9~0
P. NATAL.
ALEX
ANDRI EPISTOL
Sa
conduite
&
fon aétion
fi
ra
au moins
defapprouv '
blamée de
cous
les
g
n
d'honneur
&
de probiré .
XX. L' int
r~t
que Je pre
s
a
la r putatíon
du
P. Al xan re que
vos
Con–
fre ...es tachent de noircir, afin de d ' rier fes Ouvrages, rn'obligc
<l' .
pofer
au
Pu lic l'Hiílo1re de ce Br
f ,
qu'ils ont eu la temerité d faire imprimer.
e'
íl:
leur: envie
&
leur fureur qui
les
pone
a
e
s xtr
mi tez:
(a)
Furor armi1 mm1fl.rat.
L'Hiíloi re Ecclefiaftique du P. Alexandre ,
juCqu'au douziéme
{1
le
voic
éré
tres-bien r
~ü
&
fort
eíl:imée
a
la Cour d Rome , comme il par'
ic
par
la
eme que
M.
l Cardinal Cibo luy
fit
l'hooneur de lui écrire par ordrc
du
PJpe lnnocent
XI.
de fainte memoire en
1682.
mais l'année fuivanr
yan c
ét '
bl igé de parlcc de
1
puiífanre de dé ofer les Rois que le Pape Gr
oir
Vlf.
s'éroit amibuée,
&
de quelques autr s points qui regardoi
nr
l' t1
ag
&
les bornes de la puiff: nce Eccl Clallique,
&
les ayant rrairez conformé
.1
ne
d.
la
doélrine de l'l:glife Gallicane,
&
de la Faculté de Theologie de París, l
enneniis <le
L.t
France profitant des COílJOnaures rncheufe de ce remp
-la '
íur–
prirenc la rel igion de ce bon
Pape dé1a
prévenu
&
irrité contre le Cl rgé de
Fran
e ,
a
cat;fe
d
la declaration de l'Aílemblée de
1682.
&
l
porterent
a
d
!endre par ce Bref tout l'Ouvrage de
e Doéteur fur l'Hifioire Eccleíiafü–
que .
e
Pape défendit <lonc l'Ouvrage de ce Doéteur ,
non qu'il
y
eut aucune
erreur contre la Foi, ou contre les bon.nes mceurs
;
en prenant ces termer
a
la rigueur,
comme l'un des Cenfeurs le de lara
a
un
des
amis dudit P. Alexandrequi tiene
un
grand rang
a
Rome, dont il
a
les lemes qui font
foi
de ce
faic,
datrées
du
2
Mars
1684.
mais
a
caufe. des fent1mens de l'Eglife G:illicane,
&
de la.
Facul t ' de Paris contraires aux opinions
re~ue
a
la Cour de Rome. C'eíl: ce
que
M.
Arnauld rapporre affez au long dans fes Diffic11lrez propofées
a
M.
Sr
ya
rr,
9·
parr.
Diffi.
93·
Exemple
Ij.
&
votre P. Papebrock conviene dela.
veri r
I
de
e fait dans
l'
Apologie de fes Aétes <les Saint conrre les
e
nfures
de
lnquifitions d'Efpagne
&
de Portugal, ou ils ont éré condamnez. Le Bref
dont
i1
s agit , défend l' uvrage du
P.
Alexandre fur l'Hiíloire de l'Eglife ,
fans aucu e qualification
&
fans en nacer la doarine : mais feul ment p rce
qn)il plaifoit
a
Sa
Sainreré d'ufer en cette occafion de
la
plenitude de
fa
puif–
fance.
Omnes prtfditios Libros
(
{1
ita
nobis placeret) probibendos
&
condemnandos
•
La Caufe du P. Al exandre
a
éré r
g
rdée en France d"' tour
s
le
erfonnes
équiraules comme la Caufc commune dn Clergé,
&
de la
acule
de Theolo–
gie de Paris dont il
a
C
t\renu la doétrine ,
&
qui a
donné fon approbat ion
a
fes Livres •
Le
Roi lui
a fait
l'honneur
&
la grace de le prendre fous
a
prot
tt1on luy
&
fon Ollvrage ,
&
de punir feverement des perfonnes
qlli
' toi nt moins coupables que le
P.
D.
J
foite , puifqu'ils n'avoi
1
nr pas eu la
t m rité ele rendre ce
Br
f
public,
&
de le répandre dans
1
Royaume comme
hiy:
is qu'ils a 01ent feulem nt infulcé le
P.
Alexandre fur ce
ÍUJCt •
Vo–
tre
on rer ,
m
s
R .
PP.
5'e
empare '
d.
cet excés,
pour [aire,
d1t-il,
confu"
fion
'
ce Do8eur :
mais
c
tte confuíion retombe fur
vo
re Pere
U.
&
elle rcJ il–
lira for vous-memes,
(1
vous ne defa
v
ü
z
fa
méchanre conduire ,
&
h
vous
ne r pr·m z
fa
temerité. Au contr:ure , il fera glNieux au
• Al:
nJre
d'
avo
ir
fonffi
rt qu lqu
chofe pour avoir
f
ourenu les inr
réc
du
R o1 ,
1'111-
d '
1
dance de
fon
auromé Royale, de toure aurr puiílance
qlle
e D1
u
íeu l
d ns l'adminiílration d
fes
rats, conrre
B
Ilarmin,
anét rel , Marian
,
&
plufi urs aurres
A
nreurs de
vo
re Comp
nie , qui om
(
urenu que
les
Roi s
peuv Ot "ere d
I
pofez par la puiílance
Eccl
fiaaique • Leffius ) Marian
'
u·
l
P
re
( J)
Lt m mr.