Table of Contents Table of Contents
Previous Page  321 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 321 / 960 Next Page
Page Background

CHA

quarrement : on les hauífe

&

baiífe

a

volonté ; elles y paífent d'un bout

a

l'autre

~

&

defcendent plus has d'un

pouce quatre lignes ; les vis les

fet-

rent

&

les retiennent

a

ditférentes

hauteurs.

'.lo,

10.

Deux coulans de la tringle au–

deífus du doffier. Aífortis d'une vis

en-deífus ,

&

d'une vis par derriere

~

les arreres adoucies , mamelons en–

avant. Hauteur

&

largeur

Epaiifeur •

Epaiífeur autour de la tringle

Mamelon rond, le bout quarré ,

l'ar–

rete arondie. Longueur

Diametre •

Ces mamelons font defiinés a paífer

dans une douille de meme Iongueur

~

qui fait partíe d'uoe des branches de

la

teriere mobile, unie aux deux cou-

lans.

1

Tetiere mobile. En deux br-anches

égales

&

féparées qui , rapprochées,

forment les trois quarts d'un cercle

ouvert en-devant. Diametre •

Branches. Angles des bouts arondis

,

ar–

re te

adoucies ' percées de trous

a

trois 'lignes pres des bords, pour

y

attacher une garniture. Hauteur

Epaiífeur .

.

.

. ••

Tourillon au bout de

chaqu~

branche ,

pour

y

paífer un lacs. Hauteur

Diametre.

.

Douille aífortie de deux vis , forée

de la groífeur

&

longueur des ma–

melons des coulans. Lon·gueur

Diametre hors d'reuvre

Les

de~x

coulans permettent d'élargir

ou de reíferrer la tetiere jufqu'a fon

plus petit diametre , afin d'y intro-

duire plus ou moins de garnitures.

A

la fáveur des mamelons, des douil-

les

&

de leur vis, chaque branche

peut prendre un dégré d'ioclinaifon

plus o u moins· grand d'un coté ou de

l'autre.

roye{

planche

IY,

figure

z.

Sujétions

&

leurs difficulds.

pi. pó. llg.

o

o

8

o

1

3

o

o

6

o

1

4

o o

6

o

8

o

O

I

9

o

o

1.

o

1

3

o o

4

O

I

4

o

1

o

t.

Pieds de derriere.

La cambrure qu'ils doivent

svoir par le has n'eft pas la feule fujétion, l'épaiífeur

du chaffis

g

,

du doffier

m,

en fait une feconde.

Les pieds ont deux pouces rl'équarriífage , le chaf–

fis un pouce trois lignes d'épaiífeur; il affieure le

parement des pieds par derriere, comme par les

cótés. Le chaffis ainfi placé au-deífus

&

a

fleur des

pieds qui n'ol\t que deux pouces d'éqúarriífage,

i1

eft évident que la partie fupérieure des pieds, de–

pu!s la feconde

&

large traverfe jufqu'au bras, n'au–

rou que neuf lignes d'épaiífeur ,

&

feroi.t trop

foible.

_ Onprévientcet inconvénient en donnant un pouee

ce renfort' par haut'

*'

l'épaiífeur des pieds : ils ont

alors trois pouces d'épaiífeur, fous le joint du dof–

.íier, réduite au-deffus

a

un pouce neuf lignes. La

fur-épaiífeur d'un pouce fe rachete en biais dans la

hauteur de la feconde

&

large traverfe, au-deífus de

laquelle les pieds de derriere font méplats jufqu'au

bras; leur groifeur en certe partie eíl: d'un pouce

neuf lignes

a

deux pouces' & le doffier' en affieu–

rant le paremenr des pieds' femble etre fixe' quoi–

qu'il foit

obile.

2.

Tiroir

&

chaJiis du

Jiege

,

f,

k..

L'un

&

l'autre

[ont a couliífe.

..

11 n'eíl pas indifférent que

l¡s

languettes foient

·Tome 11.

dans

les

tr~vé;fes

du batís, ou

qu~elles n~y

foiertt

pas ; fi le uro1r

&

les chaffis du fiege portoient les

languettes , on les verroit avec les rainures en face

des pieds; il y pa:roitroit une entaille.

On évite cet_te difformité en pofant des languettes

de fer ou de cmvre fur les traverfes , au lieu de les

élargir dans l'épaiífeur du bois ; les rainures font

pouífées dans les traverfes du tiroir

&

dn chaffis du

fiege.

Regttres,

u, u. Planche

111. figure

1.

&-

pl.

P.

lls font pofés dans l'épaiífeur de la feconde traverfe

?e devant

e,

ils affieurent l'arrete d'en-haut,

&

jo~ent

a nu fous le c::haffis

&

panneau arafé du fiege

k;

ríen

ne peut les contenir

en-deífus~

Cette fujétion a obligé de les

cóndu~re

dans

un

canal' qui n'a qu'un fond

&

deux bords o u cotés

placé entre la iraverfe de devant

&

la traverf;

de dcrriere.

Il

porte deux oreilles

a

chaque bout

percées d'un trou ,

&

viífées fur chacuhe des

deux traverfes du batis. Le fond du

~anal

eíl:

fendu au milieu dans les trois quarts

&

detni de

fa Jongueur , fur une ligne

&

demie de Iargeur.

Cette efpece de fente

re~oit

le pied d'un T renverfé

vi.ifé fous le bout des regitres oppofé au bouton

&

cette piece les arrete folidement dans le canal fans

gener Jeur mouvement. Elle fert meme de plus

a

~orm~~

un arret pour empecher que le íiege

a

cou..

hífe n echappe de fes languettes. On le tire avec sf1•

reté , mais fans précaution,

&

fans y faire la moindre

attention.

Voy

e{

l'explication de

la

planché

IV.

fig.

ó.

Tringles

quarrées

du dojjier du jiege,

3,

4

&

.5.

La trjngle du

doffi~r

efr libre ,

&

n~

tient

a

rien qui

empeche de la fort1r de fes deux bo1tes; la tringle dtt

fiege efr ñxe : elle paífe au tra vers du chaíiis

&

eft

arretée par un écrou

~ntre

la garniture

&

le

p~nneatt

du fond. Ces deux c1rconfiances ne s'oppoferoient

pas au paífage des coulans

ó,

6;

la fujétion confifie

en ce que les deuxtringles font coudées, qu'elles ont

chacune deux branches en retour d'équerre

&

que

les coulans, d'une fe ule piece

&

fans jeu, nepeuvent

y

etre enfilés comme les anneaux d'un rideau dans fa

tringle.

11 a fallu néceífairement faire les tringles de deux

pi_eces; une des

b~anches ~or~e

le re tour d'équerre

&

un te non quarre, de tro1s hgnes de longueur qui

entre dans la tringle droite. Apres que les coul;ns

y

font paífés, une longue vis, qui trav erfe le te non de

la branche, gagne un écrou foré dans la tringle droi–

te,

fx_

r ' unit les deux parties

avec

la plus grande pré·

cifion.

5.

Poignées, boutons

&

broches des

.fléaux,

2,

p

p

o, o.

Ces pieces font un double fervice;

mouv~ir,

arre ter. On a troúvé commode de rapprocher les de

u~

opérations, en obfervant de réfifrer avee la poignée

au poids du doffier pendant qu'on tire ou que l'on

pouífe la broche. Sans cela, le frottement en ren–

droit tous les mouvemens durs

&

difficiles.

Si l'on veut féparer les dettx fervices, on peut re•

monter le quart de cercle vers fon centre , c'efr-a–

dire, lui donner moins de rayon,

&

placer fltr

fléau' au-deffus de la poignée' une broche

a

vis

&

a

oreilles avec fon écrou dans le fl éau , ou fans vis ni

écrou' une broche a lacet paífant au travers du fléau

qui feroit attachée deífus par une petite chaine.

'

Que{ que puiífe etre l'un

Oll

l'autre arrangement

~

il feroit moins commode

&

moins fimple que la poi–

gnée, bouton

&

broche avec épaulemenr. Moins

C?mmode,, par_ce,

qu'aV~C t~ne

broche

a.

vis il

n'y

a

nen de determtne pour md1quer fa fortte d'un trou

avant de paífer

a

un aurre. Le bouton tiré, il n'en

ell pas de men1e' on efi fUr par la réfiíl:ance de l'épau–

lement, que la broche efi retirée jufte

atl

point né–

ceífaire pour la liberté du fléau. Mo

ins fi

mple, le

monvem·ent de

la

vis eíl phts long &

ph.tS

compofé

Q q ij