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IIO

e

I

pere d'Arphaxa , fur lequell s favans ne s'accor·

d ent pas.

Ah HA, 1

ou

HEr, ..SHA. 1

(

Gdogr.)

ville

d Angleterre , au com

de

ommerfe[

fur une

perite ríviere

q·1i

fe jette dan

l'Avon.

n

lui

donne

vulgairement

l'

'pith " e de

fmodky

e

pl ine de fu–

mée ) ,

a

caufe de l'a r nébuleux qu

ron

y

ref–

pire.

(D.G.)

CAlPA-

HOR

,

f.

f.

(

Hijl.

na•. B otaniq.)

efpece de ca ebaífe ainfi no

m

mee au Malabar,

&

forr bjen grav

'e

avec la pluparc de fes d¿tails, par

Van-Rheede , dans fon

Hortus A-1alabaricus,

l

olume

1"11!, planche V, page

9.

Les Brame

l'appellent

culivo dudi;

les Portugais

bobor..z calaba./fen;

les Hol–

landois

jlJs appdm.

J. Commelin, dans

es

notes,

lui donne le nom de

colocyndús p) rifomzis

,fiu

pepo

arnarus.

. Bauh. pin.

foff.

liv.

Y

I/1.

Elle eíl: annuelle

&

s' le e

a

la hauteur de vingt

pieds environ, s'atrachant

a

toutes les plantes qu'elle

rencontre. estiges font pentagones, apres, de quatre

lignes de diametre.

Ses feuiiles ont la forme d'un creur prefque rond

de

íix

pouces en vi ron de diametre, échancr

1

es

d'un

fixieme

a

leur origine' marquées de cinq angle lé–

gers

a

leur contour '

&

de trois

a

cinq denticules

feulement de chaque coté' verd·brunes' fermes'

moins molle que dans la calebaífe, relevées de cinq

nervures principales , rayonnantes en deífous,

&

port 'es

íi.u

un pédicule prefqu 'une fois plus court

qu'elles. La vrillc qui fort de leurs aiífelles efi com–

rn tl11 1ment fimple, quelquefois

a

deux branches auffi

longues qu'elles.

Les fleurs fortent folitairement de chaque ailfelle

des feuilles fupérieures' les males féparées des fe–

melles fur le m ' me pied. Les femelles forment une

étoile jaune de deux pouces de diarnetre , portée

fur un p

1

duncule cy lindrique de meme longueur' de

maniere qu'elles égalent

a

peine la longueur du pé–

dicule

des

feuilles.

Chaque fleur fernelle eíl: pofée fur l'ovaire. Elle

coníiíl:e en un calice infenfible

a

cinq denticules'

&

en une corolle

a

cinq p

1

tales elliptiques' grands'

concaves, une fois plus Iongs que Jarges, firiés en

long, dentel ls fur leurs bords dans leur moitié fu–

périeure

&

ouverts horizontalernent en éroile. L'o–

vaire efi: an-deífous fous la forme d'un reufauffi long

qu'eux,

&

couronné en-delfus par un íl:yle feffile,

partagé en trois fiigmates hémifphériques, épais,

velus fur leur face intérieure.

L'ovaire, en muriífant, devient une baie en poire

ou

fph érique , av

e

une pet1te queue de trois pon–

ces de diam tre fur trois pouces

&

demi de lon–

gucur' vene,

a

écorce ligneufe' dure' épaiífe de

deux lignes ,

a

chair pleine, blanche,

a

fix Ioges , ne

s'ouvrant point

&

contenanr vers fes parois envi–

ron 6o graines difpoíi' es horizontalement fur fix

rangs , atrachées un peu, pendantes par un long filet

qui fort de l'angle inrérieur que forment les cloifons

charnues au centre du fruit. Chaque graine efi ellip–

tique, pointue par le bout de fon attdche, longue de

cinq lignes, une fois moins large, jaunatre, marquée

d

un íillon circulair autour de chacune de fes faces.

Culture.

La

c.zipa fchora

croit commun6ment au

Malabar , fur-tout autour de \Varapoli , danc; les

lieux déferts , incultes

&

peu fréq11 nrés,

&

fleurit

dans la faifon des pluies. Elle eíl: tr

"S·

am re dans

toutes fes parties, mais fur-tout dans la chair de

fon fru ir.

U/a:;, ·s.

Son fue fe boit avec un pen de mufcade

pour arr"ter le hoquet. a e

ir, avant la ma urité ,

-s a ale pil

~e

dans l'eau eh 1de pour procure r le

~mi~em

enr

dif!ipe les ferremens de poi rine

&

les

m1gra.me

,

r

fa '" ~ ~te

1

a couchemenr. On

1

empl ie

-en ba1n p

o r foruher le coeur dans

1

s d faill ances :

CAL

p'l~e

avec fes grain s

e tte m m

e

air

·a 1c es

phlegme .

R

'12

..

?''~·

Par l defcrip tion de e

re

p anre on

voi[ qu

ene peut \. r

un,

tp

e

d

loquin

commel'a peni,J.

omm lin mi

\11

\laie~f-

p

ce

" ca'

afie

u

1

rb.'ta

qui doiL

~·r

om ne nous

a\ ons f<ut

d

n~

l

fa

mi

l

br ·o

1

· Y'.nosEami!sd,spl.JT.t

p

'J.

'H.•

,.;n_ ... ·o

. AI

HE , (

H tjt. d

s

luijs.

)

Jm

,

iucc da da n

e

lt

d

gmt

a

JrTI

n

til· d

amith. Le

fm

lui qui ondamna

J

\u -

hriíl:.

ll

·Ltt

d po e par

itellius ' gom ern ur de

~\

ne

.

r

n

afiure qu'il en cons;t

t

t.n

t

1 d

1

pit,

qÚ.1l

fe

donn

1

mort.

.

A_L~Bl~,

(

i\l~tjir¡u~

d s

anc.)

Meudiu dans fon

trau mmuk

Urch

Jira,

dir que

' toic une h nfon

&

une danfe des Laconitn.s, dont

il

i

en oi nt

dans le temple de Diane Dea1 heatide : ne

f

roit-ce

point la danie inconnue des anciens, dont

il

eO:

parl~

a

l'article

LALABRl

ME'

dans

1

Dié1. raif. d

S

ú

n-.

ces,

&c.?

(F.

D.

. )

GALAbRIA,

l.

f. (

llijl.

nat. Ornitlwlor:rú, )

n m

que

le~

Catalan!) donnent

une

fpece de gr<; bl: hn–

p

·e,

col]

~bu_s,

dont Belon a fait graver,

pagt!

179

de ion

Hifiozre naturelü des oifeaux,

irnprim ·

en

I

555

fou5 le no

m

de

grand plong on

de

ri viere

, une

figure paífable , qui a été copi e íou

le nom de

pl~nge~n

de

ri~iere,

page

3

8

4

de fon grand ouvrage.

1nt1tule

Portratts d Otfiaux,

publié en

1

5

57·

En

1637

Aldrovande en a publié ,

p.

2.5

4

,

volum

111

de

~

s

Oi.feaux,

fous le nom de

c.olymhus major crijl.uus,

une figure aífez bonne, qui a

'té

copiée par Jonílon

en

1657,

planche XLVJJI,page8.J,

fous celui

de

colymbus ma¡or Bellonii.

L'oifeau qu'Hernandez a fait

grav

r

aífez mal, fous le no

m

d'

acitii, mergus .Ame–

ncanus, page

686

de fon

Hifloire. du Mdxique ,

pu–

bhée en

t6 5

I '

paro1t etre de la meme

ef

pece. En

J

7~6,

Madili en

fit

graver auffi une figure alfcz:

exac e, aux membranes pres des pieds qui ne font

pas fendues, fous le nom de

colymhus major crijlatus,

au

vol. V, p. 8o, pl. XXXVlll de

fon

Hijloire du

Danube.

Charleton dans fes

Exercitaúones

, impri–

mées en

1677,

page

107,

n°.,3,

la d 1 íigne ainfi:

avzs

qutB~arn

anate paulomajor, rnergendo viflum

quO?.~

~ens,

agn cejlrenjis

,

incolis cargoes diFla.

Albín dans;

ion

H_tjtoire

natur !Le des oiflaux,

publiée en 1750,.

en a falt graver une figure aílez mal enluminée' a la

planche

Lx·xv,

p.

49

du volume 11,

fous le nom de

grand plongeon de mer.

Les ltaliens nomment

e r

oi–

ieau

)perga

&

Lurar;

les Savoyards

lo re,

felon Be–

Ion , les Anglois

great

J~a

loon,

&

great diver,

felon

Albín.

M.

Bríífon, au

volurne V

de fon

Ornit!zologi

,

imprimée en 1760,

page 38,planche IV,

en a fait

graver une bonne figure fous la d

1

nomi~ation

de

g.rebe

h~lpée

......

Colyrnbus criflatus

fupem~

obfcur);

jufcus'

mfirn~

alto argenteus; ltBniá

a

narihus ad oculos

candicante; gutture fafciculo plumofo Longiori wrinque

donato; teffricibus alarumfuperioribus minoribus

&

ma-

joribus corporifinitimis,remigibufque

a

decimá quintá ad

11igejimam quartam ufque candidis... colymbus crijlams.

Poye{·en

la figureau

voluauXX11l,planche.X LY'111

7

·

1

de

1'

Hijloire naturelle,

fous le nom de

gr be lzup¿e.

Cet oifeau a a-peu-pr

S

]a

groífeur du canard íau–

vage : fa longueur depuis le bout du Lec ju qu'an

bout du croupion, efi: d'un pied fept pouces

&

de–

mi,

&

jufqu'a celui des ongles de

25

pouces : fes

ailes 1 tendues ont deux pieds

&

demi de vol ;

&

lorfq 'elles font pliées, ellt:s s' rendent jufqu'au

cro upion: il na point de queue, ou au moins elle <.;fi:

íi ourre, qu'elle eíl: con ondue avec Jes plumes

duver ·esqui la recouvrenr, tant en·deíTus qu' n-dd..

fou

: Jon

bec

tl:

droir, conique, pomru . long de

d

U'A

pouces

&

demi, depuis fa pointe ju qu

aux

coins de

1

bouche : fon pi d a deux pouc

mi