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8

.

Le

Í"'COnd

ft

•le de

l'art

cnez.l

S

Etrufqu

S

a

pour

marques caraél 'ri iques,

1..,.

t.

e

pxpr 11ion

10

t ....

dans les tran des fi

u

res

,. dans

L

..

s m

i~r

nres

r

i

s

ll

corps:

2°.

cene expre11ion fort do't etre jointe

a

·ne attitu

e

&

l

une

a

élion gen es'

mcme

q

tel–

q

efois finguliérement comourn 'es , forc

s

, ou–

trées.

A

r~gard

de la premiere qualit' nous obfer–

von que !t:s mufcJe fom telkmem gonfl

s

fur qnel–

ques figures

étruji¡ucs,

qu)il s'clevent comme

les

rnonricules ;

1

s os percent les chairs a ec tant de

force , que ce fryle en de\ ient d une dur

te

in ot·

r -

nable; le!:

figure~

paroiífent écorchees.

e1 endan t

cette expreffion trop forre des mufcl s des os, ne te

trouve pas dans tous les ou rages de ce ftyle; au

moins qu nr

a

la premiere partie' qui conc rne

l

mufdes, ils ne font prefque pas indiqu és fur les

fi–

gures divtnes des

étm{ques,qui

font les feulesfiatues de

marbre qui font parvenues jufqu

a

nous: il faut n ,;.an–

moins en excepter la coupe dure des mufcles a

u

gras

de la jambe qui efi tres-fubrile fur toutes fort s d'ou–

vrages. On peut pofer pour regle g ' nérale, qlte

1

s

Grecs

s'atracher

enr plus

a

l'expr ffion d

S

mufdt ... '

&

les

Etru.fqu.es

<;elle

des

os;

par conf¿quent,

fi

une

pi

erre fine

&

bien grav e repr ' !ente une figure fur

laqueHe quelques os paroiífent trop marqués, on

doit ctre tenté de la confid

1

rer comme une pierre

étrufl¡ue,

quoique au refie

11

put faire honneur

a

un

artifre Grec.

Nous avons dit que le fecond

car~a

1

rifiique du

ftyle

étrufqu.e

eil: de joindre

a

une expreffion forte

des traits, une attitude

&

une aétion gcnées, forc

1

es

&

outr

1

es. Nous obfervons que la fo ·ce ne regarde

pas feulement l'attitude,

1

aélion' rexpreffion' mais

encore

le

mouvement

&

le jeu de toutes les parries.

Le terme

g¿né

fe dit de l'attitude

&

de l'a

ion les plus

contraintes : le g"né efi le contraire du naturel; le

forcé eft l'oppoft' de l'aifé' du gracieux

&

du moel–

lemc. Le gené caraétérife le plus ancien fiyle;

&

le

forc

1

cara

él

1

ri{;

plus particuli ' rement le

feco nd

ílyle

étrufque.

Pour évitcr lun de

es deux d lfauts,

l'on tomba dans l'aurre ;

&

pour donner une forte

expreffion aux parties, on don na aux figures des atti–

tudes

&

des aétions qui favorifent ce golit outr '.

Auffi

l'on préb

1

ra une pofirion forc

~e

a u repos doux

&

tranquille des parries : l'on exalta la fenfation

a

l'extr"me,

&

l'on pouífa le gonflement des mufcles

jufqu ou il pouvoit etre porté. Le fecond fiyle

étruJ–

que

peut done etre comparé

a

un jeune homme mal

éduqué, livré

a

la

fougue de fes deíirs, au lib rtinage

de fon efprit'

&

a

ces emportemens de jeuneífe qui

le déterminent

a

des aaions forc.:es. Le fiyle grec du

meilleur tems au contraire' peut etr

comparé

a

un adolefcent bien fait, dont les paffions ont ' ré

domptées par les foins d'une heureufe 'ducation,

&

dans qui

1

infiruétion

&

la culture ont donné une

plus belle forme aux qualités naturelles.

Le fecond fiyle des

étrufques

a

un

grand défaut: les

fuj ets différens n'y font point cara

él'

rifés en particu–

lier;

il

na qn un ton

&

une maniere univerfelle pour

toutes les figures;

il

efi: maniéré

:

Apollun,

Iars ,

'nus , Hercule,

ulcain, fe reífemblent tous fur les

ouvrages

étrufques,

ils n onr aucune diffi' renee dans

les deffins, qui puiífe fervir

a

les difiinguer. Les

Tofcans d'aujourd hui ont confervé m"me dans la lit–

t

1

rature le ton maniér

1

;

leur fiyle efi recherché ,

appr"té, il paroit maigre

&

fec Iorfqu on le meten

parallele avee la grande pureté

&

la clarté de la dic–

tion. Le ton mani

' r '

eft encore plus fenfible dans

1

s

peintres Toft ans les

plns

fameux: que l'on jette

1

s

'tem-e ur

l

s ontoríions des ng s

qui plan

nt

dan

1

u1 a v 1 l ne

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1 ;

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le

ton

graci

u.·

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f.

\Vine elmann rapporte

(:'0

u'te

l

par monumen

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~e,l

s da icul s du col, les e"

t'

le e rtil

s

du:coud

des genm.t. les arri u!ation des mains

&

1

s che ·illes des pieds, font indiqués a ·e

e

autant de

ü!.llant

de forc

,

que

les

~ros

os

des

as

&

d

s

jamb

s

:

tou re 1-.!s i1gures foutli·ent une

e

nrr tlion

éga

1

;.;m

nt

\'iol nte da'1S les mufcl s, mal

r~

l'·¡

e

1

{

xe, & ·. L attitude forc e fe mon re t:tur l'C'utcÍ

R>nd du

apitole ;

1

s pieds d

dieux placl:S n fa

font ferr 's parallel ment; les pieds de ceux qu1 font

deffin

1

sde proúl , font

n ligne droit , l'un

de1

ric1 e

Lltlt

e : les mains font mal deilinées

&

eontraintes ;

quand une

fig~1re

tient quelque chofe ave

1

s deux.

premiers doigts , les autres doigrs fe dreí}'; nt dur -

ment n avant: les tetes font deffin'

s

d aprcs la na–

ture

la

plus commune.

Tro,'f¡."eme

Jlyü

des

Etmfques,

ou fiyle d'.

m~ta­

tion. Pour diilinguer avee le plus grand

d

'r

il

dans

les fignr s des

Etrufques

le troificme fiyle, c'efi-· -

di re, ce qui a été copié ou imité des bcllcs figure

du troiíieme

frJ

le des Grecs,

il

faudroit faire

un

traité particulier.

M.

\Vinckelmann fe borne

a

dire

qu'il fuffit de

cirer pour troiíieme

fiyle de

Etmfques,

c'efi-a-dire , pour ftyle d'imitation des

Grecs, les trois fiatues de bronze

étrufques,

qui font

dans la galcrie de Florence ;

&

les quatre urnes d al–

batr deVollarerra,qui font dans la vigne d' Albani,&c.

Notre auteur termine cette

{;

cond fetl:ion en fai–

fanr quelques obfervations particulieres fur la

el

rape–

ríe

étrufque:

il dit que le man"eau des figures en mar–

bre n'efi point jetté librement; mais

it

cft ferr ·.

toujours rangé en plis paralleles, qui touchent

plomb ou qui s'

1

t ndent

a

travers

b

figure qui

le

porte.

Les manches des v'l.temens des femmes, c'efi- -

dire, les chemifette o

u

1

s

v "temens de deífous

~

font qnelquefois tr ' s-finemenr

pliffi'

es, comme eelles

des rochets des pr"tr s Italiens, ou comme le papier

de nos lanternes qui font rondes

&

pliantes.

Les cheveux de la plupart des figure:>, tant d'hom...

mes que de

D

mmes,font, comme nous l'avon dit,tel–

lement arrangés

&

partag 's , que ceux qui

de.

c~n­

dent du fommet de la té te, font no

u

1

s

par derriere:

les a

u

tres rombent par trelfes en devan fur les épau–

les, fuivant la coutume anrique de pluúeurs nations.,

telles que les Égyptiens, l-es

recs,

&c.

Comme la trodieme feétion de

M.

\Vinckelmann

traite uniquement de

1

arr parmi les nations limilro–

phes des

Etrufques,

rels que les Samnites, les Volfques

&

les Campaniens, nous renvoyons le

leél ur

aux

articl s particuliers de cet ouvrage

qui

concernent

ces memes peuples.

N

ous devons feulement obferve r que notre auteur

nous apprend dans eette feélion,

r

0 •

que les

Euuf–

ques

fubjuguerent dans un tems i:o lte l'Italie,

~

fur-tout

la

Campanie;

2

°.

que Jes plus beaux va!es

antiques