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e

I--I

renverferent de fond en comble ; Chramne ,

fils

re–

beBe de Clotaire ,

y

porta le fer

&

le fe u daos le

feptieme

iiecle;

dan

le huitieme, les Sarraíios la

traiterent cruellement; dans le neuvieme, Lothaire,

en haine

du

comte Warin, qui avoit délivré Louis le

D

'bonnaire de la perf 'cution de fes enfans, l'af–

:fi

~ga,

&

y

fit mettre le fe u apres l'avoir pillée ; !'in–

cendie n'épargna que l'églife

S.

George ; dans le

dixieme fiecle , les Hongrois la r uinerent ; elle

n'eut pas moins

a

fouffrir de la fureur des Calvinif–

tes,

a

u

feizieme fiecle.

Mais fa fituation agréable, le zele de fes habitans ,

les bienfaits des princes, la ñrent toujours renaitre

de fes cendres encore plus éclatante. C'étoit fou s

Charles le chauve, une des hnit villes, o

ti

l'on bat–

toit monnoie dans le palais du roí, occupé aujour–

d'hui par

M.

Perrard.

H y

a

trois abbayes, celle de

S.

Pierre, ce

He

de

S.

Maree!,

oit

le fameux Abailard tinit fes jo 1rs,

&

celle des clames de Lonchand.

J.

Valled. des Bar–

reaux efi inhumé aux Carmes.

C:halon

efi la patrie

de

S.

Cefaire, fa vant éveque d'Ades, de J. Prefiel,

oratorien

~

difcipli.:!

de

M

a lebranehe; de Job. Bou–

vor, habile juriú:onfulre ; de Pierre Naturel , de

Clau<.le Perry, Jéiuite, qui a donné in-fol.l'hifioire de

{a

patrie,

&

du

P.

L.

Jacob, Carme,

q

li

a donné

,_ vol. in-4°. fo us

1~

titre

De l'itluflre Oshandale.

(C. )

CHALQUE,

f.

m. (

Science

Monét~)

en grec

xd'A?..o'~,

monnoie ancienne d'Athenes: c'étoit une petite piece

t

1

're ,

qui taifoit la fLxieme p rtie de l'obole ,

&

v

<.Jit

fept

1

~ ptes

comme no us l'apprenons de Sui–

dds, qu i

au mot

o(Jo'Ao'~,

dit

¿{JP/1~~

7rt:tpa'

A '8m•uÍot;

;~

¡S"I

'X,-AKcd;'

¿eN

x.J.)\;!0(;

A•'iTlWY

;?iid'

L'obole chez les Athé–

¡uens

cifl

compofé de

jix

chalques

,

&

Le chalque de fept

leptes

On {ait que: l'obole étoit la fixieme partie de

la

J

agme,

&

que cette derniere piece peut etre

é value

a

enviren

10

wls

de notre monnoie. Cette

évaluation, reconnue aífez 1ufie, donne

1

fol

8

de–

ni

rs o

u

environ, pour l'obole,

&

3

deniers

+

pour

le

clzalque. Poyez

ÜRAGME.

D iél.

raif. des

~cien­

ces ,

&c.

Je remarquerai ici en paírant, que l;auteur de

1'

ar·

·

ti.cle

ÜBOLE

efrime le dragme d'Athen

s

environ

15

fols de norre monnoie, avec le doéteur Brerewood.

Yoye{

ÜBOLE.,

DiBionnaire raif. des Sciences,

&c.

n

eil parlé du

chalque

dans deux endroirs de l'é–

vangile , ieton

S.

Marc ; :íavoir, au

chap.

6,

j.r.

8,

&

12,

y.

42.

A

u moi ns la verfion grecque porte

xa.r.x.cw

daos ces deux

paffc~ges,

quoique la vulgate traduife

ces,

&

les langues vulgaires

de l'argent

en général.

Mais il ne feroit pas dtfficile de faire voir que le mot

grec y défigne une piece de Illonnoie particuliere,

quoiqu'il puiífe etre pris en général pour de

1

'ar–

gent.

Le mot

chalque

fe prononce

calque.

Je l'ai écrit

:avec \llle

h'

a

caufe de l'étymologie.

CHAM, (

Hijl.

Sainte.)

ñls de Noé, ayant vu fon

pere ivre, couché

&

endormi dans une pofiure indé–

cente, fe mocqua de

lui, &

fut maudit dans fa pof–

t érité pour cette infolence.

11

eut un grand nombre

de fils

&

de pe tit-ñls qui peuplerent

1'

Afrique. Pour

lui, on croit qu il refia en Egypte ;

&

qne , dans la

fuite , il

y

fut adoré fous le nom de

l upiter Am–

mon.

CHAM<ECERISE, (

Botanique )

en latin

cham(2-

cera{us,

des mots grecs

X,r.t.{-tt:tl

·&

;c.~pt:t(io~ ,

humi

&

cerafu.s ;

c'efr-a-dire, cerifier pres de terre, cerifier

b~liífon

: en Anglois,

upright honeyfuckle ;

c'efi-a–

d1re chevre-D

nille

droit : en

All

mand,

feckenkirfcfe

hecrr.nkirfche ,

cerifier de haie.

Lonicera

,

grand genre ;

Lonicera cham«.cerafus

,

genre divifé.

e

3

I

Efpeces.

!

.

Lonicera cha";receriJe

des Alpes,

a

fruit

roug

&

JUmeau

~

marque de deux points noirs.

Lo[Zitera chamrecerafus ALpina, fruau eemino ru-

bro , duo.bus punBis notato.

'"'

Dwarf Alpine cherry with a red twin fruit marked

with two points; 'ommvnly called red berried upright

honeyfuckle.

2.

Lonicera clzamácerife,

nain de montagne

a

fruit

hleu unique.

Lonicera chamrzcerafus pedunculis bijloris

,

baccis

coadunatis, glohojis, flylis indivijis.

Mottntazn Dwarf

clzerty

with a Jingle blue fruit ,

Commonly .call¡;djingle blue berried upright honeyfuckle.

Lo_mcera

cham~cerife

nain des Alpes

a

fruit

notr

&

¡umeau.

.

L~nicera_.c:harrz:re~e~af}ts

padunculis bijloris,

bac~is

dif'

tzn8zs ,folus elltptlCLS

tnteg~rrÍmÍS.

Alpme dwarf cherty witlz a hlack twin fruit, com..

tnonly called black bc?.rried upright honeJfuckle.

. 4·

Lonicera chamacerife

des haies

a

fruit rouge

&

Jnmeau.

Lonicera chamrzcerafzts pedunculis bifloris

,

baccis

difiinBis ,foliis integerrimis puhefcentibus,

Dwarf cherry with twi1z red fruit, commonly called

Jly honeyfockle.

5.

Lonicera c!zame2cerife

a

fruit rouge

&

a

fleurs

couleur de rofe ou xyloíl:eon.

Lonicera chamacerafus pedunculis hijloris, haccis

diflinélis , fotiis cordatis obtufis.

Dwarf cherry with a twm

red

fruit and fmootk

heart slzaped Leaves.

Dtjcription commune aux cinq efpeces.

Le

chamacerife

porte une fleur monopétale en

forme de tube oblong; elle eft découpée fur les bords

en cinq parties,

&

renferme cinq étamines : a•¡ fond

du pétale fe trouve un ernbryon arrondi , qui pro–

duit deux petiteS Cerifes

q..

IÍ fe JOÍgnent

a

leur

bafe.

Defcription patticuliere de tefpece

n° r.

La fleur efi un tube monopétale, divifé en deux

principales parties, dont l'une

qui

s'éleve en ha Lit en

forme de

f

lle,

eíl: découpée en quatre parties é<>"ales

fur le meme niveau;

&

l'autre eíl: une piece oblon–

gue

&

cntiere, qui pend en bas fur un gonflt:ment

en forme de talon qui fe trouve pres de la bafe du

tube. Cette fleur efi d'un verd tres- pale , bordée

d'un lilas tendre; on y voit cinq étamines pourvues

d'un fommet fillonné, du plus bel incarnat

&

alongé en forme d'alene, dont trois font

droit~s

&;

collées contre la partie fupérieure de la fleur,

&

les

deux autres pendent en en-bas,

&

divergent

a

droite

&

agauche : l'inrérieur du tube efi velu comme

la

partie inferieure des étamines qu'il renferme. Le

piLti_I eft

co~p?fé

d'un

~y

le velu,

~'un

fiigmate ap·

plat~,

colore

~un

verd J.aune

&._

~un

embryon qui

devtent enfutte une bate termmee par un ombi–

lic ,

&

<iui renferme des femences arrondies dtt

coté exterÍeur,

&

applaties du Coté

Oll

elles fe tou–

chent : chaque pédicule porte ordinairement deux:

fleurs

&

deux bai s qui font jointes par leur bafe :

le calice qui envi onne les deux embryons eíl:

dé–

coupé en quatre parties, dont deux font fort longues

&

étroites ,

&

les deux atttres extremement cour–

tes' reífemblent

a

deux onglets qui débordent

a

peine le bord du calice ; il

fubfifie

jufqu'a la maturité

du fruit.

L'écorce de cet arbufie eíl: recouverte d'un épi–

de rme grifatre

&

argenté; lequel tombe, lorfque le

bois eft un peu vieux ; ce qui a fa1t croire

a

qnel–

ques-uns que ces arbufies étoient morts, tandis qu'ils

étoient dans le meilleur état.

·