O P, U S C U
L
U
M V I I I.
967
qnes, puifque les Aéfes originaux de la Congregation
de .Auxiliis
~
écrits
de'
la
propre main de Coronel Secretaire de cette Congregation , qui
fe
gardent:·
a
Rome
dans
la
Bibliotheque
Angelique,
fonc mention
du
paffage de
S. Au–
guHin falíifié
par Valencia, du démenty qne Lemos
luy
donna en prefence
du
Pape
1
de la confuíion que ce fauífaire
re~ut,
dn vercige
&
du delire
dont
il fut fra ppé
a
l'heure meme,
&
de
fa
chute en prefence
du
Souverain Pon..
·e
t
tJ
1e •
-
~----._,__
11
n'eíl:
pas meme neceffa ire d'aller confulter ces
Aétes;
M. le Cardinal
du
Perron qui
étoit
de la Congrega
eion,
&
qui ne peut vous erre fuípeét, puif ...
qu'il
vous rendit
a
Rome tous les bons
offices
poffibles par
ordre du
Roy
Henry
IV.
rémo1gne la meme chofe.
Dans cette Difpute de Auxiliis
,
dic-il
2
tous les J efuites ne fravoient oú ils en éeoient:
(a)
Yalentia demeura le plus confus
bomme du monde
1
&
·le plus honteux; il en mourut de déplaifir.
Alexandre
Zílio–
lus, qui écrivoic alors
l~HiHoire
des choíes remarquables de fon tems , con..
firme la
verité
de ce fait
d.rns
fon croiGéme Livre.
Gregario da Ya/enza fama·
fo
Ge
fu ita
Spagnuolo, convinto in
di[
putando d'
a
ver malamente
citdto
un pa[Jo di
S •
.dgofiino, era da v erg@gna ,
e
da dolare caduto apopletico davanti
gli
piedi del Papa-.
Vous ne pouvez recuíer le rémoignage
de
cec Hiflorien ,'tju1;paro1r affedion–
né
a
vtme
Compagnie •
Il
dit que quelques Dominicains voulurent mal
a
propos faire paíler l'accident de Valentía
pour
un mirarle,
&
il montre qu'il
n'y eut
rien que
de tres
naturel, par l'exemple
de
Diodore Chronus,
(b)
Dia..
-- leéticien, qui mourut de chagrin
&
de dépic de n'avoir pu rél1ondre au pro–
bléme
de Stilpon
en prefence
du
Roy Ptolomée
Soter .
Mais
ú
vous
voulei
:un
témoin domefüque, un Hjfiorien de
v~rre
Compagnie, j'ay aífez de com–
plaifance pour vous en produite un, c'eíl: le P.
Philippe Briet
au VII. Tome
de fes Annales
2
fur l'année
16 02.
11
y
diffimule un peu
les
chafes '
2
mais
il
1
·en dit aífez. pour confirmer- le fait que j'ay avancé.
Maior
excitaJa
e/l
contra... '
v.erfia
&
difficilinr
de
4uxiliis divinai Gratite, inter Dominicanos atque Je{uita.1, ma–
gnis
utrinque fiudiis agitata, cum
illi
Mulin~
opinionem ut htereticam damnare
vel–
lent in tribunal1bus
Jnquifitionr~m,
ubí
illi
prd![unt; hi Catbolicam e/Je defenderent
•
Seleéli ergo
viri magni,
qui coram Pontifice ac Cardinalibus aliifque Judicibus
di[~e
..
ptarent;
fed
ardore tanto
ac
lubore, ut ex
illii
nonnulli interierint
•
Quelques-uns
mournrent
dans le
combar, felon
le
témoignage de cec Auteur •
Ce ue
fut:
pas Lemas, qui mourut vingt fept arts
aprés,
l'an
r.629.
ny
Alvarez, qui ne
mournt que trenre-trois ans aprés Valencia,
l'an
1635.
C'eíl:
done
de
Valen–
tia
m~me
dont
v&tre
Pere Briet
parle.
11 Mourut
a
Naples, oú
il
écoit
allé
dans l'eíperance que le changement d'air
pouroit
Juy faire
recouvr.erfa
fan–
té.
Le Cardin l Pierre Aldobrandin , neveu de Clement V1I
I .
,donant cecee
nouvelle
a
Sa
Sainteré, luy demanda en plaifantant, ce
qu~
il peníoit de ce
Martyr
de; la
Grace Molienienne. ,Le
Pape
luy dir, qu'il croyoit pieufement:
que Dieu luy avoit fait
mifericorde;
mais que
s'il ne luy avoit point donné
d'
autre grace
que
celle qu
1
il
avoit defendu8
dans
f.e¡
Cangregations
1
il fel'oit alle
d.
toul
les Diables Sarebbfl andata alla
ca[
a del
Di
avalo.
IX.
Mais
pour revenir
a
v8rre Faifeur de
lettres,
il eíl: furprenant qu" il
ofe encare avancer
dans
fa
quarriéme au (e) Pere
Alexa ndre ,
que la
dofüi–
ne de
h
Probabilité
eíl: la Morale comrnune des Thomifies , des Sorbon ifies
1
- &
d'un graód
nómbre
de
Srav~ns
&
de faints Eveques,
&
qu"il n,a pour
luy
que
deux
ou
~rois
Auteurs af!cz minces .
Quoy
done.,
mes
RR. P res, S. Irenee,
Ppp
2
Tet._
(a)
Perroniqn,1, verbo
Grace.
(b)
Plin.
l.
11 .
t .
3.
'e) Let. IV. r:1u P. A
lex~ndr~
pag.
¡
6.