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ÉDIFIANTES ET CURIEUSES.
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vul.r que cette nation est tres-éloignée du royaume
de Dieu.
Il
est vrai qu'ils aiment les Chrétie1;is et
n'aiment pas les Turcs; il est vrai encore
qu'ih
aiment mieux se dire Cluétiens que Turcs , qnoi–
qu'ils portent le turban et la veste verte. Ils nous
re~oivent
meme voloutiers et avec joie chez eux.
NonohsLant ces favorables dispositions, l'attache–
ment inviolable qu'ils ont pour leur religion , .qui
ll'est qu'un assemblage affrcux de pratiques et
de
cérémonies chréticn11es et mahornétanes; et de plus,
]eur aheurternent
a
ne vouloir pas se faire .iust:ruirc'
nous donne un juste sujet de craindre que cette nn.–
tion i1e s'opiniatre
a
fermer ks yeux
a
la lumiere de
l'évangile, que le Soleil de justice ne cesse pas de
faire luire sur leur tete.
C'est ce qui nous engage
a
conjurer les personnes
auxquelles DiC'u inspire du zele pour le salut des
ames, de luí dernander avec nous la conversion de
cette nation et de plusieurs autres , qui toutes ont
part au sang de
J
ésus-Christ, mais que le schisme et
l'hérésie bannissent de l'Eglise, et mettent par con–
séquent hors <les voics du salut.
Nous n'ajouterons rien de plus, mon révérend
pere ,
a
ce que nous venons de dire de l'état des deux
premieres villes de la
Syri~
, Damas et Alep , et
de
leurs environs. Nous avons renfermé dans ce récit
ce qui nous a paru etre peu connu en France , et
mériter cependant de n'y etre pas ignoré.
Nous tacherons
a
!'avenir d'observer plus exactc>–
mcnt que jama1s, et autant que nos emplois le per–
mettront, tout
ce
qui sera digne de recherche, et
nous ne manquerons pas de vous l'envoyer.
Procurez-nous aussi , s'il vous plait, le
seconr~
des prieres de ceux- qui veulent bien prendre
part ·
~t
l'accroissement dn royaume de Jésus-Christ.
En–
voyez-nous une recrue de hons ouvriers. La
Pers~
et
la
Syrie
vous en demandent. Nous avons
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