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946

P. NATAL AlEXANDRI EPlSTOL JE

for

la

Probabilité.

11

ell t éjours cerra in

qu

ce

f~

vanr

Archev~que,

qui

VOtlS

aimoit

fi

tendrement,

qui a

été le Patron

&

le bten fa iéteur de votre C..u111pa–

gnie , qui vous

a fondé

un Collége dans

fa

Ville Archt p1fcop..

d

,

&

a

qui

vous recon noiffez

a

voir des obligations

fi

importantes ,

auíli.-b1en

qu'a

plu–

íieurs autres grJnds Prelars qui ont été élev

z

dans l'Ordre de Dorrnnicains:

il

eíl

errain , dis-Je .,

qu~1 1

étoit bien éloigné luy

&

les autres de fu1vre

1

s

maxim

s

de

vos Auteurs Probabilifl:es íu r

b

vengeance,

&

de dire comme

l'

Auteu r

du

Parallele

&

des Lemes au P. Al xandre :

1-l

m'a fait peur

,

je le

luy

revaudr.iy,

je luy fer ay

confu{1on.

lis fe fa1 foient

un

de oir

&

un plaifir de pra–

ti

quer lJ Mórale

qu'

ils avoient appriíe dans l' Ecole de

Jeíus-Chril~

&

de S.

Thornas ,

e ne pas rendre le mal

pour

le

mcll ,

&

de vaincre le mal

par

le

bien . 1ls Ollt

ÍJÍt

VOÍr

que comm

l.! charité de la verité les avoit obligez

a

cotnbattre la. méchante doétrine de

g•1

·l ues uns de vos Confreres, ou

a

s' op.

po fer

a

1

urs max1mes

p

rn tc1eules dan

les Miffions

;

la verité de la charité

les portoit

a

l

·s

fJ vonrer'

&

a

leur faire du bien lorfqn'ils travailloi nt uti–

lement ponr l' Egltfe da

ns

leurs Diocéíes. (a)

Cbaritas veritatis: veritascharitatis.

XV.

Les

cén

oignages que v8rre Aut eur cJCe de Meffieurs Yfambert , Du–

val ,

G .llllcl l

hes , Bail, du Me rs , Doéteu rs d Sorbonne , en faveur du Proba–

biliCme. ne fervenr de rien

a

fon Parall eL. de la Morale des Thomiíles

avec

cell

des

J

uttes , pui íque ces

oél:eurs r:ie font ni Dominicains , ni Thomi–

fi

s . 11

n'a

pas pl us de raifon de citer au nombre des Auteurs Claffi ques de

l'Ordr

J

de aint

Domin

ique, le Pere

/\

nge de Clavafio . S'il avoit

lu

les

an–

dens

&

le bons

Caíu.lt

s ,

&

b

BiblioEheque de Vvadinge , il au oit appris

que cet Ameur étoit

o

rdelier:

11

n'a

done pas Ju jet de m'iníulrer fur ce que

j'ay pris

Fra n~oi s

de bon ne Eíperance pour. un Jeíuite,, parce qu'd a fourenu

comme vos Ameurs la Prnbabiliré r lachée .

ll

ect

Carme

de profeffion,

&

Je–

füite pour la Morale :

&

il n'au roit Jlmais eu de d1fferend avec v8tre Pere

Papebrok ,

fi

cet Aureur ne s'éroit aviíé de prouver que les

Carm

s

ne font

pas des gens de l,.ancien Tefiament,

&

que leur Ordre n'a pas

éré

établi par

le Prophete Elie. Mais je ne m"arrere point

a

ces minuties, Vafquez le

Co–

riphée de vos Tbeoiogiens,

a

pri·s l'Edit de l'6mpereur Conílant en

fa

veur des

Monothelites, intitulé

Typus

Con/lantis,

pour un bornrne

&

pour un Heretique

d ifi iple de Paul Monothe1íte Patriarche de Coo tlanttnople . Ceil comrne

Íl

quelqu'ün prenoit

I'Interim

de Ch:irles Quint pour un Heretique D1fciple de

l.uther . Ce font ces fortes d_e be\' ues qui ne font poini: pardonnables

a

d

s

Theologiens, parce qu'elles marquent une ignorance de

l'

Antiquité.

XVI. L'Auteur

du

Parall le me

fa

ir une chica ne mal

a

propos

fu.r

ce

que

j

ay dit, que ce n,,'

e.lf

point la doél:rine des Thorniíles qu'H efi permis de

fui#

vre 1opinion la moins Probable qui favori[e

la

cupid1te

&

de lai íler la plus

Probable

&

la

plus fUre qui favorife la

Loy.

JI

fe

récrie for ce

mot

de

Cu–

pidité.

Le

mot de

Cupidi:I,

di t-il,

qu on fub{!. i

ue·

d

celui

de liberté dam

cette quefi1on,

efi un mot odieux dont der ignorans ,

011

plutot

des m lms. abufent

expreJ

pour impofer au

peuple.

Souffrez-vou , mes RR. PP. que vos fa1 feu rs de Lemes

&

de Libclles

difent des in1ures

íi

atroces

a

un grand (b) Archeveque , donr I'éruJi t1on

&

la

vertu

fot

t reconnues

de

tout le monde , qui fe

err de

ce~ rc

expreffion dans

fa

Lettre Paíl:orale:

Jl1ais tOüter ces

mod1fications

di t il,

dont

leJ Prohab1lifies fe fer-

'

,

l

,

vmt

pvur

rendre leur dofüine moins odieu

fe

,

n'emp(chent

pa1

qu

1

s n avancene deu:ii:

·

erreuu

(a)

S. 4ug.