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V

peu

PS

ou Bacchus croit une abl· e

une froide

íing

r

~

ol

ola

jam

is dü

rél

íf

r.

Sans

dou

e l

boo gofu

T

le

bon feos

an

rounen '

ue

pour

des

g

ores

de

po~íie

dont

la

torme n'eíl

·

la

p

ru,..l.!, & dont

la

beauté

réell ~

e

daos

le

on

1

le

po.: e

e

tran(porre en id' e d ns des pays

&

daos de!!

rrms

don

e

culre

les mreurs

les uf2-

ges o'e,·i

or plus,

íi

tour ce

efr plus fn·orable

a

1

dcífein

& ...

l'etfc.t

qu

il

fe

pro ofe: par

em

>le il

n

efi

p_lu

d'uíacr'- que les pocres hanlent

íur

la lyre

ans une

{¡·re

o

1

daos un efim · mais

{i

pourdonner

fe

chants un caraéter plus augu

, ou un air plus

oluptueux ,

le

po .

te

fe fuppofe la lyre

a

la main '

&

couronné de lauriers comme

Ale'

e,

ou de fleurs

commc

nacr

1

on, certe fic.tion era rec;ue comme

110 ornement du ableau; mais imiter l ivre!fe fans

a utre but que de reírembler

a

un homme ivre' ne

chanter de Bac hus que

1

étourdiffi ment

&

que la

fureur qu'il infpire,

&.

aire un po me rempli de ce

délire infenfé; a quoi bon? quel en eíl: l'objer. quelle

u tilit

1

ou que! agr ' ment r

'tul

re de cette peinture

?

L e

La

ins ux-mcmes, quoique leur culte fut celui

des Grecs, ne refpe oient pa a!fez la fureur bachi–

que pour en eaimer l'imitation;

&

de tous les gen–

res de poéfie , le

dithyrambe

fut le feul qu'ils

d

' dai–

gner nt d'imiter. Les lcaliens moderncs fonr moins

graves , leur

im.agina.tion finger.:Jfe

&

imita.trice

ponr

me fervir de l'e ·p reffion de Montagne, a voulu ef-

ay r de tour; ils fe font ex rcé dan

la po

~ íie

di–

thyrambique,

&

penfent

y

avoir excellé. Mais

a

vrai

di

re,

e'

ea

quelque chofe de bi n facile

&

d bien peu

j nr

1

r ífant, que e

qu'ils ont fait dan

ce genre .

Rien certainement ne reífemble mieux

a

1

ivreífe ,

ue le ere tr des Bacchantes d Ange Politien dans

ía

fable d'Orphée · mais quel m 'rire peut-il

y

avoir

a

dire en vers:

le

VC/IX

boir

.

Qui

veut boir

?

L a

mo1zt

tgne

toume, la tAte me tourne .

J

e

chaneel

.

le yeux

dormir ,

8• .

?

L2

vénté

la reíremblance n efr pas le but de

l'i–

m itation, elle n'en

ea

que le moyen;

&

s'il n'en ré–

f ulte aucnn plaifir pour les fens , pour l'efprit o u

p our l'ame,

e'

a

un badinage infipide'

e'

ft

de

la

p eine

&

du tem perdus.

Nos anciens poere

du t ems de R onfard, qui

faifoient gloir de parle r Grec en Franc;oi , ne man–

quer nt pas d'e.Oayer auffi des

diclzyrambes;

mais ni

n o ere langue ,

ni

notre imagination,

ni

notre gottt

n

fe fon t pr "t

1

S

a

cette doéte extravagance. Nos

chanfonnie rs au lieu de I3ac hu , ont pris pour leur

h

~ros

r

1

goire, perfonnage idéal, dont le nom a

fait la ortune,

a

a

u

fe

qu

il

rimoit

a

boire.

Mais nous

n'avon

jamais attach

1

aucun mérite férieux

a

ces

c han(ons n ' es dan 1

i

reífe

&

dan

la gaiet'

de

la

t abl

quoiqn'il

y

ftt prefque toujours de la verve ,

un

to~1r

riginal ,

de

trait d un badinage ing

1

-

nieu ·.

Voy(~

HA

O

,

uppl.

(lv1.

MARMONTEL .)

§

[

l E

f.

f.

fo[t

ia. minuta, (turne de B!zfon.)

fa~

<¡ni ne doit a\'oir que le quart de fa largeur or–

inair

>;

elle

a

ordinair "mebt en la partie fup, rieure

t::

1'

e

1

1

S

pi

ce

qui

fe

tTOUV

nt delfous font

ir

s, baitt'es.

1

oy.

l.c

pi.

1V. fiJ·

.

d Bl.1(on

daos ce

upp',,.. nt.

Dil'{~

fe dit

auffi

de la meme

t

e qui

mb1e foutenir un chef.

Poi{ ieu d

aint-Gcorge

s, en

D~uphin

1

;

d gu·ule

J

1S

d rg

11t

b.ll

~s

ji)l

s

une

h •if d

ml·ne.

D

OBOK

ou

D BOTZA, (

G

'o ,•r.

) ville

d'Hongrie daos

1

Tranfy lvanie, fur

1

...

riviere de

zamos :

lle

n'é

de rema rqu ble que fon nom, le–

que eíl: celui de l'un des fept comt s Hongrois du

pay.

(D.G.)

DOBR

A , (

Géogr.)

perite ville

&

chatea

u

fort

élev ' de la baífe Hongrie , dans le comté d'Eifen–

bourg.

'ea

aufii le nom d'un hateau de Tranfyl–

vanie, daos le comté d Huniadc;

&

d'un

au

red

Al–

lemagne dans la Franconie,

&

dans

1'

'veché de

Bamberg. L'affiette de tous trois étant fiim'

u 's–

avantageufe de

[;

nature,

lle leur

a

peut· "tre fait

donner

a

chacun le nom cummu n de

Dobra,

quí veut

dire en polonois

&

en

(

lavon,

bon.

(D. C.)

D BRONA ,

OBRI G , DOBRONl

WA

,

(

GJogr.)

ille de la baífe Hongrie ,

daPS

le comté

de

ohl : elle efi bi n peupl ' e mais elle n'eíl: plus

comme autrefois du nombre des villes royales du

pays ; cependant elle a encore le

pts

Z

zdu

immedia–

tum

,

enforte que l'on ne peut appeller

de

fes fen –

tences <¡Ue

ad pu:fon.thm p rifc mice

regia.

(D.G.)

DOBRZA Y,

(

G

'ogr.)

ville de Boheme,

daos

le e r le de

ilfen, fur la ri\ iere de Radbuze: elle

appartient au co 1vent de Chotiefiow qui en efi tout

proche,

&

dont

1

pri

ur efi membre des états

dtl

pays.

(D.G.)

OB~CHA

ou

DOB CH U

(

GJogr.)

ville de

la

haute Hongrie, dnns les montagnes du comt

~

de

Gomor. Ell efi peupl 'e d'

llemands,

'connue par

1~

papier l amiante, le

inabre

le er

&

le cuivre,

que cette Oiltion induílrieufe

y

travaiHe.

(D.G.)

D DEC

R

E

(

Afujiq.)

'ea

le titre, don-

o ~

par Henri Glan:an, a un gros livre de fa compo–

ftr!on

dans lequel, a· oura r quatre nouveaux rons

a u · hl ir

u!'it~s

de fon rems ,

qui

1

efien encore

a jo

1

h

i

n

l

ant

e leíia

ique romain , ·

z

z

1

z

ij