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1

l

14

CAL

~ans

la famille des alcfons ,

0~1

martins-pecheu_rs

~

m ais le vrai

calao

eft celui des Philippines : celm·ct

doit retenir fon nom

d'alcatraz.. (M.

ADANSON.)

*

CALASUSUNG, (

Glogr.)

ville d'Afie,,

d~ns

l~le

de Buton, l'une des Moluques: elle_

éíl

e,cnte

CALAFUSUNG dans le

Diaionnaire ra.ifonne des

Sciences,

&c. C'eH une faute typographique.

§

CALATRAVA (

l'ordre militaire de)

,

en Ef–

pagne. Cet. ordre

fu~ in~ítué

en

11

58

par

~an~~e,

roí de Caíl:Ille. Les hiftonens en rapportent

1

on~me

au bruít quí s'étoit répandu, que _les Arabes yen01ent

attaquer 'avec une armée formidable la v1lle

&

le

fort de

CalatraYa ..

Les Templiers, qui

craí~noient

_ de ne pouvoir

défendr~

cette

pla~e

7

la

re~1~ent.

au

roi

Dom Sanche. Ils aJOUtent qu

a

la folbcltanon

de Diego,

Ve~afqu:z

( mo_in_e de

Citeau~, h?mm~

de qualite, qut avOlt du credit

a

la cour)'

~aJmond

abbé de Fitcro, l'un des monafteres du meme or–

dre, fuppl ia le roi de luí confier

CaLa;rava:

ill'ob–

tint

ele

ce monarque. Je n,

arche~ec¡ue

de Tole

de , ami de l'abhé de Fitero,

fu

excner les peuples

dans les prédicatíons

a

aller défendre _cette place.

Raimond

&

Dom Valafquez

s~y

renduent: grand

nombre de perfonnes fe joignirent a eux. Les Ara–

bes, perdantl'efpérance de forcer

CalatraYa,

<;>u oc–

cupés d'ailleurs, abandonnerent leur entrepnfe

&

ne pantrent point.

Plufieurs de ceux qui étoient venus au fecours

de la ville entrerent dans l'ordre de Citeaux, fou$

'

ft.

un habit plus militaire 9ue mona tque.

C'efi aintl, dit-on, que s'établi.t l'ordre

de

Cala~

trq.va

.

11

s'accrut beaucoup fous

le

re,&:r,t,.e d'Alphonfe

le noble , eut pour premier grand ma1tre DoQl Gar–

cias de Re<;lon fous le gouvernement: duquel,

~

pape Alexand;e

III.

confir.ma

l'ordre en

1

164,

Ú)J:

ans apre$

fon

établiffement.

Le f.ai_nt

p~re

lJlQ.O<;;ept

III.

l'approuva

1~

2.8

A.

vril

I

J99•

Ferdinand, du confentement dlJ. p.ape Innocent

VliL

réu~it

en 1489

a

la couronne la gran_de mai–

trife de l'ordre de

Calá{.r(,lva

,

ont les l"OJS d'Ef–

pagn~

fe qualifient

adminifirauurs perpétueLs.

Cet ordre a

ql

!iatre-vi.ng

~s

co;nmanderies en Ef–

pag~~

' dont la plupart font données

a

des gens

manes.

Les armes de

Calatraya

font

d'or

a

La uoix de

gueu/es jleurdéLiféee de jinopLe ; au::x; angle:S infirieur.s

de cette croix font deax meno

tUS

d'a{ur'

l'

une

a

d ex·

t.re

en

barre~

l'autre

a

fenefl~e

en

bcm~e'

pou.r,

~3r­

que.r la fonélipn _des chevahe.r§,

qu~

efr de déhvre.r

-les efclaves chrétlens des ;na1ns deS' mfi.d,eles.

Plan–

che

XXI

ll.jig.I2.Art. Hérald. Encyclop. (G.D.

L.

T.)

CALEAN, (

Art militaire.)

les Turcs appellent

ainii un bouclie.r de bois

d~

.figuier.

Il

y

en a de

cleux fortes , l'un ovale

&

do41b-lé de peal) en

d

hors

&

en dedans.

I1

etl: ¡

¡1ar.qu<

E E, f-ur la

planche

XIII.

Je

l'

A rt milit. armes

&

m,achj¡¡es de gu.erre

,

dan& ce

Suppléll'Lf-nt.

L'autre eft ronJ

&

eotourré de cordes.

ll

efl: ma-rqué

F ,

fur la meme

pJancht.

(

V)

- *

§

CALCE, (

Géogr.

)

efi l'ancien nom de la pe-

-tite ile de

1'

Archipel , appellée aujourd'bui

Car~hi.

Lettru [ll-r

j'

Encyclopédie.

§

,cALCINATION, {

Chymie.)

La féparation, pa-r

le moyen du feu , d'une ou de plufieurs fubftances

plus fixes, avec une ou plufieu-rs fubílances plus

volatiles gu plus fufceptibles d'etre volatiEfée-5, eft

l'objet

&

l'etfet d\tp grand nombre d'opérations. Le

terme de

calánation

indique aifez généralement

toutes celles

0u

l'on néglige de recueil.Iir oe qui s'é–

leve, pour ne s'occuper que de ce qui :refr,e. Mais

indépendamment de cette acception., i1 fert auffi.a dé–

j1gner plus fpécia1ement les opérarions p.a:r Lefqtt.elle-s

CAL

on fe propofe d'enlever

~

certains corps le phlogif–

tique pur;

&

dans ce fens' on parvient

a

calciner les

métaux' c'eft-a-dire'

a

les réduire en chaux' non–

feulement par le feu, mais encore par tous 1es aci–

des , par leur détonnation avec le nitre, par l'arfe–

nic

&

par les cémens maigres.

La

calcination

diffet'e de la combuílion a raifon de

la quantité des matieres qu'emporre le phlogifiique.

Yoyez.

CoMBUSTION,

Suppl.

Quelques précautions

que l'on apporte dans la

calcination

des métaux par

le feu, on ne peut fe flatter de retrouver toute leur

terre , le príncipe inflammable en entraine tou–

jours une partie, cela efi prouvé par le déchet lors

de la réduétion;

&

M.

Geoffroy le jeune

eit

parvenu

a

volatili{er toute une quantité donnée

de

plomb, en

rendant chaque fois a fa chaux de nOUVeqU phlogif ...

tique.

Mémoire$ de l'Acad. royale des Sciences, année

1

7.53·

Un phénomene bien furprenánt, c'eft que, malgré

ce déchet, la terre métallique qui refie, privée du

príncipe inflammable, a un poids plus confidérable

que le métal a vant la

calc:ination;

par exemple,

100

livres de plomb calciné laiífent

I

10

livres de chaux.

Si cela n'arrive pas, c'eft qu'une panie de la terre

métallique a été volatilifée , {oit a caufe de fa légé–

reté particuliere, foit paree que , faure d'agiter

la

matiere

&

delaramenerfucceffivement

a

la furface,

on a été obligé d'employer

\.tn

feu

~rop

aélif. Mais

ce qui prouve bien que c'efi ici

~m

effet confiant •

indépendant

de

tout accident'

a

l'abri de toute mé–

pri{e , c'eíl: qu'on le retrouve dans les

calcina–

tion.s

humides , comme dans lc;s calcinations fe.,.

~hes,

&

que quelques procédés que l'on emploie

pour oter

OU

pour rendre le phlogi(lique aux

~rr

S

métalliques fans exception, on voit toujours l'aug...

mentation ou la diminution de poids fuivre ce$ chan–

g.emens

dan,s les memes proporrions.

Apres avoir obfervé

&

aífuré ces faits par

des

expériences multipliées ,

&

le phénomene fe trou,.

vant par·ia réduit précifément

a

la cir<:onfi:ance de

b préfence

ou

d.e l'abfence du pl:logiftique ou prín–

cipe métallifant, il étoit

difficile

d~

ne p3s foup..

~ormer

que cette condition pouvoit efre elle-01eme

la caufe de cette variation de pe(qnreur,

en

confi...

.dérant le phlogiíl:iqu.e comme un .corps m.oins denfe

que tous les miJ.ieu:x, par conféquent eífentiellement

volatil'

&

dont la

volatili~é

faifoir équilibre

a

la

gra-

irarion d'une

partie

de la terre métaHique

a

laquell~

il

étoit

u

ni. C'eíl: l'explicatiGn que

M.

DE

Mo

RVEA

u

a p.ropofée dans

~me

Djfferl4tion.

fur le

Pldogifliqtte

ctmjideré comme ccrps grav-e,

&c.

d911t

-eet

article

eíl

extrait.

Poyez.

PHLOG1STJQPE,

Suppt.

CALC[NA

1;:.0,

(

Géog. Hifl.)

viilage

dn

Breíran

en Italie fur la Chiefa,

a

troi.s líeues de Monte- ,

Chiaro , remarquable par la

défai.te

des lmpériaux,

&

la viéloire

qu~y

remporta

M.

de

Vendon1e le 19

avrll

1706.

La perre des ennemis

fut

te

U

e , que le

prince Eugene

~

qtli

n~arrív_a

.que ·te

lendemain, fut

obli~é

de fe retirer dans le

Tr~nün.

Les

~fures

du

géneral fran<;ois éto.ient

íi

bien

p.ri(

es, qü'il avoit

ann9nc_é

ce_tt~

v.iéloire

9'ij

roi en partant pour ritalie.

(C.)

CALCfS,

Géogr.

)

c'd.l I'nn

de huit noms divers

que portoit autrefois l'ile de Neg-repont , dans l'Ar–

chipel de Grece. (

D.G.)

CALCUL ASTRONOMLQUE, a.ífemblage des

regles

&

des métho.des, par letq.uelks on

.calcu~

leG

mou~.emens

des aftres,

&

fur•tout ies .éc.lipfes,

av.ec

les fraétions

fexagéGma~e6,

les

:logarithnws, les

re–

gles de la trigonométrie ,

&c.

Co rntne nous n,avoDS

rien dit

a

ce flljet au

mot

ÁRITHMÉTJ:QUE,

il eft íbon

de

.don,ner ici une idée des

premi.er

-o

élémens .du

cai–

cul ajlronomiqu.e.

Les aílronomes divifeQt

1~

ciel

en

12

fig.nes,