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ELE
}anvier, on fera bien de les prodiguer dans !es bof–
q uets d'au tomne .
La troifieme efpec e habi te l'ile de Ceylan
&
quel–
ques autres parties des Indes, cet arbre demande la
{er re
chaude :
fi
o n l'y foi gne convenablement, on
peut le fai re a tteindre
a
la hauteur de huit ou neuf
pieds.
e
M. Le
Barorz
DE TsCHOUDI.)
ELBE, (
Géogr.
)
grand :fleuve d'Allemagne,
lequel a (a fourc e en Boheme , dans le cercle de
Koniggratz, aux monts des Géams, qui féparent la
Boheme de la Sil ' fie,
&
fon embouchure dans la
mer du Nord, a dix-huit milles
d~
Allemagne, au–
deíious de Hambourg. Poiífonneux des fa fo urce, il
a encore t'avanrage de fe trouver déja navigable at.t
bont
d~un
cours de dix a douze milles : des barqnes
de toute efpece le montent
&
le defcendent au grand
profit des di vers pays qu'il arro[e; ces pays [out la
partie feptentrionale de la Boheme, la Mifnie , la
Saxe proprement dite,
~a
principauté d'Anhalt, le
duché de Magdebourg, la vieille Marche de Brande–
bourg , les duchés de Lunebourg
&
de Mecklen–
bourg, Hambourg, Altena
&
Gluckíl:adt.
ll
fe
gro:ffit de nombre de rivieres, formées elles-memes
par d'autres,
&
fait
con~ '
quemment pénétrer
{¡
s
hienfaits, loin au-dela de fes bords, fort en avant
<lans les terres : c'eft ainfi que recevant la Moldan
&
l'Egra en Boheme, la Mulde
a
Deíiau , la Saale
a
Barby, le Havel proche de Havelberg, l'Ilmenau
a
\Vinfen,
&
la .Sror au-deífous de Gluckíl:at, il
communique par la premie re avec Prague, par la
feconde avec Egra, par la troifieme avec l'intériel.!lr
de la Saxe, par
la
quatrieme avec Halle
&
la
Thurin–
ge, par la cinquieme avec tout l'éleB:ordt de Bt·an–
debourg, par la fixieme avec l'inrérieur du duché de
Lunebourg,
&
par la feptieme avec le Holfrein. La
marée monte dans
1'
ELbe
jufqu'a vingt-deux mili es
au-deífus de fon embouchure,
&
tient , comme en
fufpens, le cours du fleuve, l'efpace d'environ cinq
heures. Les plus gros vaiífeaux marchands parvien–
nent avec leur charge complette jufqu'a un mille au–
d eífous de Hambourg ,
&
la fe mettant a l'ancre ,
ils s'allegent pour pouvoir naviger jufqu'au port de
la ville. Daos cet endroit, la largeur du fleuve eft
tres-confid 'rabie ; nombre de petites !les s'y trou–
vent, auffi-bien que des bancs de fable par multitu–
de :
&
c'efr dela jufqu'a la mer que le magifrrat de
Hambourg n'épargne ni foins ni argent pour donner
de la fur eté
a
la navigation de
1'
Elhe.
Les ponts les
plus remarquables qui foient fur ce fleuve , font
ceux de Dresde, de Torgau, de Deífau
&
de Mag–
debourg.
(D.G.)
ELCANA,
e
Hift.
facr.
)
de la tribu de Levi ,
pere de S!imuel,
&
mari d'Anne, étoit de Ramatl;¡a,
du canron de Sophim. En allant a Silo ou étoit l'ar–
che, il confoloit fa femme qui gémiífoit de·fa ft ' ri–
lité. Les
1
rmes
&
les vreux d'Anne mériterent que
Dieu leur donnat un fils, qu'ils offrirent au
S
igneur.
11
y a encore du
m
"me nom un petit fils de Coré,
un premier minifrre du roí Achaz, deux lévites
&
q.uelques autres.
ELDAGSEN
ott
ELDAGSHAUSEN,
e
Géogr.)
petite
ille d'Allemagne , clans le cercle de baífe
Saxe, d_ans l'éleél:orat d'Hanovre ,
&
dans la princi–
pauté de Calenberg. Elle eíl: ancienne
&
faifoir jadis
partie du comté de Hallermunde : elle avoit des murs
&
des foffés; elle avoit jurifdiél:ion criminelle
&
ci–
vile'
&
elle donnoit fon nom a un certain diíl:riél:.
Ces avantages
{ont
a-peu-pres tous perdus pour elle
aujour.d'hui: il ne lui reíl:e que fa jurifdiélion civile,
un
long proces avec le bailliage de Calenberg au fu–
jet de la criminelle,
&
200
&
quelques maifons.
(D.G.)
ELEAZAR,
e
Hift.facr.)
troiíieme fils d'Aaron,
&'fon
fucceffeu·r
dans la dignité de grand-pr "tre.
ELE
781
omb. XX_,
2_6'.
Le fouve rai n ponti.ficat demeura
dans fa famtlle Jnfqtt'au tems du grand-pr tr e Héli
qui étoit de la fam.ill d'Irhama r. (
+ )
,
ELEAZAR,
e
Hij!. facr. )
fils d-Abinadab
a qui
l'o~
confi a la
ga r~e
de
l'arch~
.dt_t Seigneur', lorf–
qu ell e fut r envoy e par
les
Phlldhns. L' 'criture dít
qu'on confacra
E Lé.ztar
pour etre le gardien de l'ar–
che du Seigneur, fuit que cette con{;' cration fut une
fimple defl:ination a cet emploi' ou qu'on 1ui donnat
l'onélion facerdotal e ' ouqu'on l'obligear a fe purifier
pour r ecevoir chez luí ce d ' po t facr é. (
+)
ELEAZAR, (
H ifl. facr.)
fils d'Aod> frere d'lfa1 ,
un des trois braves, qui traverferent aYec impéruo–
íité
le
camp des ennemis du peuple de Dieu, pour
~lle_r
quérir au roi David de l'eau de la citerne, qui
eton proche
la
porte de Bethléem. Une autre fo is les
lfraelites' faiíis d'une frayeur fubite'
a
la vue de i•ar –
m~ e
nombreufe des Philifiins, prirent lachement la
ñ11te,
&
abandonnerent David.
ENa{ar
feul arreta
la fureur ,de,s ennemis ,
&
e~
fit un fi grand carnage,
que fon epee fe trouva collee a fa main. (
+)
ELEAZAR , (
Hijl.
{acr.
)
furnommé
A.uran
ou
Ab.arorz,
frere des Macchab 'es, étoit le dernier des
cinq fils de Mathatias. Dans la baraille que Judas
lí–
vra
a
l'arm e d' Antiochus Eupator,
Eléa{ar ,
apper–
c vant un éléphant plus grand
&
plus richement en–
harnaché que les aun·es,
&
s'imaginant que ce pou–
voit et;e
el~ti _ du
roi'
ré~olut
de fauver fon peuple;
&
de s acqnenr un nom tmmortel;
l.
M aa. vj,
44•
Il
fe fi r done jour
a
travers les plus épaib bataillons,
fe coula fous le ventre de l'éléphant,
&
le tua
a
coup d'ép ' e; mais ayanr été accablé fous le·poids
de !'animal, il fut enfeveli fous fon propre triomphe.
On eíl: partagé fur l'aélion
d'Eléa{ar,
&
le motif qui
l'y a porté : les uns l'accufent d'a voir été lui-m"me
caufe de fa mort par un motif de vaine -gloire ; les
atares, avec plus de raifon, louent fon ailidn comme
l'effer d'un courage héroique. C'eft en effet un ci–
toyen qui s'expofe a un grand péril pour le falut de
fon pe':lple '· mais non a '-lne mort ,;éritable' puifqu'i!
pouvon arnver que la bete tombat de telle maniere
qu'il eCu le tems de fe retirer.
Il
y auroit plus de dil.
ficulté fur le fecond motif que récriture femble lui
attribuer, qui éroit
d'acquérir un nom immortet;
mais
pour juftifier l'exprefiion ,
il
n'eft pas néceffaire
qu'Eléa{ar
ait été pouífé formellement par ce motif
il fuffit que fon aélion dC1t lui acquérir un grand
no~
chez la poftérité. (
+)
ELEAZAR '
e
Hijl.
facr.
)
l'un des principaux doc–
teurs de la loi chez les Juifs, qt.Ü fouffrit la mort dans
la perfécntion d'Antiochus Epiphanes. Ce prince
voulut l'obliger de violer la loi, en mangeant de la
chair de porc; mais ce vénérable vieiliard lui ayant
réíiílé courageufement, Antiochus le fit cruellement
fouetter. Ceux qui étoient préfens , touchés d'une
compa.ffion injufie, propoferent au faint martyr de
feindre de manger des viandes ·mmolées aux idoles,
pour s'arracher au fupplice; mais
Eléazar
eut hor–
reur d'un tel confeil ,
&
refufa de conferv er fa vie
par cette lacheré críminelle;
&
les bourreaux ayant
continué de le tourmenter , il expira entre leurs
mains.
11.
Mac.
vj,
19
.
e+)
ELEAZAR'
e
Hijl.
facr.)
fils cl'Onias premier'
&
frere de Simon, furnommé le
Jujle
,
fucc éda
a
fon
frere dans la fouveraine facrificature , paree qu'O–
nias, fon neveu , éroit encore trop jeune pour l'e–
xercer. Ptolémée Philadelphe, roi d'Egypte, luí en–
voya cent mille Juifs qui étoient captif! dans fon
royaume,
&
le pria par des lettres obligeantes, ac–
compagnées de ricbes préfens, de lui communiquer
les loix des Juifs. Ce pontife lui envoya
LX
rn
fa va ns
de fa nation, qui traduiíirent la Bible d'h 'br eu en
grec;
&
c'eft la
verjion
qu'on nomme ordinairement
des
S
eptante.