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x~

n

autre exem?le

ce

alfa e fub't

d'un fenS

a

4 1

3

•re, e

rO IVC

a

1

le

po::m.

de fa

¡'

oachid!.

Les perfonn· ges rent rm '

dans l'ar he

or occup¿s

a ·

n· etenir; ib croient,

l

~

lec. eur

l e croir avec eux , qne le 1il....nce de la mort ei répan-

u fur toute a

t

e de·la

~(!rre

· :.

q te hors de Par–

che

n'c ifle ríen de

·i

:~n

..

Tou

co

J

p au milieu

de leur emreti n

on en end au loin un chien qui

aboiP, C'dl: le vaiífeau

d'Og

qni paíte aupr s de

l'arche; ce fim:>l., aboíe mene d· ns

etre

conjon~htrP.

r

1

vcille toute

1

aélivit~

des forces de l'ima·..ina·ion.

Le Pouffin a fu employer le meme anifice.dans fon

tablcau des

htlifii ns wurment 's de lcur plaie ,

l'

tl

efi d'abord v· vement fai.i

1

la

ue des morts

&

des mouran ; il d couvre

e11 1Ít

des objet qui

fembl"n r éveiller le

C

ns de !'odorar. L énergie

íl:

comple tte.

Il faut eneore rapporter

a

ce mGme genre,un autre

artífice andlogue ' q ui coníifie

a

entremeler en for–

me d ac efioire

des etres fenfibles,

a

la pein ure

des ob¡ets inanimés. T

1

efi. ce tabl au d'Horace :

a res q'ue le po"te a dir;

Dijfugere niv es , redeunt jam

gramina campis

A

rboribuj(¡ue

comcz.

Mutat

Lrra

vices,

&

decrefcemia ripas

Flwnina

prcetere.unt.

n

ajoute;

Gratia cum nymp/zis, gr:minifque f ororibus

audet

Ducue nuda choros.

(Od. IP.J.)

C'efi par de nombreufes penfées de cette efpece

que Kleifr

&

Thomfon ont embelli leurs tableanx

de la nature. Ce font fur-to ut les peintres en pay–

fagcs qui peuvent en tirer uo grand parti. Toutes

les figures ne leu r convienncnt pas; une ou deux,

mais bien choiíies, ajoment une grande force au ta–

blea-u,

&

fervent

a

l'animer. Les payfages ont, auffi

bien que les tableaux d'hifroire, leur caraétere moral

' pathétique ; mais rien ne fait mi ux·fentir ce ca–

taétere que le choix heurelt

des figures. ll faut aux

lieux fombres

&

folitaires, un o u deux perfonnages

qlli femblent entone

~s

da ns de profondes méd ira–

tions; les contrées ouvertes

&

fertiles demantlent

des figures ga ie

qui

iennent

y

refpirer

Ja

joie;

un d '{ rt affreux au contraire ne re9oit que des

figures qui portent l'empreinte du chagrin,

&

de la

mélancolie.

C'efr dans le pathétique, lorfqu'il s'agit de ren–

forcer l'impreffion que l.a penfée doit fa· re íur

k!

creur,

que la belle

exJcution

efi

a

la fois la plus importante

&

la plus difficile. Le ouvrages de l'art ont dcux

manieres d'exprimer les p ffions : ott ils préfentent

ces paffions daos les perfonne's qui les

roífcnrent,

Oll

Íls expo[i nt

a

nOS yeux les o bjer qui produifent

ces paffions . Daos l'un

&

daos Pautre cas, íl peut

~rri

er que le fujet ait en foi toute l'énergie n

1

e f–

faire,

&

alors

1

artiíl:e n'y doit rien mettre du íien ;

qu e pourr it-il ajouter au mot de

éfar:

&

toi au.fji

monfils !

qni n'affoiblltle fentiment que cette apof–

trophe

a

Brurus exprime? Qnand un artiíl:e a le

bonheur d pouvoir d un feul trait rendre dans toute

fa force une paffion violente, qu il fe g rde bién d'cn

joindre un fecond. Le fculpteur du Laocoon,<:ontent

d'avoir fuffifammcnt exprime la douleur de e

t

in–

fortuné, ne nous momre point fes cris. Les paffions

iolentes fe manifefient d'une maniere tr ' s-íimple.

11

en faut dire autant des obj ers qui e citent en nous

ces paffions; íi vus dans lettr état le plus fimple íls

fuffifetit a produire

1

ur effet , on auroit tort de ren–

ch 'rir. Agamemnon da

e célebre tablean de Ti–

mame, excite toute la compaffion poffible; quoi de

plu

touchant qne la préfence meme d un pere qui

affift

au facrifice d'une fille eh

1

rie

!

quand fon

vi-

E

I

fau

n~

feroic

ro·

-·1

dir

us que

1

pr.: n

Les

1

al ons

'

~

nre moi

io en• q

ti

en ore que ue

1

ber

e;:

a

rame

la ri le .-

. la

n–

drefi·

l

ai

:..

l'amour

' · la h

~ne m~.:m

.

i

e.les

ne iom p - po

~

1

es

a

re

·e

a m

te

t

r

~

l'exéct tio,7. ,

1l

n

eit

de

m~me

d;..s

c1

e

,· l

exch~n

;

rarr

pe

l[

1

S

lo per

lorC

i

e

n'a iHen pa o

u~

'un

coup

mai:, t->ar de ·mp

1ffio

.s

fu

e

1vc .

La

en d

}~etle

d

'1

E tripid

~

ou

ceue rein_ m .... urante

f

it fes d rniers adiet

,

f

époux

a

i

s maa1s,

e··

f

s dom

ili

uc , eil: l

mo de le parf ir

'une bel e

exr: u .on

an

le

g

nre

tendrem . t tragiqne, au moyen d

1

d

' v

h

e'"ment

~es

?etail · l'h

ln.u ·

hui.·

de circot llanees pJr–

tlculteres que le po ·re

y

tait

ntrer p u

rvir

d e::emple , non eule. ent dans

1

c:1rt

dram

ique ,

mats encore dans e

1

de la pein ure.

i

le mor–

ceau n'

1

toit pas

fi

long , nou ferions tent

1

s de l'in-

é rer ici; e efi un tableau a he\'

1

,

dans ce genre.

Le perfonnages

&

lcur cara ares d mand nt

auffi un foin particuli er d tn l'

x

1

CUÚon

tant en po '-

fi

'

.

N

,

te qu en

p~1n~ure.

o~•s ~e

parlons pas ici de per-

{onnages pnnctpau. , l aéhon emiere les fait aífez

connoitre; il s'agic des pcr(onnages o u fubalterne

ou épifodique , que

1a

be!l

xJcution

rend

feul~

intéreífans. Elle doit attacher no regard aífez long–

teros fur eux, pour que nous le

connoiffions ,

&

qu'ils ceífent de nous "tre indiffilrens. Tout per–

fon?age qui dans un poeme ne feroit que paífer

rap1dement fous nos yeux, ou qui oiíif dans un

tablean n'arr "teroit pa pour quelques iníl:ans nos

regards , eft un hors-d'reuvre d

1

placé. L'habile arriít

trouveramille moyensd'é

iter

ce d 'faut. Un des plus

iimples expédiens.,

&

qui produit roujours l'effet

d~

jetter quelque int

1

r "t fnr un perfonnage,

'elt

den rapporrer quelque efpece d anecdote; de citer

en. paífant,

&;-

.comme en confidence, quelque trait

qlll le caraétenfe. Homere ahonde en artificcs de

ce genre; mais nou fommes trop éloian 's des tems

pour lefquels il écrivoit.

ous ne pou

~ns

plu

fen–

tir tout

1'

$

t

de fes pecires anecdotes.

Mi~ton

a

imagme un expédienr plus heureux de nous faire

faire tout

a

coup connoiífance a

vec div rs

perfon·

.nages qui nous íembloient inconnus. Nous retrou

rons

inopin lment dans des anges r bell s, dont il ne nous

avoit appris que le nom, des divinit s connues

du pagnifme .

La belle

exicution

dans tous les genres ne doit pas

etre portée

a

l'exd:s; c'efi le défaut darrs lequel

O

ide eíl: prefque toujours rombé ,

&

qui le rend

ft

fouvent languimmt ou froid. Dans les a8.ions ou le

poete do't fe

ha

ter, toot ornem nt

efi.

danger :?ux, il

y

faut l'art d'Hom.ere ; mais lorfque l'aél:ion efr natn–

rellement ralentie

~

o u un peu fufpendue, une

exJ–

cwion

ornée, des détails bien circonílanciés

&

agréa–

.blement rendus , tels qu'on les trouve dan Homere

&

dans Virgile , foot fort

a

leur place. (

Cet articte

e.fl

tiré de

la

Théorie

général~

des

B6aitx-Arts de M.

SULZER.)

§

ExÉCUTION,

f.

f. (

Mujiq.)

l'aétion d'.exécuter

une piece d ... muíique.

omme la muftque eíl: ordinaireme1:t compofée

de pluíieurs partíes , dont le rapport..exaa, foit pour

l'intonation, foir pour la mefure,

eft

extremement

difficile

a

obferver'

&

dont l'efprit dépend plus du

goC'tt que des íignes,.rien o

1

efrfi rare qu'uhe bonne

exé–

cu.tion.

C'ell: peu delire1a muíique exaétement fur la

note,il fa ut entrer dans tou tes les idées du c'Qmppíiteur,

fenrir

&

rendre le feu de l'expreffion, avoir fur.tout

l'oreille jníle

&

toujours attentive pour écouter

&

fuivre l'enfembl.e. ll faut, en parti<tulier dans la

fnu.

fique fran9oife, que la partíe principale fadle preífet

ou ralentir

le

nH>uvement, felon

JCSIUe

l'e. igent le