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corps:
2°.
cene expre11ion fort do't etre jointe
a
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&
l
une
a
élion gen es'
mcme
q
tel–
q
efois finguliérement comourn 'es , forc
s
, ou–
trées.
A
r~gard
de la premiere qualit' nous obfer–
von que !t:s mufcJe fom telkmem gonfl
s
fur qnel–
ques figures
étruji¡ucs,
qu)il s'clevent comme
les
rnonricules ;
1
s os percent les chairs a ec tant de
force , que ce fryle en de\ ient d une dur
te
in ot·
r -
nable; le!:
figure~
paroiífent écorchees.
e1 endan t
cette expreffion trop forre des mufcl s des os, ne te
trouve pas dans tous les ou rages de ce ftyle; au
moins qu nr
a
la premiere partie' qui conc rne
l
mufdes, ils ne font prefque pas indiqu és fur les
fi–
gures divtnes des
étm{ques,qui
font les feulesfiatues de
marbre qui font parvenues jufqu
a
nous: il faut n ,;.an–
moins en excepter la coupe dure des mufcles a
u
gras
de la jambe qui efi tres-fubrile fur toutes fort s d'ou–
vrages. On peut pofer pour regle g ' nérale, qlte
1
s
Grecs
s'atracherenr plus
a
l'expr ffion d
S
mufdt ... '
&
les
Etru.fqu.es<;elle
des
os;
par conf¿quent,
fi
une
pi
erre fine
&bien grav e repr ' !ente une figure fur
laqueHe quelques os paroiífent trop marqués, on
doit ctre tenté de la confid
1
rer comme une pierre
étrufl¡ue,
quoique au refie
11
put faire honneur
a
un
artifre Grec.
Nous avons dit que le fecond
car~a
1
rifiique du
ftyle
étrufqu.e
eil: de joindre
a
une expreffion forte
des traits, une attitude
&
une aétion gcnées, forc
1
es
&
outr
1
es. Nous obfervons que la fo ·ce ne regarde
pas feulement l'attitude,
1
aélion' rexpreffion' mais
encore
le
mouvement
&
le jeu de toutes les parries.
Le terme
g¿né
fe dit de l'attitude
&
de l'a
ion les plus
contraintes : le g"né efi le contraire du naturel; le
forcé eft l'oppoft' de l'aifé' du gracieux
&
du moel–
lemc. Le gené caraétérife le plus ancien fiyle;
&
le
forc
1
cara
él
1
ri{;
plus particuli ' rement le
feco nd
ílyle
étrufque.
Pour évitcr lun de
es deux d lfauts,
l'on tomba dans l'aurre ;
&
pour donner une forte
expreffion aux parties, on don na aux figures des atti–
tudes
&
des aétions qui favorifent ce golit outr '.
Auffi
l'on préb
1
ra une pofirion forc
~e
a u repos doux
&
tranquille des parries : l'on exalta la fenfation
a
l'extr"me,
&
l'on pouífa le gonflement des mufcles
jufqu ou il pouvoit etre porté. Le fecond fiyle
étruJ–
que
peut done etre comparé
a
un jeune homme mal
éduqué, livré
a
la
fougue de fes deíirs, au lib rtinage
de fon efprit'
&
a
ces emportemens de jeuneífe qui
le déterminent
a
des aaions forc.:es. Le fiyle grec du
meilleur tems au contraire' peut etr
comparé
a
un adolefcent bien fait, dont les paffions ont ' ré
domptées par les foins d'une heureufe 'ducation,
&
dans qui
1
infiruétion
&
la culture ont donné une
plus belle forme aux qualités naturelles.
Le fecond fiyle des
étrufques
a
un
grand défaut: les
fuj ets différens n'y font point cara
él'
rifés en particu–
lier;
il
na qn un ton
&
une maniere univerfelle pour
toutes les figures;
il
efi: maniéré
:
Apollun,
Iars ,
'nus , Hercule,
ulcain, fe reífemblent tous fur les
ouvrages
étrufques,
ils n onr aucune diffi' renee dans
les deffins, qui puiífe fervir
a
les difiinguer. Les
Tofcans d'aujourd hui ont confervé m"me dans la lit–
t
1
rature le ton maniér
1
;
leur fiyle efi recherché ,
appr"té, il paroit maigre
&
fec Iorfqu on le meten
parallele avee la grande pureté
&
la clarté de la dic–
tion. Le ton mani
' r '
eft encore plus fenfible dans
1
s
peintres Toft ans les
plns
fameux: que l'on jette
1
s
'tem-e ur
l
s ontoríions des ng s
qui plan
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s
du:coud
des genm.t. les arri u!ation des mains
&
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s che ·illes des pieds, font indiqués a ·e
e
autant de
ü!.llant
de forc
,
que
les
~ros
os
des
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as
&
d
s
jamb
s
:
tou re 1-.!s i1gures foutli·ent une
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\'iol nte da'1S les mufcl s, mal
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e
1
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xe, & ·. L attitude forc e fe mon re t:tur l'C'utcÍ
R>nd du
apitole ;
1
s pieds d
dieux placl:S n fa
font ferr 's parallel ment; les pieds de ceux qu1 font
deffin
1
sde proúl , font
n ligne droit , l'un
de1
ric1 e
Lltlt
e : les mains font mal deilinées
&
eontraintes ;
quand une
fig~1re
tient quelque chofe ave
1
s deux.
premiers doigts , les autres doigrs fe dreí}'; nt dur -
ment n avant: les tetes font deffin'
s
d aprcs la na–
ture
la
plus commune.
Tro,'f¡."eme
Jlyü
des
Etmfques,
ou fiyle d'.
m~ta
tion. Pour diilinguer avee le plus grand
d
'r
il
dans
les fignr s des
Etrufques
le troificme fiyle, c'efi-· -
di re, ce qui a été copié ou imité des bcllcs figure
du troiíieme
frJ
le des Grecs,
il
faudroit faire
un
traité particulier.
M.
\Vinckelmann fe borne
a
dire
qu'il fuffit de
cirer pour troiíieme
fiyle de
Etmfques,
c'efi-a-dire , pour ftyle d'imitation des
Grecs, les trois fiatues de bronze
étrufques,
qui font
dans la galcrie de Florence ;
&
les quatre urnes d al–
batr deVollarerra,qui font dans la vigne d' Albani,&c.
Notre auteur termine cette
{;
cond fetl:ion en fai–
fanr quelques obfervations particulieres fur la
el
rape–
ríe
étrufque:
il dit que le man"eau des figures en mar–
bre n'efi point jetté librement; mais
it
cft ferr ·.
toujours rangé en plis paralleles, qui touchent
plomb ou qui s'
1
t ndent
a
travers
b
figure qui
le
porte.
Les manches des v'l.temens des femmes, c'efi- -
dire, les chemifette o
u
1
s
v "temens de deífous
~
font qnelquefois tr ' s-finemenr
pliffi'
es, comme eelles
des rochets des pr"tr s Italiens, ou comme le papier
de nos lanternes qui font rondes
&
pliantes.
Les cheveux de la plupart des figure:>, tant d'hom...
mes que de
D
mmes,font, comme nous l'avon dit,tel–
lement arrangés
&
partag 's , que ceux qui
de.
c~n
dent du fommet de la té te, font no
u
1
s
par derriere:
les a
u
tres rombent par trelfes en devan fur les épau–
les, fuivant la coutume anrique de pluúeurs nations.,
telles que les Égyptiens, l-es
recs,
&c.
Comme la trodieme feétion de
M.
\Vinckelmann
traite uniquement de
1
arr parmi les nations limilro–
phes des
Etrufques,
rels que les Samnites, les Volfques
&
les Campaniens, nous renvoyons le
leél ur
aux
articl s particuliers de cet ouvrage
qui
concernent
ces memes peuples.
N
ous devons feulement obferve r que notre auteur
nous apprend dans eette feélion,
r
0 •
que les
Euuf–
ques
fubjuguerent dans un tems i:o lte l'Italie,
~
fur-tout
la
Campanie;
2
°.
que Jes plus beaux va!es
antiques