![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0918.jpg)
ET
tmtiques
ttrufque5
étoieot ceux d'
Arezzo; 3
°.
que Ie
royaume de
aples, la Campaoie,
&
{ur- out
N
ole,
ont fourni aboodamment des vafes
étrufques
a
la plu–
part des cabinets:
il
ajoute cependant qu'eo boooe
regle
00
devroit racher, Sil étoÍt poffible, de d ' figner
les vafes vraiment
étrofi¡ues
de vafes travaillés par
les Campaniens.
4
°.
Il
ajoute que ces vafes ont de–
puis un pouce jufqn'a la hauteur de trois ou quatre
p almes ; la plupart des vafes de
N
ole oot été trou–
-v és daos des fépulcres; quelques-uos onr fer'vi daos
les facrifices, daos les bains; quelques autres ont pu
etre la récompeofe o u le prix daos les jeux publics;
les a
u
tres enfio oe fervoient que
d'ornem~nt:
ce fait
{e
démontre en ce qu'ils n'ont jamais eu de fonds .
M.
\Vinckelmann ajoute qu'un connoiífeur qui
fait juger de l'élégance du deffin,
&
apprécier les
compoíirions de main de maitre ,
&
qui de plus fait
comment on couche les couleurs fur les ouvrages de
t erre cuite, trou vera dans les délicateífes
&
dans le
:fim
de ces vafes, une excellente preuve deJa grande
habileté des arti!l:es
Etmfques
qui
les
ont produits.
11
n'eíl: point de deffin plus difficil.e a exécuter, paree
qu'il faut une promptitude extreme
&
une jufieífe
étonnante ; l'on ne peut pas corriger les défaurs. Les
vafes de terre peints font la merveille de l"art des an–
ciens. Des tetes ,
&
quelqnefois des figures entieres
efquiífés d'un trait- de plume dans les premieres étu–
des de Raphael, décelent aux yeux d'un connoiífeur
la main d'un grand maitre, autant ou plus que fes
tableauxachevés.Les anciensEtrufquesconnoiífoieot,
a
ce que dit
M.
de Caylus , !l'ufage des poníifs , ou
deffins piqués,
&
les deífins découpés
fur une
feuille de cuivre.
Poye{ l'article
V
ASE,
SuppL.
M.
\Vinckelmann dit que nous avons grand nom–
bre de
pierre~
gravées, aífezde petites figures
ttmf–
ques;
mais nous n'avons pas aírez de grandes ílatues
de cette natíoo pour fervir defdndementa un fyíl:eme
raiíonné de leur
art.
Le
Etrufques
avoient leur
c?.r·
riere de marbre pres de Luna que nous nommons
a
préfeot
Carrara:
elle étoit une de leurs douze vjlles
capitales. Les Samnites, les Volfques
&
les Campa–
niens n'ayant point de marbre bleu dans l eur pays,
furent obligés de faire leurs vafes en terre cuite ou
en bronz.e; les premiers fe font caífés; l'on a fondu
les feconds : c·efr la caufe de la rareté des vafes de
cette nation. Comrne le fiyle
étrufque
reífemble
a
l'aocien .íl:yle grec, le leéleur fera bien de relire cet
article avant que d'examiner
l
art chez les
Grecs.
Notre auteur prouve daos le chapitre V, o1t il traite
de l'art chez. les Romains, qn'il y a apparence que
dans les tems les plus reculés, les Grecs imiterent
l'art des
Etrufq¡Les,
qu'ils en adopterent beaucoup de
chofes,
&
en particulier les
rites
facrés: mais daos
les tems pofi 'rieurs, lorfque l'art floriíloit chez les
Crees, on peut croire que les artiíles
Etrufques
pe
u
nombreux, furent difciples,
&
copierent les Grecs.
Les
Etrufques
peignoient toujours les faunes avec
une queue de cbeval, qnelquefois avec les pieds de
cheval, d'antres fois a ec les pieds humains.
La Tofcane, c'eíl:-a-dire,
1<:
pays particulier ha–
bité par les anciens
Etrufques,
a produit abondamment
dan rous le tems de
rais grand hommes dans tous
les genres. On pe
m~
a
ce fujet, confulter les vies des
grands hommes Tofcans,
&
les
Mémoires
des diffé–
l·entes académies qui font établies dans la Tofcane.
Nous ne de ons pas oublier daos ce petit recueil d'a–
necdotes, concernant
J.esEerufques,
que Plutanque
nous apprend que les
Tofcans envoyerent d es colo–
nies qui formerent des établiífemens daos l'ile de
Lemnos , d'Imbros,
&
fur le promontoire de Thena–
rus ,
ou
ils
rendirent de
íi
grands fervices anx Spar–
tiates, daos la ouerre qu'i s foutenoient contre les
llores, qu.e les Lacédémoniens leur accorderent le
. droit de bourgeoiúe daos leur ville: mais eofuite,
Tome
11.
E
e
fut \lo foup9on d'infidelité
les Spartia
e~
les firent
tousemprifonner. Lesfemdtes de ces malheureux al–
lerent l s voir dan
eurs cachots chanoerent d'hab1tS
avec eux
&
s~expnferent
toures
a
0
la mor pour
fa u
ver
leurs mans: les Tofcans, en ortant de priton,
allerent fe mettre a
la
rete des trou es des llores
mais les partiates, craignant leur reífenci ent
leur
rendirent leurs femmes
&
leursbiens. La maana'nimi–
té fupreme n'eíl: pa rare dans les perfonnes de tout
fexe
parmi les républicains. Les ouverains qui re -
peél:ant les loix anciennes
favent lai.ífer
au
peupt
la ponion de la liberté qui leur
eO:
n ·ceffaire, n'ont
pas befoin de menaces
&
ele chaines pour confen er
leursfujets,
&
de pl aces forres fur les fronrieres
pour garantir leurs 'ra s. Le génie, la aleur
&
la
ertu , font les enfans de la liberté.
Si
ron veut faire des recherches plus particulieres
an fu)et des
Etmfques,
on doit confulter les ouvra–
ges d'H 'rodote, de Paufanias, de Tite-Live, de Pline
le natmalifie , Plutarque, Denis d'Halicarnaífe,
Appien: Arnobe,
contra gentes;
icéron
de Divina–
tione;
1'
Hijloire
unive~{elle
des Anglois, tom.
XJJ.r;,
Dempfien
Etruria;
Govi
Muf
<P.umEtruftum;
G.zl–
leria Giuflinianea; Pitture anti
che d'Hucolano;
Mu-f<P.o Capitalino;
les
Amiquit.!s
expliqué~s
de .Montfau–
con ; la
defcription des pierres gravies du cabinet
d~
Stofch;
le
recueil des antú¡uités Egyptiennes, Etmf–
ques,
&c. par
M.
le Comte de Caylus;
&
IesA1émoires
de l'acad. des
J
n(criptions
de París
e
V.
A.
L.
)
~
§
ETTlNGEN
~
(
Giogr.
)
«
ville du cercle de
" Franconie en Allemagoe fur le Mein '' ... Ce n'eíl:
point une
ville;
ce n'efr qu'un village.
Lettres fur
l'
Encyclopédie.
EU
EV
*
§
EU,
e
Giogr.)
fur la Brile, dit le
Difl.
raif.
d
s
Sciences,
&c.
11
faltoit dire
La Bréle
&
non
La
Bnle.
*
EVAGES,
EUBAGES,
V
AClES,
en latin
Va–
tes,
&c.
Ce font ies mcmes qu'on nomme dans le
Di8ionnaire raif.
de.s
Scimces,
&c.
Evates
&
Eu–
hages. Voyez-y
EvATES
&
EuBAGE.S.
.
*E
VAN,
(
Mytlzolog.)
furnom de Bacchus, alréré
dans le
Diaionnaire raif.
des
ScienceJ
,
&c. o1t l'on
écrit
Evien.
Voyez
ce inot dans ce
Supplémuu.
*§EV
ANGELTSTES,
u
terme particuliérement
"confacré pour défigner
les
quatre apótres
que
' Dieu a choiíis & infpirés ponr écrire l'évanoi le,
" &
qui font
S.
Matthieu,
S.
Marc ,
S.
Luc
&
S.
"Jean
H.
S. Mare
&
S. Luc ne font point aporres,
ainíi des qnatre aporres nommés ici ,
il
en faut
retrancher deux.
Un
ivangélifle
efi un auteur facré qui a écrit l'é–
vangile , la
ie , les mira eles, la doél:rine de
J
efus–
Chrifi. On nommoit auffi
ivangélifles
ceux qui al·
loient p recher l'évangile de coté
&
d'autre' fans
erre atrachés
a
aucune églife particuliere.
DtRion–
naire de Trivoux,
édition de
I
77
J.
Lettres fur
l'En–
cy.:lopédie.
*
§
EVANGILE....
«
L'original de
l'ivangile
de
)) S. Marc, écrit de fa main , n'eíl: confervé
a
Ve–
.,
nife que depnis l'an
141.0,
ainfi que
M.
Fontanini
»
l'a prouvé dans une 1ettre au
P.
de Montfaucon,
>~
inférée dans le
J oumal de fon Voyage
d'
ftalie
H.
On
a
pris des aél:es aurhentiques des
XIV,
xv
&
xvie
fiecles pour une lettre de
M.
Fontanini, qui a fourni
ces aétes au P. Montfaucon.
Lettres fur l'Encyc.
*
§
EUCHARIST[E, ... lifez dans cet ·article
Bi–
renger mourut en
1088,
au lieu de ro83 ;
Bal–
dric
,
au lieu de
Baltride
;
Ru{eninde
,
au lieu
de
Rudeimde
_;
Gafpard Peucer,
au lieu
de
Ga.fPard
P acems ; Sandis
qui n' 'toit poin
Anglois , au
lieu de
S arzdius Anglois;
1
ív ,.que
d'
Ajlorga
,
au .lieu
Yl
yyy