut
la
lettre du Pape ; elle
fut
écoutée avec respect , et
· l'on convint des ahus qu'il falloit réformer : on
y
travailla les trois jours suivans dans six séances dif–
férentes, de trois heures chacune; et le 3 octobre
sur le soir , tout
ét~nt
réglé d'un commun accord,
on finit la huitieme
~t
derniere par les acclamations
ordinaires , et par de solennelles actions de graces.
On chargea
M. Assemanni de
faire rédiger et
les
T.L
zB
)