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E

T

()

a

J'honne"r de

c.c

grand afironome '

que ces

ob!er:

ations

{~nt

C$>n{ormes, autant qu'elles pouvo.ient:

rérre ,

<HJX

pnénomenes de

1

abetration décou verte

1i

long-tems ctpres,

&

ohfervée

fi fc

rupule ufement;

<;ar

l'étoile

polaire doicparorrre

ph.rs

baffe de

1c/

au·

C{)mmenc~meflt d~a

ril, Jorfqu'e

U _p

affc

au

méridien

d

ns la panie inférieure de

bn

c...rcle, qu\m

fo~frice

d'hiver,

&

la háureur fup

1

ieur.e.

de.l'uoife

po!.aíre

doit paroitre de 29

11

plu grande

au

commencem nt

qe

feptembr.e qu'au folíl:ice d'hiver; ce qui s'ac.1

corde ave

e

l'obfervation de

Vi.

Picard · ainíi

ce

cé–

l~bre

obfervateur a eu la gloire de faire

la

premiere

découverte de l'a!lronomie modeme fnr les

étoiles

fu:es

&

de jetter les fondemen.s de toutes

-ce1les–

que l'on a faites depuis.

Le doéteur Hook, célebre dans prefque to

1s>

les

genr~s

d.e. littérature ,

&

qui

fe

regardoit lui:

m

eme comme le plus favant hom·mc de

l'

Anglaterr~t

,J

v.oulut

auffi

a voi.r. l'honoeur

de

déterminet

ces 'Va

r.iations ,

an attempt to prove the motioll of .tite eattk.

from

obfervations

made

by Rahert

1-Iook.

L():~~rt ,

1674· 4°.

:z.8

pag.

Il é\voit

pJa:cé

au...collegede Gres.–

ham une lunetre de 36 pieds, avec laqucllo .il avoit.–

obfervé les difrances au zénith

de~ ~ m~

clragQn

il

t.rouva, dit-il, en

1

q.69 cette

é.toile

de

2.

3" plus. a

u

nord le

6

ju-illet q11e

1-

e

1a

o ét.

obíe,

<X-M.

F1amfteed

~(1

conc!uoit, auffi bjen

que.l.ui

,

la

par.alla

e

a't'W1uelle;

&

en effet ces obfervarions

dLl

doétenr Hook font

auffi exaélement d'accord

ave~-

la

théorie d{ls pa–

.r.allaxes, que

íi

on

les

y éut

ajuíMes par avance

1

en fuppofant

que la paralla.xtr· de

1'

du

<drag0n

étoit de

J)"·

,

.. .

Flamfreed, ayant obfervé

l'étoiLe

polaire avec

fon mural en 1689,

&

dans les anné s fuivantes,

trou va que la déclinaifGn étoit plus petite de 4cl'

a u mcis de juill€t ·qn'au mois ,Pe d

1

cemb:re ; ces

obfervarions étoient jufi:es ,

m~is .elle.s~

oe prou:- ,

voient point la parallaxe annuelle , comme le fit

voir

M.

Caffini,

Mém.

acad.

de faris

I

699·

A

u

reéle , quoique Flamfteed crftt reconnoitre l'effet

de la parallaxe annuelle daos les

~ifférence-s

qu'il

avoit obferv

1

es , il avoir quelques doutes fur fes

obfervations,

&

il fouhaitoit

que ~q~1dqn'un

vaulut

faire conftruire un inllrument de ' 1) a 20 pieds de

rayon fur un fond ement inéb ranlable., pour éclair--

~

cir une quefiion qui fans ceta, di(-oit-il; pourroit etre

bien long-tems ind

1

cife. M. Ca:ilini crut 1ítot •ver

aans fyrius une parallaxe de

6!',

Mém.

Acad.

París, 1717,P· 26). Cene fut qu'en 1725, que M.

Molineux, aL\ moyen du feaeur fair par M. Graham,

trouva que cette perallaxe

líl'avG~t

pas tieu.

·

Ce que M. Caffini avoit dit fur la.parallaxe anr:melle

oes

étoiles

en réfutant les conclufions de Flamfteed,

ne s'étendoit qu'aux circonfiances q¡u'il avoit eu def. ·

fein d'examiner. M. Manfredi fe propofa en 1720,

de donner les loix générales de cette variation : en

1722 il en· 6t un corps d'ouvrage qui a paru en 1729;

il y donne la maniere de calculer

la.

parallaxe annuelle

des

étoiles

en longitude, en latitude, en afcenfion

droite

&

en d

1

clinaifon; de

tr-a.ctn:.

l-es ellipfes qni

fervent

a

la repré(enter ; de trouver l'effet que pro-

. duit l'excentri.cité de la

~erre

&

la figure

elliptiq.ue

de

fon orbe ; d'0bferver l'effet de Gette parallaxe , foit

fur la déclinai.fon, foit Cur l

'afcenfi.on

droite, de choi...

fir les circonfi:aoces les plus favorables pour l'obfer–

ver ; il rapporte les obf.efvations qu'il avoit f9ites

aes différences cl'afcerúion droite, entre

arél:uru~

&

fyrius,

&

il

dit,

page

74,

qu'elles ne s'accordent

point avec la. paraHaxe,

&

qu'íl lui femble qu'on

doit chercher ailleurs la caufe des yariations qu'il

y

avoit obferv 'e .

La découverte de l'aberration des

étoiles

fixes faite

par M. Bradley, a fait voir que les in ' galités apper–

~ues

dans tes

étoiles

ont une caufe. toute différente de

9

b

pat:ail:n·e,

&

cette ca ufe fatisfait

íi

bien-a

tout

les obi'ervations ,

qu,elle

e~

clut

abfol-ument

la

pa·

rallaxe annuell@. Amfi la quefiíon de la parall

·e

anouelle des

étoiüs

fixes

doit

"rre regardée comm

réfolue ,

1. Bradley penfe que

ú

elle elit

été

feu•

lement de,

1 11

,

il l:auroit

.~ppers:~•e ~ans

le grand

nombre d..obfervauons GJl·nl avo1t faues , fur-to u

de

'Y

du dragon, obfetvations qui

s

accordent avec

l'hypothefe

de

l'aberrarion fans- tenir cornpte d

au•

cune c

hofe p

our la parallaxe , au:ffi bien d-3ns fes.

conjonél

:io.ns.

. que dans fes- oppoútions

~u

foleil.

Lorfque

M

.

Manfre.di

~eut

appris la decouv.ert

de l'aherration,

il pub lía d

es obfervations qu'il avoit

faire.s,

aide de

M.

Zanotti , fur les différences d'aí:.

ce~fi.o ?

droite

e

nt~e

différentes-c!toiles,

d~

Bononimjl

S

ct.e.nttc:-rwrt

&

A

rtt.um

lnjlituta

tnque

A

cad~mia

Com–

mentani.

1731.

in-4°.

pag. :599·

Il

avoit ob{ervé–

que la

pllls grande différence d'afcenft:on dtoite

a_

voit

lieu quand · une des

éto-ilts

étoit en coujoncr

non

&

l'autre en oppo1iti0n,

&!.

la plus perite diffé-.

r.en

-ce fix mois api"es; ce- qui eft d accord avec Ja:

théo

rie de l'abcrtation.

Les

obfervatlons donnée

par

M.

Horrehow,

Copernicus "t.riomph.ans

,-

H-afniee ,

1727, y font contraires, & -- ine paroiífent

abfuln~

rnent dé.feélHetlfes.

·

·

..

Lorfque les obfervations de

M.

de la Ca-ilte

pa- -

1

rureat,. o:n crut s'appercevoír -que les harrtenrs mé- '

nidienne-'s de fyrius

indiqu oic;n~

\.me paraila.1:e·

art-'

nue11e ;- e-n

effet on voitque les - drfiances

au

zenírh

obfervées au Cap avcc

un

fefrem: de

fix

pieds ,

étoient plus- perites at1 '1J10ÍS

de

janv,ier d environ

· qu'aa rnois dejttillet

Aflr. Frurd: ¡rage

'73,

·t!)o

;mai~

ces obfervations de fyrius ne vont que de

1'

' té

175

r

a

l'hiver fuivant; il P-eut

y_

ay_oir en quelque caufe

locale qui ait produit dans ces

obferva~ions

des

différences de

8" ;

en effet

•M

-de

la

Cqille aux

rnois de juin

)&

da

juillet 1761,

&

au ·mois· de

janvier

176

2,

fit un grand nombre d'obfervations de

fyrius

a

Paris,

&

je vois dans fon

Journal

manuf–

crit légué

a

l'acad

1

mie de Paris, que ·ta hauteur

de fyrius étoit 24Q 44' 15'' e

n h

iver,

&

24° 44'

12u ; en été :- la différence q

'e.fi

que de

2 11

..;,

&

elle eft contr?in

a

reffet de la

~ralfax:e

; auffi M.

<le

la Caille

<Y

écrit

en

marge de· ces oofervations

ces mot--s ':

lL

faudroif

que

"Les

variations des refrac–

tions fujfent plus forces que de

"

1

7

,

paree q.u'en effet

ú

l'on fuppofe que la réft'aél:ion aít augqJenté en

hiver un peu- plus que dans )a table de M. de la

Caille, on trouvera le ·m

eme

hauteur dé fyrius en

hiver

&

en 'té.

Les

abfer~

tons fa.ites en Angleterre , font éga–

lemeHt COntrai-res

a

J'hypothefe de Ja ·parallaxe

annuelle de fyrius; M. Bcvis m'a fait voir

a

Londres

au mois -de mars 1763 , une fui te de

4

5 hauteurs

rnéridiennes de fyrius, pnfes au mural de 8 pieds

qui eft

a

l'obfervatoire royal de Greenwich; ces

hauteurs ont été réduites au premier janvier r76o;

&

l'on

y

a employétoutes les correél:ions néceífaires

ponr le changement des réfraél:ions ,

&c.

Ces ob.

fervations ne s'écartent janrais ere plus de 3 ou 4

fecondes de la moyenne,

&

les perites différences

qu'on y remarque ne m onr paru avoir aucun rapport

avec la parallaxe annuelle. Si

la

plus brillante de

toutes les

étoiles

n'a aucune para !laxe, il n'y a point

d'apparence

q~;1'on

en découvre dans les atltres

étoiles

q1li fonrfans doute beancoup plus él'oignées.

Méth:ode pota reconnoÍtre les étoiles

&

les conjleLLa.

tions..

Les noms qu'on·a donnés aux différentes conf–

te llatioñs foñt arbitraires,

&

n'ont pre(que aucun

rapport aux figures que préfentent aux yeux ces

conftellations; cependant comme on ne fauroit en–

tendre les livres d'aftronomie,

&

faire ufage des ob–

ferva tions fans employer les noms qui font res;us ,

il eíl: n 'ceífaire d'apprendre

a

rapporter ces noms