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ET

tmtiques

ttrufque5

étoieot ceux d'

Arezzo; 3

°.

que Ie

royaume de

aples, la Campaoie,

&

{ur- out

N

ole,

ont fourni aboodamment des vafes

étrufques

a

la plu–

part des cabinets:

il

ajoute cependant qu'eo boooe

regle

00

devroit racher, Sil étoÍt poffible, de d ' figner

les vafes vraiment

étrofi¡ues

de vafes travaillés par

les Campaniens.

4

°.

Il

ajoute que ces vafes ont de–

puis un pouce jufqn'a la hauteur de trois ou quatre

p almes ; la plupart des vafes de

N

ole oot été trou–

-v és daos des fépulcres; quelques-uos onr fer'vi daos

les facrifices, daos les bains; quelques autres ont pu

etre la récompeofe o u le prix daos les jeux publics;

les a

u

tres enfio oe fervoient que

d'ornem~nt:

ce fait

{e

démontre en ce qu'ils n'ont jamais eu de fonds .

M.

\Vinckelmann ajoute qu'un connoiífeur qui

fait juger de l'élégance du deffin,

&

apprécier les

compoíirions de main de maitre ,

&

qui de plus fait

comment on couche les couleurs fur les ouvrages de

t erre cuite, trou vera dans les délicateífes

&

dans le

:fim

de ces vafes, une excellente preuve deJa grande

habileté des arti!l:es

Etmfques

qui

les

ont produits.

11

n'eíl: point de deffin plus difficil.e a exécuter, paree

qu'il faut une promptitude extreme

&

une jufieífe

étonnante ; l'on ne peut pas corriger les défaurs. Les

vafes de terre peints font la merveille de l"art des an–

ciens. Des tetes ,

&

quelqnefois des figures entieres

efquiífés d'un trait- de plume dans les premieres étu–

des de Raphael, décelent aux yeux d'un connoiífeur

la main d'un grand maitre, autant ou plus que fes

tableauxachevés.Les anciensEtrufquesconnoiífoieot,

a

ce que dit

M.

de Caylus , !l'ufage des poníifs , ou

deffins piqués,

&

les deífins découpés

fur une

feuille de cuivre.

Poye{ l'article

V

ASE,

SuppL.

M.

\Vinckelmann dit que nous avons grand nom–

bre de

pierre~

gravées, aífezde petites figures

ttmf–

ques;

mais nous n'avons pas aírez de grandes ílatues

de cette natíoo pour fervir defdndementa un fyíl:eme

raiíonné de leur

art.

Le

Etrufques

avoient leur

c?.r·

riere de marbre pres de Luna que nous nommons

a

préfeot

Carrara:

elle étoit une de leurs douze vjlles

capitales. Les Samnites, les Volfques

&

les Campa–

niens n'ayant point de marbre bleu dans l eur pays,

furent obligés de faire leurs vafes en terre cuite ou

en bronz.e; les premiers fe font caífés; l'on a fondu

les feconds : c·efr la caufe de la rareté des vafes de

cette nation. Comrne le fiyle

étrufque

reífemble

a

l'aocien .íl:yle grec, le leéleur fera bien de relire cet

article avant que d'examiner

l

art chez les

Grecs.

Notre auteur prouve daos le chapitre V, o1t il traite

de l'art chez. les Romains, qn'il y a apparence que

dans les tems les plus reculés, les Grecs imiterent

l'art des

Etrufq¡Les,

qu'ils en adopterent beaucoup de

chofes,

&

en particulier les

rites

facrés: mais daos

les tems pofi 'rieurs, lorfque l'art floriíloit chez les

Crees, on peut croire que les artiíles

Etrufques

pe

u

nombreux, furent difciples,

&

copierent les Grecs.

Les

Etrufques

peignoient toujours les faunes avec

une queue de cbeval, qnelquefois avec les pieds de

cheval, d'antres fois a ec les pieds humains.

La Tofcane, c'eíl:-a-dire,

1<:

pays particulier ha–

bité par les anciens

Etrufques,

a produit abondamment

dan rous le tems de

rais grand hommes dans tous

les genres. On pe

m~

a

ce fujet, confulter les vies des

grands hommes Tofcans,

&

les

Mémoires

des diffé–

l·entes académies qui font établies dans la Tofcane.

Nous ne de ons pas oublier daos ce petit recueil d'a–

necdotes, concernant

J.es

Eerufques,

que Plutanque

nous apprend que les

Tof

cans envoyerent d es colo–

nies qui formerent des établiífemens daos l'ile de

Lemnos , d'Imbros,

&

fur le promontoire de Thena–

rus ,

ou

ils

rendirent de

íi

grands fervices anx Spar–

tiates, daos la ouerre qu'i s foutenoient contre les

llores, qu.e les Lacédémoniens leur accorderent le

. droit de bourgeoiúe daos leur ville: mais eofuite,

Tome

11.

E

e

fut \lo foup9on d'infidelité

les Spartia

e~

les firent

tousemprifonner. Lesfemdtes de ces malheureux al–

lerent l s voir dan

eurs cachots chanoerent d'hab1tS

avec eux

&

s~expnferent

toures

a

0

la mor pour

fa u

ver

leurs mans: les Tofcans, en ortant de priton,

allerent fe mettre a

la

rete des trou es des llores

mais les partiates, craignant leur reífenci ent

leur

rendirent leurs femmes

&

leursbiens. La maana'nimi–

té fupreme n'eíl: pa rare dans les perfonnes de tout

fexe

parmi les républicains. Les ouverains qui re -

peél:ant les loix anciennes

favent lai.ífer

au

peupt

la ponion de la liberté qui leur

eO:

n ·ceffaire, n'ont

pas befoin de menaces

&

ele chaines pour confen er

leursfujets,

&

de pl aces forres fur les fronrieres

pour garantir leurs 'ra s. Le génie, la aleur

&

la

ertu , font les enfans de la liberté.

Si

ron veut faire des recherches plus particulieres

an fu)et des

Etmfques,

on doit confulter les ouvra–

ges d'H 'rodote, de Paufanias, de Tite-Live, de Pline

le natmalifie , Plutarque, Denis d'Halicarnaífe,

Appien: Arnobe,

contra gentes;

icéron

de Divina–

tione;

1'

Hijloire

unive~{elle

des Anglois, tom.

XJJ.r;

,

Dempfien

Etruria;

Govi

Muf

<P.um

Etruftum;

G.zl

leria Giuflinianea; Pitture anti

che d

'Hucolano;

Mu-

f<P.o Capitalino;

les

Amiquit.!s

expliqué~s

de .Montfau–

con ; la

defcription des pierres gravies du cabinet

d~

Stofch;

le

recueil des antú¡uités Egyptiennes, Etmf–

ques,

&c. par

M.

le Comte de Caylus;

&

IesA1émoires

de l'acad. des

J

n(criptions

de París

e

V.

A.

L.

)

~

§

ETTlNGEN

~

(

Giogr.

)

«

ville du cercle de

" Franconie en Allemagoe fur le Mein '' ... Ce n'eíl:

point une

ville;

ce n'efr qu'un village.

Lettres fur

l'

Encyclopédie.

EU

EV

*

§

EU,

e

Giogr.)

fur la Brile, dit le

Difl.

raif.

d

s

Sciences,

&c.

11

faltoit dire

La Bréle

&

non

La

Bnle.

*

EVAGES,

EUBAGES,

V

AClES,

en latin

Va–

tes,

&c.

Ce font ies mcmes qu'on nomme dans le

Di8ionnaire raif.

de.s

Scimces,

&c.

Evates

&

Eu–

hages. Voyez-y

EvATES

&

EuBAGE.S.

.

*E

VAN,

(

Mytlzolog.)

furnom de Bacchus, alréré

dans le

Diaionnaire raif.

des

ScienceJ

,

&c. o1t l'on

écrit

Evien.

Voyez

ce inot dans ce

Supplémuu.

*§EV

ANGELTSTES,

u

terme particuliérement

"confacré pour défigner

les

quatre apótres

que

' Dieu a choiíis & infpirés ponr écrire l'évanoi le,

" &

qui font

S.

Matthieu,

S.

Marc ,

S.

Luc

&

S.

"Jean

H.

S. Mare

&

S. Luc ne font point aporres,

ainíi des qnatre aporres nommés ici ,

il

en faut

retrancher deux.

Un

ivangélifle

efi un auteur facré qui a écrit l'é–

vangile , la

ie , les mira eles, la doél:rine de

J

efus–

Chrifi. On nommoit auffi

ivangélifles

ceux qui al·

loient p recher l'évangile de coté

&

d'autre' fans

erre atrachés

a

aucune églife particuliere.

DtRion–

naire de Trivoux,

édition de

I

77

J.

Lettres fur

l'En–

cy.:lopédie.

*

§

EVANGILE....

«

L'original de

l'ivangile

de

)) S. Marc, écrit de fa main , n'eíl: confervé

a

Ve–

.,

nife que depnis l'an

141.0,

ainfi que

M.

Fontanini

»

l'a prouvé dans une 1ettre au

P.

de Montfaucon,

>~

inférée dans le

J oumal de fon Voyage

d'

ftalie

H.

On

a

pris des aél:es aurhentiques des

XIV,

xv

&

xvie

fiecles pour une lettre de

M.

Fontanini, qui a fourni

ces aétes au P. Montfaucon.

Lettres fur l'Encyc.

*

§

EUCHARIST[E, ... lifez dans cet ·article

Bi–

renger mourut en

1088,

au lieu de ro83 ;

Bal–

dric

,

au lieu de

Baltride

;

Ru{eninde

,

au lieu

de

Rudeimde

_;

Gafpard Peucer,

au lieu

de

Ga.fPard

P acems ; Sandis

qui n' 'toit poin

Anglois , au

lieu de

S arzdius Anglois;

1

ív ,.que

d'

Ajlorga

,

au .lieu

Yl

yyy