BOU
quellíon, les
tats n ayanJ voulu tranfiger que fur
les
cr
' ances.
Par la procuration donn ·e par Fr '
ric-
lauri e
au fieur Hilderni.ífe , pour ilipuler pour
luí
an
cette tranfa
·on, ce prince a .oit pris la
qualir
de
duc de
Bou.illon;
il
efi vrai que le fond' de procu–
rarion fe pr"ra
a
n
m~ '
r
r
dans
la
tranfa tion' que le
titre de prince de edan-Raucourc,
"c.
a
condition
'lue
l'
'v"que de Liege , qui auroit _voulu pre?dre le
tltre de duc de
Bou.i!Lon,
ne ferott pas part1e dans
l'aél:e;
&
qu'en fin de cet atte on y inC reroit
la clau–fe , voir que le titre repris daos la préfente tran.ac–
tion, de part
&
d autre, ne portera ancun pr jndice
ni conféquence, autre que d droit leur appanient;
il
r
fioit done
amres difcuffi.ons fur lefqu Hes on
ne tranfigeoir pas.
Ce meme Frédéric-Manrice , dnc de
BoJLillon
,
q uelque tems apres cette tranfaaion,
e '
da
a
la Fran–
ce,
a
titre d'échange ,
1
S
fouverainetés de edan
&
Raucourt. On fiipula dans l'aae d'échange , qm ne
fut
fign
1
&
arreté que le
2.0
mars
r6
51'
que le dttc
de
Bouillon
fe r
1
fervoit les d1·oits qu'il a oit au cha–
t
au de
Bouillon,
&
aux portions de ce duché, ufur–
pées fur fes pr ' déceJieurs , par le roi d'Efpagne
,.
l'éveque de Liege:
&
que dans le cas ou les parties
.de ce duché, occup
1
es
par
1'
' veque de Liege, fe–
roient reprifes fur
lui ,
elles lui feroient rendues.
Louis
XlV.
reprir effeétivement, en
J
676,
lecha~
teau de
Bouilton
&
les aurres partí
s
du duché, d '–
tenues par l'év "que de Liege.
Godefroy-Maurice, alors duc de
Bouillon,
lui re–
pr
'fenta {es droits fur "cette fou e raineté' droits que
Frédéric-Mauriee, fon pere., s'ét it expreífément ré–
fervés par le contrat d'échange: en coníi' quence,
il
pria fa majeft' de
luí
permettre d' n reprendre pof–
fe.ffion.
Louis
XIV.
nomma des commiífaires ,
&
fur le
compte qu'ils lui rendirent de
la
jufiice de la deman–
de du d te de
Bouillon,
&
en exécution de la daufe
particuliere
du
contrat de
16 51 ,
dont nous venons
de faire mention' le roi' par un arret de fon confeil'
en date
du
premier mai
1678 ,
permit au duc de
BouiLlon
de fe remettre en po.ífeffion de ce du h ' ,
pour e
o
jouir en tonte propri ' té, ainú qu'en avoient
joui fes pr 'd 'ceífeurs , ducs de
Bouillon,
&
depuis
les éveques de Liege. Cette remife fut confirmée par
le traité de Nimegue en
167).
Godefroy-Charles-Henri de la Tour d' Auvergne,
aujourd'hui duc de
BouilLon,
pair
&
grand chambel–
lan de France, eft né le
26
janvier
1728,
&
a épou–
fé, le
28
novembre
1743,
Louis-Henrierre Gabrielle
de Lorraine.
I1
eft fils de Charl s-Godefroy de la
Tour d'Auvergne , duc de
Bouillon,
décédé le
;2.4
oél:obre
1771,
&
de
.farie- Charlotte Sobieska ,
princeífe royale de Pologne ,
&
arriere petit-fils de
Godefroy-
aurice de
la
Tour d'Auvergne, duc de
BouilLon,
a
qui Louis
XIV.
avoit remis
le
duch
1
de
ce nom.
(M. T.
)
*§
BOVINE
ou BoviGNEs,(Géogr.)
«
petite ville
~
du comté de
N
amur fur la Meufe ,rcnomm ' e par la
,, viaoire qu y re
m
porta Philippe-Augufie '·Ce n'eft
point
a
B ovines ,
viUe du comté de Namur, que
Philippe-Augufte fut va.inqueur en
I
213 ;
mai
a
Pont
a
Bouvines , petit village entre Lill
,.
our–
nay.
oyez
l'H ifloir de France
du Pere Daniel
&
le
D i8ionnaire Géogr.
de la Martiniere.
Lettres Jur
l'Enc.yclopédi
.
*
§
B UI
, (
G
1
ogr.
) ((
perite ile
d
la province
~
de Bretagne
. Les bons g ' ographes placent cette
ile fur le cotes du Poitou
non pas de la Br tagne.
ar cdit du
26
feptembre
1714
elle eíl: de Ja jurif–
di
ion du
Poito~.
Lettr.
fur
l'
Ency lopédu .
BO
K
,
f.
. (
Htjf.
n
t.
Botan:q.
)
Les Brame•
app
llent
e ce nom
&
de celui d
bouka-kely
une
BOU
plante du . a
~
quoi–
que ans d ta'l
par \ ·an-
he
e
dans
·
n
Horw~
l1
l h rru.s , llol.
_
JI
p
.~.n
h
·
.i
_
·¡u,
p.
v-.
-+
,.
fous fon nom
1
bare
tj/tror
e
da
m
r~ l·.•·..z
comme qui diroir
p ..
llt
th,. ·a
mar.JJ.'Jr,¡,
r \
JO:
Rheede crit auili
dz
,
a.
' fi:
un plan e
Í\'3
.,
par úte
rarnp nte ur
les arbres. a racine
íl:
ylindriqu
longue d
m
a
fix
pouce ' d'une d mi-ligne de dJam tr
li
n
u–
{e
,
dure , roide , rouífe, r. mifi •e · bran h
alter–
nes qui e r u.niífent quelqu fois
n r
~eau
, ram–
pante horizontal ment fur 1\.corce d
s
arbr
s
&
p~oduifant
a
des difranc
S
d un pouce, en Íron un
fa1fc au de qu tre
a
huit racine cylindri
u
S
lon-
gues d 'un
a
deu
pouces
brunes ;
u
deíli.l d
chaque faifceau un bourg on ovo!d
tr ' -court
prefque fph ' rique, de quatre ligne de longueur fu;
trois de largeur, charnu, verd-liífe,
1
ifant,' hair
ferme ,
bla
nche ,
¡{,
ueufe ,
r
couverr
par une
écorce épaiíre verte , qui , lorfqu on la
affi , lailfe
voir des
filets minces comm
ceu · des
toiles
d'araign ' e.
Le fornme t de ce bourgeon
qui efr
eren
, n'eíl:
que
la
bafe d\me feuille elliptique
u ' ·
pailfe , lon–
gue d't n pouce an plus , une fois moin
large,
enrie re , lilfe , luifante ,
f¡
rme , marqu 'e d'une pro–
fonde crcnel ure
a
fon extrémit
1
'
&
rele t:e en–
deífus d'une cote longitudinale.
Van-Rheede n'a jam is vu
1
f1
'"urs de cette
plante , mais il y a apparence
qu
elles font fembla–
bles ou analogues
a
e lles du tolaffi, qui
dl:
du mGme
genre, c'eíl:-a-dire, qu'elles confiílent n un épi
en
queue de 1' zard ou de ferpent, pédiculé, fortant du
fond de chaque bourgeon, ou du fond de la gaine
de chaque feuille, confifiant en un grand nombre
d'
1
catlles imbriqu 'es, creufes , formant autant de
fleurs , contenant chacune dans leur caviré une pe–
tite graine
1
nticulaire verte.
Culture.
La
bou.kane croir que fur les arbres donr:
elle eíl: parafite. Elle vit autant que l'arbre fur lequel
elle a cru, fe renouvellant toujours par de nouveaux
bourgcon ; plant
1
e en terre ,
{¡
s bourgeons n'y
réuffiíl"ent point; ils fleuriíft!nt tr ' S·rarem(nt.
Qualités .
Toute la plante a une faveur
1
' gérement
fal
'e.
Ufages.
Sa décoaion, prife en bains ou en lotion;
guérit les catarrhes & les pefanteurs de toute fpece.
R
1
duite en poudre
&
mel ' e avee le fel, elle diHipe
les hydarides. Séchée
&
rótie fur le feu avec les
feuilles de la conna, e' ft-a- dire de la ealfe , ave
e
du gingernbre
&
du fel, elle guérit toutes les 'rup–
tions de la pea
u,
comme la galle
&
la pe tite v
1
role.
La poudre de on fruir avec le miel
&
1
huile de
coco, forme un onguent qui, appliqué fur le bas–
ventre, provoque llll·ine.
on fue mis dans les
oreilles les fait fuppurer ,
&
en diffipe la furdité
accident lle.
Remarque.
La
houk.t
efi
(¡
nflblement une efpece
du tolaffi,
&
fait avec ltti un genrc particulier voili n
de la
tapanava,
dans la troifieme feél-ion de la famille
des arons.
Voye{
nos
Famil!es d s plantes , vol.
JI
,
page
470 .
(M.
ADA~
SOJ\r.)
BOULA
G,
f. m. (
Hijl. nat. lchthy ologie. )
poif–
fon d s i.les
oluques, aílez bien gravé fous ce nom
&
fous celui
d'ican houlang,
par Ruyfch , dans
(¡
olleaion nouveLle des poif!ons
á'
A mbome
,
plan–
eh XP , figure
13,
pag.
29 .
ll
a le corps ellep ique aífez courc, t rcs-pla t ou
comprim
1
par les
COt
~S
la tete COUrte, les yeux
&
la
bouche petirs
la
peau tr s-dure .
e. nageoir es font al.t nombre de fcp
' to utes
a
rayons mous · fa,·oir , deu v entrales au-deífous des
fi
ux
p
or le ,
qui
font
p
·ite
uiangulaires .;