21.2
LETTRES
faisoit entendre aux assisLans , qui le regardoient
comme un saint. Il rendit enfi.n son ame
a
Dieu,
en lui offrant le ·sacrifice de sa vie.
Je vous supplie , mon révérend pere , de <leman–
der au Seigneur , qn'étant venu ici pour travailler
a
la sanctif1cation .de mon ame et
a
celle des peuples
qui nous environnent, je tache de mériter par une
vie pénitente et fervente , une aussi précieuse mort.
C'est la grace que vous demande celui qui est avec
respect, etc.
MÉMOIRE
De la Pille et des environs d' Alep.
LA
ville d'Alep' on j'ai eu l'honneur d'étre mis–
sionnaire pendant plusieurs années ' n'est pas '
a
beaucoup pres , si riche en anciens et beaux monu–
mens , que la ville de Damas ; mais elle la surpasse
en grandeur , en commerce et par conséquent en
richesses. Ce sont ces avantages
qui
la rendent une
des plus célehres villes de l'empire des Turcs. On
Jui a donné anciennement diíférens noms. Vous en
avez vu !'origine dans une des premieres lettres de
ces rnémoires
(1).
La ville peut avoir trois milles de circuit, ou en–
viren. Sa figure est ovale. Ses murs et ses tours ne
paroissent pas fort en é tat de la bien défendre contre
ses ennemis. On
y
entre par plusieurs portes. On
en compte jusqu'a dix , dont quelques - unes "tres–
helles. Sous une de ces portes , il
y
a une caverne
·continuellement éclairée de lampes allumées , en
l'honneur du prophete Elisée , qui prit, dit - on ,
(r)
Voyoz
la
lettre
<lu
pere
Nacchi,
page
67
<le ce volume.