Table of Contents Table of Contents
Previous Page  906 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 906 / 960 Next Page
Page Background

ETO

l'itoíle,Efon~longation

ou lalongitude de

t:üoile

fti.oins

celle du fole1l, on aura la par-aU-axe-en latiwde pour

un momenr donné,

p.

fin.

L.

cof.

E

qui {era: a€1ditive

a

la latitude vraie' tant que

l'étoile

(era

plus pres de

l'<>ppofition que de la c:onjonétion. Quand on aura la

plns gr·a-nde paralla ·e en

lt:~tit=ude

qui eft

p-.

fin.

E,

il

fuffira de •la multipli·er par le cofious de l' élongaE-Íó1'

ponr a'V.ctit la pélraUaxe aéluelle· de latitude pour un

momerlt q ueJconque.

'

.....

La pa..r-alla.x-€ de longitude fe

qétermine~a

par les

meme~

principes,

&

avec- la meme facilité. Nous

conúdérerons d'abord llne

étoile E

,fig.

13 ,

fituée dans

le p ·an menie de l'écliptique ou de t'orbite de la rerre

..A

FBG;

loit

ABC

la 1igne

~'ottl'on

compre les longi–

tudes, J'angle,ESC la longitutle de

l'étoile E

vue du

fo leil

S;

fila parallaxe

A ES

efi de

1

o'', la longitude

de

l'étoiLe

paroitPa plus p-erite de

10 11

dans la

premien~·

quadrt~tur.e

,-·!a

t€rn~

étant en

A,

&

plus grande de

Id'

da ns l .qua 1rarure fuivance, la terre étant e!'l

B.

Si la

paraHa~xe

A ES,

qui a pour bafe le ·finus r-otal

.AS ,

vient enfuite

a

avoir pour ba fe

le

ún lls

DH,

elle

~i~i n uera

dans la meme proportion ) t

30d

de l'oppo-–

fitton

F

lefinus

liD

é ranr

la~ móitié

ele

SA,

la parál–

laxe ne. fera plus q ue 5" ,

&

en génér4l elle -croirra

CO ·nme le fi'1nS de la diftance

a

l'oppofition,ou comme

l e finm de l'Jlo¡¡¡ b'ation; ainfi la,p:ualla"e en longitu–

d e fer.1

p.

fin.

E;

fi do ne o n décri c un demi-cercle

HI

K~

fig.

d.

dont le demi-diametre

CK

foit de

1

o

11 ,

&

q lt o n prcnn e l'arc

ID

égal

a

¡·~Iongation

de

Fétoile·,

le

íinns

LD

ou la port1on

CM

du ra yon exprimera la

parallaxe en longitude; cela fuppofe, comme-

je

l:~i

?it.,

que

I'étoite

E

foit fitu ée dans le plal'l de

l echpttq\1e.

.

Si

l'étoile,

au li eu d'etre dans le plan de l'écliptique,

étoit relevée

an-deíli.ts

du plan, il n'y auroit

qn'a

abaiffer de

l'éto ile

un e perpendi,culaire fur le ·plan,

&

choifir le p0int

E

O tl

tombe la perpendiculaire ,

on dira du poinr

E

la meme chofe ,

&

1'étoile

fera fu–

jette a\lX mE- mes apparences qu e le point

E'

quant

a

la longitude rapportée fur l'écl'i'ptiqite ; mais fi l'on

veut confi.dérer

l'dfet

de ra ·parallaxe dans la région

de l'

étoile ,

foit

O

,jig.

14,

lervrai lieu de 1'

étoile

qu'il

faut concevoir relevé

au-éleífu~

de la figure on du

plan de l'écliptiq ue ,

&

r épondant perpendiculaire–

ment fur le point

E

ott tombe la perpendiculaire

OE,

la difiance

S.E

qui efi la meme que dans la

fig.

'3.

eft

plus perite qu e

la

v raie difianceabfolue SO de

l'étoile

dans le rapport du cofinus de la latitude ou de -l'angle

ESO

au finus total; ainfi la parallaxe de

l'étoile

O

prife de droite

a

ganehe

Oll

d'occident en orient, {era

plus petite que la parallaxe du point

E;

mais elle fui–

vra les memes proportions da ns fes accroiífemens :

fi

done on appelle

p

la parallaxe abfolue de

l'étoile

fi–

tuée en

O,

on aura pour la paraltaxe en longitude

~~~~-E;

quand

I'é.tÓile

paroitra en quadrature, fin.

E

fer a égal au rayon que nous,prenons toujours pour

u nité,& l'on aura la plus granefe parallaxe en Iongitude

~of:I.;

ainfi la parallaxe aéluelle p.our une fituation

donnée efi égale

a

la plus grande parallaxe ffil.lltipliée

par le finus. de l'élongation.

Au moye n des deHx formules précédentes, il eíl:

aifé de démonrrer que les

ftoiles

paroilfent décrire

une ellipfe par l'effet de la parallaxe. Soit

C

,jig.

1.5,

le vrai líe u del'

étoile,

vu du centre du foleil,

CO

la

plus grande paralla;xe en Iatitude

p.

fin .

L.

qui a lie1.:1

dans les fyfigies,

CH

ou

CK

la plus grande parallaxe

en longitude mefurée fur un grand cercle égale

a

la '\

parallaxe abfolue qui a lieu dans les quadratures ,

lB

point

Ha

l'orient dans la premiere quadrature, puif–

que trois mois apres fa conjonaion la long1tude de

l'étoile

eR la plus

~rande .

Dans les autres tems de

l'année

l'

étoile

par01tra en un point

F, {a

parallaxe

de longitude étant égal

a

CK.

fin.

E,

&

fa para!-

E.

T

O

l~e· de latitud~

FM

ou

CG

égale

a

CQ

cof.

E;

de

la

i1

iUit que le p.omt

F

eft fur la

circonférence ~

d'une

ellipfe

~ont. e¡~

efi le

gr~d

axe,.

&

CO

le petiJ: axe;

Gar la propnere de l'elhpfe ·eft que

les

abfciífes

CM

étant les finus de

1 )

0

,

3o

0

, .

&c.

pour le¡rayon

CK

~

les

ord~nnées

A E

font les cofinus des memes

ares pour le rayoa

cq.

Les deux ellipfes q ue l'on voit dans la

fig.

10,

(onf celles que arB:urus

&

fyrius · doivent paroitre

décrire en vertu de la parallaxe , en fuppofant que

la parallaxe abfolue de chacune de ces

étoiles

foit

~gale

au ?emi-axe de l'ellipfe qui la repréfente , la

hgne

~onzont a l e

.sA

~ft

parállele

a

l'équateur,

&

ces elhpfes fonr dtfpofees de maniere

a

fa.ire voir

pot~r

chaque mois de l'année dans quelle proportion

la d1fféren-ce d'afcenfion droire

&

de déclinaifo n entre

ces deux

étoiles

devroit paroitre d.üférente, fnivant

les divers tems de l'année , e,n vertu des loix de la

parallaxe que nous a vons expliquées.

Si une

étoile

étoit fituée au pole meme de l'éclipti–

qne ' la .parallaxe de la titude feroir toujours égale

a

la. parallaxe abfolue , égale

a

l'angle

A PS

,

jig.

12.

&

l'~llipfe

de la parallaxe devie ndroit un cercle.

Daos cecas, la longitude apparente de l'

étoi!e

feroit

toujours égale

a

la longitude du foleil;foit

P,jig. '7·

le po le de l'écliptique otÍ le poi-e du cercle

.ABCD

que la terre décrir

P

a

ou

P h

la valeur de

lapa~rallaxe abfolue; la terre étant en

A,

vena

l'étoile

en

a

1e plus pres du point

e

de l'écliptique oh répond

alors le foleil, · puífque la latitude de

l'étoile

efr tou·

jours..la plus petite q ua nd elle efi en conjonaion ;

de meme quand la terre

{era

en

B,

l'étoile

paroitra en

b,

ré.pohdanrtoujours au point del'écliptique oppofé

a

celui oü efi la terre'

&

par ce moyen elle paroitra

décrire le petit cercle

ah e

autour du pole de {'éclip·

t-ique d(\nSl'efpace

d'~m

an; c'efi ainfi que les ellipfes

de la

fig.

16.

s'élargiroient

&

deviendroient des cer·

eles, fi les latitudes de fyrius

&

d'aréturus aug-

mentoient jufqu'a devenir de 90°.

_

Thyco-Brahé obfe rva

l'étoile

pelaire ave·c foin en

divers t ems de l'année,

&

n'y trouva aucune diffé..

rence , Kep.

Epit.

afir.

493 ;

il étoit prouvé par-la

que la parallaxe annuelle de

l'étoile

polaire n'étoit

~as

de

3d'.

Le P. Riccioli obferva enfuite des hau–

teurs de fyrius trois inois avant

&

trois

mois 2pres

l'oppofition,

&

il n'y remarqna aucune altération,

A

lmag.

2.

425;

mais quoiqu'il cr(h qu'une différence

de

I

0

11

devoit etre fenfi.ble dans fes obfervatÍOnS, il

me paro!t qu'elles n'étoient pas auffi exaaes qu'i(

le croyoit, car il

y

a au moins 26

11

de différence

entre les haureurs de fyrius

printems

&

en

au~

tomne.

M. Picard dans fon

Voyage d'Uranibourg, pag.

t!J.

en rapportant les obfervations de la hautenr du

pole

qu'il

y

fit en

1672.,

dit que hors le tems auquel

on

peut prendre les deux hauteurs méridiennes de 1

¿..'

loile

polaire il n'y a pas grande ftLreté

a

s'en fervir

pour obferver la hauteur du pole, paree que d'une

faifon

a

l'autre cette

étoile

fouffre cerraines variations

que Tycho n'avoit pas remarquées

&

qlte j'obferve,

dit-il , depuis environ ·dix a-ns ; quoique 1'

éboile

po–

laire s'approche du pole de

20 11

chaque année

~

il

arri ve néanmoins, fuivant M. Picard., que ve-rs le

mois d'avril la l:tauteur méridienne

&

inférieure de

cette

étoile

·devient

moindn~

de quelques feco.ndes

qu'elle n'avoit paru au folílice d'hi ver précédent ,

a u lieu qu'elle devroit &tre plus grande de 5"; qu'en–

fuite aux mois d'aoút

&

de feptembre .fa

haut~ur

méridienne fupérieure fe trouve

a

peu-pres telle

qu'elle avoit été obfervée e'n hiver

~-

&

meme quel–

quefois plus grande,

GJUOÍqu'elle

dt'tt e rre diminuéct

de

IO

a

I) ;

mais qu'enfin verS la fin de l'année

tout fe trouve compenfé.

Qa'il me foit

peJtm~

de remarquer

ici

par avance,