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:;cJ

EUR

fignifie

immortel. Y oye{

Giraldi.

Lettrts fur

t

Ency·

~lopidie.

*

§

EVlTERNlTÉ, ...

dude

qui

a un commence·

ment , mais

.JJfti

n•a point de- fin . Eviternité

efr

la

me–

me chofe

qu,étu:nité;

pourquoi

1'

viurnicé

auroi -elle

un

commencement

?

Calepin dit qu.

aviternus

efi: fy–

nonyme

a

auernus ,Jempitemus.

ÜJl

y

lit cette pbr$

d'

Apnl

' e,

D~o.r

incorporales

,

fine ullo fine,

neq.ue

exordio fid p.rotfu.s tEVÍtemos.

J'.a:.voue que , fuivant la

filuife doélrine du faux Zoroafi:re '· on pourroi.t-ad–

mettre la.défioiti9n de cet article,.comrn.e on le voit

dans les

chap.

3

,

4

&

S,

tiv.

1,

{rE.

2

de la

Philo–

fophie Orimtale·

d~

.Stanley; mai ce n'efi: pas

d..e-Ja

qu~il

faut tirer de bonnes défioirions. Prifcien enfergne

que les ancieos ont entendu

teternas

par

a:viternus;

-atemitas

par

a:vitemitas.

Gouldmao, dans fon

Dic–

tionnaire ,

aífw-e

qu'aviternus

dic. plus

qu

1

atemus.

Let.

tres Ju.r

t

Encyclopédie.

*

§

EULOGlE, ..• On cite daos cet

artid~

Greet–

fer dans Ion traité

De

benedimonibus, lív.

ll,

ch.ap.

2.2,

24,

lifez

clz.ap•

.24-30.

Lettres j'¡¿r L'En.cyc.

*

§

EUMOLPIDES, (

!tfythol. ) prétres de Céres._..

ll;

étoicnt appe!Lés eumolpides ,

d'

Eumo!pe

,

roi

des

.Thraces, -qui fut tué dan.s un comhat

ou

iL

fecortroit

L

s

Ele.ujins

comre les .Athéniens.

1° .

Il

falloit dire

les

Eleujiens.

2

°.

Eumolpe ne fu t point tué dans ce com·

hat,

ce

fut

fon

ñls

qui

y

perdjt .la vie.

Voye.{_

Pau–

{anias

·dan~

fes

Auiques. .úures fur t'EncyclopUie.

*

§

EVOCATION

des Dieux tutélaires.•..

Ma·

~rohe

nous-a •4.onfervé ,!lib• .]]/,

cap.9, ta

grande

formule

·de

ces évocations,tirée du Livre des clzofesJecretes

.de6

S ammonieizs.

u

erenus prétendoit

L'

avoir prift dans

'UIL

auteur plus drpcien.

On "lit daos Macr

obe· a l'

en–

clroi cité

ci...&e.ífus ,

que Sammoclieus

j)

er.era.us

dit

avoir tiré de Furius, auteur ancien , la formt:tle des

évocations..

Ainfi au lieu de

d"s.Sammoniens, Ser.enus.,

lifez

de. S ammonicus S eremts qui

••••

. _On peut voir fur Sammooicas 'Sexenus

M.

:till,e–

mont,

Hijloire

des

Empereurs, torrn

111,

p • .

ll2.Il.1;

,

&

fur les

év_ocarions,

les

Mémoires de

J1

Aaadémie des

lnflripzions

citées dans

cet .article

du'

Diélionn•

.raif.

des S.ciences,

&c.

On

trou:J.Te

encor<t une fort bonne

diífertation fur •Ce fujet, dan$

la

Bihlioth. Ger;nani–

que, tome 1 ,prutie

premiere,

art.

..2.

Lett.

Jur

t

Encyc.

EVOLUTlON

7 (

Mujiq.)

On entend par

.évolu–

tion

en muíiqu.e, l'a:B:ion de metrre le deifm

a

la ba1Ie,

&

la

baífe

au~deífus

, fans qu'il en .réfulte aucune

, fat.lte dans l'hatrnonie.

Voye{

a

l'artic/e

CoNTRE–

l'OlNT

DOUB~E.

(

Mujiq.

)

Diélionnaire

raif. des

Scie'hces

,

&c. les regles dont

1'

évolution

dépeod.

(F.

D.

C.)

§

EVOVAE, (

Mufu¡.)

L'évovar:.,

qui

n'efr_d'ufage

que

dans

le

plain-.chant,

comrn~nae

toujours par

la

dominante du non de l'antienne qui

le

précede

;

&

finit toujours par .la iinaie.

(S)

EUPHOLMIE , (

Miifique des anc.)

Hefych.ius

¡¡P,pelle

eupholmis

la partie de la flute qui efr immé–

diatememt

atv-de:íf~s

de la glotte'

&

la glotte rneme.

(F.

D. C.)·

*

§

EUPLOÉ, (

Mythol.

)

fumom de Vénus •••

~'ll

y

avoit Jur

une montagn.e

pies

d~ ,

N

aples

,

un

tem-

..ple confacré

a

Venus

Euploé.

On

ne

connoit point

.::ette montagne aupres

de

Naples; mais une ile

no.mmée autrefois

Eupl.o~a

,

aujourd'hui

Gajota,

dans le golfe de .Pouzol. M. Ge.doyn dans fa

Tra–

áu.c1iqn fie Paufanias ,

donne

a

Vénus le furnom

d'

Euploene,

fumom , dit-il , formé. de deux mots

-gre.cs.

;

e'

eft cornme qui dir.o\t ,

Venus d'

h.eureufe

n.Jlv

Í·

:gation.

Les Goidiens lui

avo:ieni~

élevé un temple

ÍOlJS

ce nom,

Leures fJtr

l'.Encyclop.édie.

·

*

EURIPE, (

Géogr.) petit détroit de lamer Egle...

'J'ajourerai

que S. Juflin

&

S. Grégoire de Na{Íanz.e

fe

font trompés

qu.a.nd

ils

ont écrit qu''.Arijlote étoit mort

4e.

chagrin de

n~

ayoir p_u

~omprendre

la

'au[c du jl_ux

&

du

·

iflttx de

r

Eu~ip

.

Il faut confulter fur

e

te

imputation

l

remarque

Z

de

1

arricle

,¿¡

ijlot

dan Bayl .

n

y trouvera qtt Ju.lien l'Apo:ftat

'

it

pour le moins tromp autanr que

r ·

uoire de

Nazianze. " Plufieur

p

r

onne , dit .

~.

B

yl

,.

»

n'ayant pas pour le per

de l'Ealife

tom

le

r

)>

pe

l qu

il

faudroit'

[e

plai nt

a

les taxer d·une

»

aveugle crédulité ''·

Lettres

{ur

t

Encycfopldi.e.

*

§

E

O

E, (

Géogr.

)

ous ajouterons ici un

tableau géoéral de cette partie de la terre comme

nous a ons fait

a

1'

1

gard des trois autres.

'

'

*

§

EURY OME, (

11-fychologie.)

dieu infer-

nal

n

étoit point

r.

prefemé dans

le temple de

Delphes par une fiatue noire , comme on

le dit

dans

le

D iál. raif. des Sciences,

&c. mais dans

le

tableau des enfers du cél bre Polignote. "

U

faut

" dit Pauúmias,

Liv.

l.

qne

j

e plique de

quell~

;~

maniere le peintre a repr ' fenté

E urynome. :

on

»

vifage eíl: de coulenr entre noire

&

bleue, comme

, celle de ces mouches qui font attirée par

Ja

>)

viande; il grince les d nts,

&

efl.

affis fur une

>}

peau de vautour

>

Lettr s j'ur L'Encycloptdie.

*

§

EURYSTHERNE, (

A-fyehologie.)

Voyez

EURYSTERNON dans le

Dia. raij: &s

Sciences,

&c.

Il

faut écrire

Eury.fterne

plu ot

qu'

Euryftunorz.,

qui

e.ft

un mot purement grec, au neutre.

Lettres fur

i' E

ncyclopédie.

EURYTHMIE, (

Beaux-Ares.)

c'efl cette har..

monie des parties d'un tout par rapport

a

leur gran–

deu.r, qui fait qu'aucune ne

{e

difiingue au préju–

dice des autres ou de l'enfemble. Ainfi un 9bjet

a

l'euryt-hmie,

o u les belles proportions qtt'il doit

avoir, lorfque chaqne membre , chaque partie

a

préci{ément la grandeur qui

luí

convient dans fon

rapport avec le tout. C'eíl:

I'eurythtni.e

qui

fait une

partie. plus grande qu'une autre, en réglant leur

mefure abfolue fur le rang qu'elles tiennent

dan~

les proportions. C'eft par elle que dans le corps

humain.,

le tronc efi la plus grande ,

&

la

t~te

la

· plus petite des partíes principales. L'effet que

l'eu-

rythmie

produit dans

nos

perceptions, c'eft le repo&

&

l'acquiefcement, paree qu'elle met en équilibre

les diverfes parties de l:objet, qu'elle nous les

préfente toutes

a

la fois ' compofant enfemble un

tout complet, apper<;u en plein ,

&

non imparfait

ou de profil. Sans cet équilibre nul

objet

ne peut

etre beau'

&

voila pourquoi

l'eurythmie

eft le

príncipe de la beauté.

La belle proportion des parties eíl: done une

propriété géoérale de tous les ouvrages de l'art;

c'eft ce quien fait un tour harmonique. Mais

l'eu–

rythmie

ne concerne pas fimplement les proportions

de grandeur' elle s,étend eocore

a

l'élaboration ,

a

l'exécLúion des parties.

L'eurythmie

feroit bleífée,

fi

dans un tablea

u

certaine partie étoit plus achevée,

mieux finie que fa place, ou fon effet par rapport

au tout , ne

le

demande.

L'ob{ervation des belles proportions exige une

grande fagacité

&

un goirt tres-fin.

n

eft évident .

qu'elle n'edl poffible qu'autant qu'on fait fe faire

une imagre exaéle

&

précife de l'enfemble

&

de

toutes fes parries. Quiconque n'eíl: pas capable de

faifir d'un coup d'ceil

le

tout dans fon entier, ne

fauroit ni fentir

l'eurythmie

ou elle eft, ni en fentir

le défaut

ou

elle n'eft pas. Pour acquérir cene

partie

ú.

eífentielle de l'art, on ne fauroit done trop

s'exercer

a

avoir le coup d•ceil jufte'

&

a

bien faifir

l'enfemble. Le peintre, a u milieu dé fon travail,

fait q.uelques pas en arriere, pour contempler de

loin fon tableau,

&

juger de l'effet du tout. Le

compofiteur fe place

a

quelque diftance' pour

entendre la premiere répétition de fa

mufique~

Mais l'orateur

&

le poete n'ont pa_s la meme fa .._

cilité dan¡ des piece¡

cle

quelque

étendue.

C'efi