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ne tervant de tiel~ a la défen fe de fa Morale , ce feroit un effet de fa ma!i.,
gnité? Vous luy diriez -avec le (a) Poere j
Die, Po{lbume, de tribui capellis .
11 s'agit de la Mora le de ce Dofüur Dominicain, approuvée du Pape, dei
Cardinaux, des E.veques, de cous les S~avans; excepcé de vos Confreres , qui
ne merice~t point ce ticre , & qui ne Ít1 fignalen t maintenant qu'en donnant
au Public des Libelles, des méchanres Lemes, & des colifichets • Il s,agit des
Cenfures des Paculcez , & des Ev~ques , & des Decrets- de trois Papes contre
les Arrides de la Morale corrompue • Si ce.s ~enfures & ces Decrers ne vous
regardent pas, pourquoy vous ~teS-VQUS décháfoez contre -ce Doéteu r a caufe
qu'il les fait valoir ? Si vous ne prend poi·nt d'interec a foutenfr la Morale
relachée , quel mal vous fait fa Morale exaéte & fevere ? Si ces <;:enfures &
ces Decrets vous regardent: fi vou~ prenez inter~t a foutenir les opinions re–
lachées , que vous appellez benignes ; ce n'eíl: point fa faure • Il ne vous a
point nommez dans fa Morale ; íl n'a point cité v~s Auteurs , il a épargné
les perfonnes en refutant les erreurs; il a gardé les regles de la charité & de
la moderation Chr~tienne . Cependanr vos Confreres qui font les a-greffeurs ,
l'ont infulté, oucragé' calomnié d'une maniere fort rn.che, & tout a fait -Op.–
pofée hriU:ianifme. lis ont femé par leurs Emiílaires des Biilets diffama–
toires la Ville de Roüen , qui portoient qu'on. ne <levoic point lire la ,
Moral . Alexandre, parce qu'il étoic nommément excommun-ie par le Pape :,
ce qui eíl: une calomnie atroce • Un Curé de la m~me Ville qui eíl: entiere–
ment dévoiié a vos i>eres, & qui agit par leur efptit , a écrit nne (b) Ler–
tre impertinente contre le P. Alexandre , qui eíl: · devenüe publique , & done
on conferve !'Original. Voicy les termes de cette Leme.
Lei PrGtres du Pere Eude1 n, aur1.1íent jamais le courage de faire ce que font les
J'efuites pour refi/ier aux opinion1 particulierei d'un Eveque particulier , & mame d~
plufieuri. On leur a l, obligation de foutenir contre tOU$ ' ou grand nombre de particuliers
les bons /entimens , & de le1 infpirer d leTm Etudiam & aux Catboliques, quoyqu'en
ayent écrit lei Leter,es au Provincial , contre lefquelles il y a maintenant borme (e)
Réponfe. Ce fcmt ceux qui répondent par le1 lmprimez . dont ·00111 aure-z je m'affure
communication, d ce }acobin cy-devant ex~ommuniC rwmmémmt, & qui a fo 1hardief!e
d'écrir-1 une Morale fi outree & fi fauf!e. Le meme efprit d"envie qtti a fa1t fe–
rner ces Billets , & écrire cette Lettre <liffamatoire a Rcüen , a pou!lé votre
Pere * * * a faire imprimer _a la fin de fa troifiéme Lettre au P. Alexandre
un Bref prérendn d'Innocent XI. contre l' Hifloire Ecdefiafüque -de ce Do–
éteur. ll n'y avoit qu' un homme auffi paffionné que ce faifeur de Libelles ,
qui fút capable de faire imprimer & de ·rendre public en France un Bref fub–
repcice , contre les loix du Roy:iume & contre l'aut·orité -du Roy • H a cru
que le cr e v6tre Compagnie l' exempteroir des peines que cet attentat
merite • ce credir ne peut ríen contre 1J ju fi.ice , fous le Regne d'un
. Monarqu i rdigieux & auffi jufie que Loü-s le Grand : & fous des Ma–
gifrrats :mffi éclairez & auffi integres que ceux qui la rendent en fon nom •
Vótre Confrere póurroi't bien d-0nc s'etre troqlpé en fe ffa.ttant d~ v-&tre pou-
voir a C~tte OCCafion : .
. (d) • • • poffum, quia póffe videntur.
Thefaur~ Theol. Tom. lV. O a -o Sa
( a) Martia!. Epigrttm. ~b) Adre/{ee a un Duéfeur de /4 FMulte de C11u..
(e) P11r le Pere 1J1miel Jefuit.e.
(d) Virgi/1 • .