Do r
banc caché,
&
n'ont riena craindre; mais les voient–
ils
les deux:
a
la
fois'
a
lors
ils
fon fur le banc
m
~m
,
&
le
p~ril
eíl
al·
porte.
(D.G.)
M R
T, (
Ge.ogr.)
en latín
Domfrontium ,
Caflrum Domni -fiontLs,
ville en Paflais, au cantoo
du
Bocage
a
u pays de Houlme,
a
1
extrémir' des
diocefes d'Avranche
&
de Bayeux. Elle tire fon
origine d'un chftreau batí fur un roe efcarpé au
XIe
ftede par Guillaumc, comte de Bellefme, daos le
P
rche.
Domfront
fut nni dans le
XIIIe
íiecle au comté
o'
Alen~on.
11
ut
affi~gé
&
pris par le maréchal de
Matignon en
r
574·
Henri
l
s'en rendir ma'itre fur les
ligueurs en
1590.
Domfront
difpute au Mans la nailrance du célebre
dotl:eur ourte uiífe' que le roi fit fon aumonier'
&
nomma éveque de Paris en
1420.
Mais ce grand
homme n'ayant pas voulu fe foumettre au roi
a'
An–
gleterrc
~
maltre de Paris, fe retira
a
Gene ve, dont
il
fut
éveque en
1422.
Thomas Cormier , rédaél:eur
du code Henri, 'toit de
Domfrom.
M. Langlois,
évéque de
Se
z fondateur du college de Seez
a
Pa–
rís, étoit de la Baroche pres de
Domfrom.
Le P.
Taffin
fi
diílingué parmi le
b
1
0
' diétins pour fa
{cience
&
fa pi ' t' , eíl: natif de la paroilre de Lon–
Jay,
a
deux líeues de
Domfront.
Nous
lui
de ons
le norweau Traité e DipLomatique en
6
vol.
in-4°.
Les Eudifies o nt le college
&
le
{¡'
minaire établis
a
la Briere, hors la ville. (
C)
DOMfNATEUR,
Dvmmator,
f.
m. (
Gram.)
qui
domine, qui cxerce un
e
mpire fupreme. Les
Do–
minateurs
des nations.
e+)
DOMI
ATION ,
dominatio,
f.
f.
e
Gram.)
ero–
pire , pouvoir , autorité fupreme: ce conquérant
étendit
fa
domination
jufqu'duX extr
11
mirés de l'Afie.
'eíl: une
domination
tyrannique :
il
ne voulut plus
vivre fous
fa
domination.
(
+ )
DOMINER,
v. n.
e
Gram.)
comrnander, avoir
u n
empire abfolu fur quelque chofe. Alexandre
do–
mina
fur l'Aúe. C 'eft
un
homme qui aime
a
do–
mLner.
L'efprit impérienx: , ou de domination daos les
p rinces , dans les peres, dans les maris
&
daos les
ti
m
mes , annonce toujours, o
u
pe
u
de g 'ni e, o
u
pe
u
de ven u . Les empereurs laude, Caligula,
N
'ron
afpiroient au defpotifme ,
&
ne parlo1ent jour
&
nuit que de leur prérogative
qui
les mettoit au-deíli.1s
d es loi,· di\'ines
&
humaines. Au contraire, les fages
&
les favans·, tels que les empereursTrajan
&
Marc·
.Aurelle, Louis
XII
&
Henri
IV
rois de France,
&c.
n'ont cherché daos leur raog, qu'a prouver par des
faits authentiques qu'ils refpeél:.oíent les loix, &q u'1ls
n'afpiroi nt, comme le roi odrus, qu'a la gloire de
fe facrifier pour le bien publíc. Peu jaloux de leurs
avis,
il
exig~::oient
dan leurs confeils que toutes les
atli:lires fuffi ·nt décid
1
es fui vant les regles de la juftice
la plus fcrupuleufe'
e'
íl:-
a-
di re
a
la pluralit
1
des
voix. On
J
eut confulter fqr 'cet arricle le deuxieme
volume d s
difcours lzijloriqu s, critiques
&
poLitiques
fur
Tacite,
traduit de
1
Anglois par Th. Gordon.
(V.A
L.)
D
1ITIE
e
FL
I
)
Hijl.
Rom.
fils de
y
ef-
pafi n
T
frere de Titus' fut leur fuccelreur
al
em–
p ir .11 naquit dans une maifon qui depuis fur chan–
aée en un temple confacr
1
a
la famille des Flaviens.
b
on 'ducation fut fort n
1
gligée , il pa!fa fa jeuneífe
daos la crapule
&
l'infamie. Il
1
toit
a
Rome lort'que
itellius n goc;ioit la pai ·a ec Vefpaíien. Les
{¡
1
di–
tieu"X
1
obli er nr d
f¡
auver au capitoleavec on on–
cle abinus
&
1
s partifans de fa maifon qui périrenr
daos l'incendi u temple de Jupiter, oit ils s'eroienr
r ' ueié .
Dor
itien
fut pr
l(er
1
des flammes par les
foin de elui qui pr 'íidoit au
{¡
n·ice du temp e · ,.
pour
f
d rob rala ur ur du peupl , il fe déguifa
D O
7
en prétre
d'Ifi
&
C
retirad ns une métairi juf, u·–
ce gue
l~parti
de Y1 ellius rurdt..rrui r.
• qn
JI
parut
en pubhc
~
on le .a.lua
u _ar
1
fut non,ml.!
pr~·eur
&
onlul fans en t,ur
l
ton tion ·
il
n' ta de
t
n
nouveau pouvoir que pour enk er dts fen1me
a
1
urs maris,
&
entr'autre Domiüa Lon ina
qu"i
ti
entrer daos fon lit.
ll
mena une vie obf ure ran q ue
vécut fon pere '• q totqu'it
tih
nomm'
1
to's
conful,
il
n'en eut ni le pou,·oir, ni la ca ci
e.
to–
:íible
a
Ce meprÍS,
it
'0U
tt
S
appliquer
a
la
po
1
•
e,
comme il n'a oit aucun talent,
il
achetoit
a~
pro–
duél:ions des po · tesfam 'tiques q:.úlr citoit comme
res
propres ouvrages. Aprcs
l·
mort de fon pcr ,
11
fo uffn r impatiemment la dominarion de fon frere
qui, pour adon ir fes regr ts,
1
nomma fon olle..
gue
&
fon fucce!feur · raot de bomés ne
le
rendir nt
que plus ingrat.
11
trama plufieurs confpiratioos qui
fu~ent.d
1
couverte3
&
prévenues.
a
haine pourfui
it
Tnus ¡ufques dans le tombeau : illui r fufd tous
les
honneurs funebres,
&
ne
lui
defcra que le' ain titre
de dieu. Des qu'il crut tout pou oir,
il
o(a
tomen–
freindre: il répudia fa femme Domitia dont tl a oit
un fils,
&
la reprit quelque tems apres par incon–
íl:ance. Quoiqu'il .
fl1t
incapable d'affaires ,
íl
e reti·
r oit pendant une he ure íous prétexte de aquer aux
foins de l'empire ; mais c'étoir pour s'occuper
a
prendre des mouches qu'il percroir de coups d'aiguille.
Quelqu'un ayant demandé íi Céfar étoit feul, on lui
répondit: il n'y a pas meme une mouche avec lui.
Dans le commencement de fon regne ,
il
dicha de
gagner l'affeél:ion du peuple par la magnificence des
ípeftacles. Les édifices publics furent r
' tab
is
&
il
en fit coníl:ruire de nouveaux. Les farceurs n'eurent
plus le droit de jouer fur des échafauds; ce fut dan
des maifons paniculieres
qu
il
exercerent leur arr.
11
fut défendn de mutiler les enfans pour en faire de
eunuques. La culture des terres éroit oég
1
igée,
&
chacun aimoit mieux avoir des vignes.
Il
fit
un édit
qui défendit d'en planter de nouvelles'
&
meme
il
en fit couper une grande quantité en Italie
&
dans
les provinces. La jufiice fut adminifirée avec autant
de défintéreífernent que de lumiere: les juges
cOT–
rompus furent{évérement punís.
I1
décerna des
pci..
nes contre
l€s
aureurs des
lih
lles diffamaroires. Les
rangs ne fment point aonfondll dan
les
fpeétac es,
&
chaque citoyen fut placé fuivant fa conditiOJl. Un
fénateur fut dégradé , paree gu
11
favoit trop bien
danfer
&
contrefaire les baladins. L'ufage des litieres
fut interdit aux: femmes impudiqu s
qui
furent auffi
priv
1
es dn droit d'hériter.
ll
re
trancha de la lifte des
juges un chevalier Romain qui, aprcs aYoir accufé
fa femme d'adultere , avoit eu la lacheré de la re–
prendre.
Il
eAtreprit auffi la réforme des ierges
vefiales , dont une nommée
Comélie
fut enterrée
toute vive, apres avoir été convaincue
d'
tre re–
t ombée dans une faute dont elle avoít déja obtenu
le pardon.
ll
avoit tellement en horrt!ur l'effuíion
du
fang ' qu
íl
voulut mcme emp cher d'¡mmoler des
breufs.
Il
montra beaucoup de deíintéreífement daos
fa jeuneífe
&
daos les premiers jours de fon r gne.
I1 récompen oit magnifiquernent fes domefiiques
pour les empecher de ríen recevoir des étrangers. I
r efufa conílamment les ucceffions
qui
lui ·toient
J
'guées par ceux qui laiífoient des enfans,
&
il par–
tagea aux ieux foldat plufi l.! urs terres délaiifées
qu'il avoit le droit d s approprier. Ses ices long–
tems cachés dan
(on
e ur fe répandirent au-dehors.
La cruauré fe rnanifefia en lui avant
1
avarice :
iJ
fi.t
mourir un d1fciple du pantomime París
a
qui
i1
re–
prochoit une parfaite relremblance avec fon maJtre.
De pere de am'lle furent égorgés fur
les
pr
ltex–
tes les plus frivoles. Ph íieurs
í
na<eur
&
p rfonna–
ges confulaires furent envoy
1
S
a
la
mort
fur de fim
4
ples foupcrons. M tius Pompotianus ,
a
qu· le d vins