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CON

Mais

ú

le fond des mceurs eft . compatibte avecz

nos opinions, nos ufages ,

&

que la forme feule

y

répuone, elles n'exigent dans l'imiration qu'un

chan~ement

fuperficiel ;

&.

il

eft facíle d'y concilier

la vé'rité avec la bienféance. Un cartel dans les

termes de celui de Franc;ois premier

a

Charles–

Quint,

H

vous en avez mentí par la gorge

>>,

ne

feroit pas res:u au théatre ; ·mais qu'un roi

y

dit

a

fon égal :

«

au lieu de répandFe la fang de nos fujets

'' prenons pour juges nos épées " ; le cartel feroit

dans la vérité des mceurs du vieux tems,

&

dans

la décence des notres.

· 11

y

a peu de traits dans l'hifioire qu'on ne puiífe

adoucir de meme fans les effacer: le

th~atre

en offre

mille exemples. Ce n'eft done pas au gotu de la

nation que l'on doit s'en prendre, files mceurs, fur

la fcene franc;oife, ne font pas aífez prononcées,

mais

a

la foibleífe

ou

a

la négligence des poetes,

a

la délicateífe timide de leur goflt particulier'

& '

s'il

faut le dire , au manque de couleurs pour tout

exprimer avec la vér.ité locale.

e

M.

MARMONTEL.)

§

CONVENANT,

e

Hijl.

mod.)

Difl.

raif. des

Sciences,

&c.

T.

IV,

p ag.

161

;

&

COVENANT,

(

Hijl.

mod. d' Angl.

)

méme Tome p.

324,

font le

meme article inutilement doublé.

e

c.

)

CONVERSION DES DE.GRÉS, en

Aftronomie,

fe

rlit de ropération par laquelle en convertit les dé–

grés en terns, ou les temps en dégrés. Le monve–

rn e-nt diurne qui s'acheve en

24

heures ,

&

par le–

quel 36od de la fphere traverfent le méridien, étant

l!n

24

panies, chacune vaut une heure

&

répond

a

1

5d; ' car

1

5d

font la

24e

partie de 36o. En conti–

nuant de fnbdi vifer' on pourra trouver de meme

les parties du tems qui répondent aux parties du

éercle ;

1

d vaudra

4'

de tems ;

1 '

de dégré vaudra

4"

de tems.

De meme pour convertir le tems du premier mo–

bile en dégrés , on prendra d'abord

1

5

d pour cha–

qne heure; on prendra le qnart des minutes de

tems pour en faire des dégrés; le quart des

~e

condes

&

l'ol'l en fera des minutes; le quart des t1erces de

t.ems

&

l'on en fera des fecondes de dégrés.

C;tte pt·atique eft fondée fur ce que les ares de

l'équateur font la

~ef~1re

,la

plu~ ~a~urelle

du

t~ms.

Quand le foleil eft el01goe du mendten de I)d,

tl

eft

une heure ; auffi le tems vrai , ou

l'he~re

vraie daos •

le feos précis

&

exaa de

l'afirono~te'

n'efi autr,e

chofe qt1e l'arc de

l'équa~et~r, .compn~

entre le me–

ridien

&

le cercle de dechnatfon qm paífe par le

foleil , convertí en tems ,

a

raifon de

1

5d

par

heure.

La

co!lveifzon des dégrés

fe fait auffi daos certains

cas en heures folaires moyennes: cela fuppofe

'

h

6

d

1

8"

d

qu'on prenne

24

eures pour 3 o

59

,

ou

1)

2'

28(/

par heure. Les

24

heures repondent

a

36od

'59'.8",

puifqu'e~

2:4

heur~s

folaires

t;n?~ennes, no~

feulement une et01le rev1ent au mendten ' · ce qut

complette les 36od , mais le

~oleil lui-n;em~

qui

avoit fait

59' 8".

en feos contraue,

y

arnve·a fon

tour ce qui termme les

24

heures folatres moyennes.

Une horloge réglée fur ces

24

heures, n'indique plus

• .

d

1

8"

.

fi

1

e

1

5

d

par h eure, mats

1

5

2 2

,

qlll e a

2.4

l~ar:

ti

e de 36od 59' 8

11

qui paffent en

24

heures,

&

a1011

des autres

p~rti es

du

t~ms-

;

~'efi

ce

qu'o~

aypelle

convertir les heures Jolazres moyennes en degres.

8

n

trouve daos la

Connoij{ance des tems de chaque année,

une table pour cet effet ; elle eít d'un ufage

co~tinuel pour les

afiro~om es ,

dont les

hor~oges

fm–

vent les heures folatres moyennes ; car tls obfer–

vent les différences d'afcenfion droite , en prenant

pour chaque heure de leur horloge

1

)d

2'

2.8'' de la

fphere étoilée.

Converj10ns,

fe dífoit auffi, dans l'ancienne

Af–

Tome

II~

.

\

e

o

tronomit,

de toutes les révolutions e 'lefl:es.

e

.l\1

DE

LA.

LANDE.)

*

§

CONVIVE.... "Les ombres étoient amenés

»

par les

convives,

tels qu'étoient chez NaGdienus

" un Nomentanus, un Vifcus Thurinus, un Varius

»

&

les autres ,

quos Mecenas adduxerat umhras

On s'appercroit aiiément en lifant la

fatyre

huirieme

du deuxieme livre d'Horace, que Nomen anus

~

Thurinus

&

Varius n'étoient nullement les ombres

de Mécenas.

Ses

ombres , felon Horace , étoient

Servilius Balatro

&

Vibidius.

Ma:.cenas hos duas

~

dit un

e '

ébre commentateur,

etji

a

Najidieno mi–

nime invitatos, fecum adduxerat.

e

Lettres fur

l'

En...

cyclopédie.)

*

§

CONVOCATION.•..•

aj{emhlét du clergJ

de l'Eglifo Anglicanne..... Elle

a

été tranjportée

a

S: Pierre de Weflminfler dans la chapelle d'He:1ri Ylll.

Ltfez

Henri

VII.

(

Lettres {ur L'Encyclopédie .)

CONVULSION,

f.

f. (

Méd.)

c'eft une contrae-=

tion violente

&

involontaire de tout le corps ou de

quelques·unes de fes parties. On doit d1fiinguer la

co:zvuljion

des

mot~vemens

convulíifs: dans le pre-

mrer cas,

parues demeurent

fi.

es

&

immobi-

les ; daos

fecon4, elles font agitées par des fe-

couífes plus ou moins violentes. Les mouvemens

convul:Gfs enrrainent prefque toujours

la

perte

de

la

connoiffance; on Ja conferve ,

au

conrraire,

aífez communément daos la

cónvuljion:

la refpira–

tion, daos l'un

&

l'autre cas, fouffre pe

u ;

mai le

pouls ell: le plus fou vent obfcu ,

&

quelquefois

fébrile. On fait que ces maladies peuvent Atre gé–

nérales, ou particnlieres ;

&

perfonne n'ignore

que les mufcles en font le íiege: leur durée eft

toujours tres-incertaine ; mais elles ont quelquefois

des retours tres-régu lier ... ' de meme que

la

fievre

intermittente ; ce qu'on obferve aífez fouvent

a

celles dont le caraél:ere efr hyftérique.

Les malades ne peuvent daos la plupart des

con–

vuijions

,

ni parler ni agir , ou tombent dans

une efpece d'affeétion comateufe , qui peut du–

rer plus d'un mois ; mais quelques-uns, dans cet

état , voient

&

entendent tout ,

&

en confervent

meme le fouvenir.

N

ous avons dit qu'il n'en étoit

pas de meme des mouvemens convulfifs, qui

pri–

vent ordinairement de tous les fens : les

convul...

jions

de l'une

&

de l'autre efpece font fouvent an–

noncées par des éblouiífemens ,

&

le tintement

d'oreílle; par des baillemens, des pandiculations

&

des tremblemens ; par des anxiétés, des cardial–

gies

&

des naufées ; par des palpitations

&

le dé–

fordre du pouls ; par

un

froid, ou un fourmi!lement

aux pieds; par l'apparence d'un air froid> qui du

coccyx monte le long de

1'

'pine ; par la teníion

des hypocondres, la confiria.ion violente de l'anus,

du col de la veffie,

&c.

Apres l'acces

les

mala des fe

fentent brifés

&

moulus : quelques-uns ont des dé·

faillances ou tombent dans un profond fommeil;

d'autres refient avec des engourdiífem ns :

il

y

en

a qui le terminent par des cris ou des hurlemens ;

plufieurs enfin fouffrent, pendant l'acces ,

un

pria–

pifme violent'

qui

ne cefie pas meme apres la

mort.

Tout le monde fait que les femmes

&

1es enfans;

les hyfiériques

&

les hypocondriaques font les plus

fujets aux

convutjions:

l'amour infenfé , tant

dan~

la fp éculation , que dans la pratique , la peur

&

les antres paffions de l'ame y donnent fouvent Iieu.

Elles précedent quelquefois l'éruption d

regles~

ou font la fui te de leur fuppreffion, de accouche–

mens laborieux

&

eles fauífes couches.

Les

violens

efforts du vomiífement ,

&

les purgatifs drafiiques

~

la fuppreffion

&

la rétention des urines,

ce ll~

de la.

femeoce;

le~

vers

fur-to1.tt

des en.fans; la

p1quu.ré

Ji

E

e e

ij