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CAL

chaque íigne en 30 dégr ,s, le dégré en 6o

mim~tes,

?a

minute en 6o fecondes; e'

fi-la

ce qu'or ap elle

lesfraélions

flxagéfzmalts;

l'addition

'en

L

·re

e

celle des nombres ordinaires,

en

o bfe ., nt e·rete–

nir

6o fecondes , pour en former une minute ; 6o

minutes, pour en former un dégr ' ; 30 d

1

grés pour

en former un figne,

&

de rejetter

1

:z.

fign es , lorf–

que la fomme va au-dela. Exemple pour ad

i

ion–

ner les deux quantités fuivpntes :

00

29

01

On obíerve dans les ' fe condes que 6 dixaines doi–

v ent former la minute : on remarque pour les

mimttes que de

8

dixaines,

il

n'en fauumettre que 2

fous les minutes

&

reten ir les íix aurres qui forment

un dégré:

ti

l'égard des dégrés, comme

il

s' en trouve

30, on en co tnpofe un figne enner, de meme que

s'il

y

avoit 24 he

u

res, on en compoferoit un jour:

entin de

13

fignes q

'tl

devroit y a voir daos la fom–

me ,

on en retranche

1 2 :

en effet le cercl

cntier

étant paífé' on fe trouve au meme point que

s'il

n'y

etJt pas

é.té;

il

~fi

done inutile d'y avoir égard. Un

aftre qm auroH parcouru 13 fignes ,

&

celui qui

n'en auroit parcouru qu'un, s'ils étoient partís du

m~me

point ' s'y retrouveroiem tout de meme,

fans aucune différence dans leurs fituations.

La

foufiraélion des fraél:ions fexagéfimales fup–

pofe la meme regle; il faut emprunter une minute

pour en former

6o

fecondes, ou un dégré pour en

former 6o minutes, un íigne pour en former 30

dégr s ,

&

un cercle entier pour en former douze

íignes, fi la quantiré que l'on veur fouftraire eíl:

la

plus grande. Exemple :

de

4

5

il

faut oter

S

CAL

I I)

On a propofé bien des fois de fubllituer les deci–

mal es a la

~érhode

aél:uelle du

calcul

afironomique.

Me cator aonna en

~ 676

des

lrzfiitwions aflr nomi–

q~ts ~ da~s

lefqu.ell:s

tl

donne les

tables

rudolphin ~s

,

redmtes

a

ce pn nCJpe,

&

ou le cercle ' toir divi[i '

en décimales; mais le changement confidérable que

cette méthode aumit exigé daos toutes les

m

1

hod es

&

dans toutes les tables connues, a

e

mpeché qu e les

aítronomes n'aient adopté cette

m

lthode.

(M.

DE

LA LANDE.)

Nous traiteróns fort

au

au long du

calcul

des

éclipfes , par différentes méthodes, m is en attendant

nos leél:eurs cnrieux verront ici avec plaifir une for–

mnle anal

y

tique tres- fimple

&

tres- commode pour

cal~uler

la partie principale d'une écli'pfe de foleil.

So1t

7

le

fin.us

total

&

a

la fois la différence des pa–

ralla~es

honzonrales de

la

lune

&

du foleil; foit pro..

portwn ellement a cette fuppofition

J'

la différence

de leurs éléclinaifons' fi elles font de meme dénomi–

narion , o

u

la fomme fi elles font de d

1

nomination

contraire;

A

la difiance de la lune au mér,dien uni- •

ver~el' meru~ée

fur la projeél:ion reél:iligne de fon

orblte corng e;

11

fon mouvement horaire compofé :

f

OÍt

encere

e

!'are de 1)

d

qJ,

1

fi.nus ,

w

}e eofin

LIS

&

{la cotangente de l'angle du méridien univerfel avec

l'orbite corrigée,

p

le íinus

&

q

le cofinus de la dé–

clinaifon du foleil,

s

le finus

&

e

le cofinus de la la...

titude du lieu qu'on a en vue,

g

le finus

&

h

le cofi–

cus de fon ang!e horaire,

ó

la diftance apparente des

centres de la lune

&

du foleil vue de

ce

lieu.

2°. Achaque iníl:ant

~

eíl: l'hypothenufe d'un trian-

gle reél:iligne reél:angle qui a pour cotés

A 0

-e

g

l3c

r

q

r

s-e

hp-rAcv--¡ r\J'.

r2

,3

~· ~~

fuppofiti?n primitive efr pour

p

que

la

J.eclm~lÍon

du,

fole1 l ,

&

pour

s

que la latitude du

he

u

f01ent boreales, pour

4

&

w

que la lune en décri–

vant l'orbite cortigée s'approche du póle boréal de

l'éguateur; pour

A

que la !une ait paífé le méridiert

umverfel, pour

g

que l'heure foit entre midi

&

mi-

il reíl:e 10 27

49

50

·

&

h

fi

h

d

nUlt,

pour entre 1x eures u matin

&

fix heures

11 eíl:

el

air que

fi

de 4 fignes, on en

o

te

5,il

doit

~u fo~r

· Si quelqu'une de ces fuppofitions n'a pas

en refter onze; car un aftre qui auroit 4 fignes de

heu

'11

faut changer le figne des lettres refpeélives.

longirude

&

que l'on feroit retrograder de 5 íignes,

4°· Si on veut convertir en phafe la diftance des

fe trou veroit avoir repaíl'é le point équinoxial d'un

centres, remarquons que le diametre du foleil eft

a

figne rout entier,

&

auroir par conféquent

1 1

fignes

l'exces de la fomme des demi-diametres du foleil

&

de longitude.

~

• de la lune fur la

dift~nce

d s

cen.tre~,

comme 720'.

Il eíl: rare que l'on faífe des multiplicarions ou des

font au nombre de mmutes de d01gt eclipfées.

diviíions avec des fraél:ions fexagéfimales; mais dans

)O'.

Par exemple dans l'éclipfe du premier avril

les cas

Otl

l'on auroit

a

faire une r gle de trois ' on

1764' cherch,ons

qu~lle

étoit la phafe pour París

a

pourroit réduire en minutes ou en fecondes, les trois

dtx heures 40 du maun. Par les tables aftronomiques

premíers termes de la propofition,

&

opérer comme

on avoit

A

=- -

fin.

1

5o 38' 2o",

J'

=fin. 57o 27'

fur les nombres ordínaires.

)0 11

,

qJ

=fin. 6r o

1

6',

cv

= cof. 61 o

1

6',

p

= fin. 4

<;»

On trouve dans tous les anciens livres d'aftroúo-

49''

q

=

cof. 4o

49

1

;

par la fuppofition

s

=fin. 48°

rnie,

co~me

dans les

Eplzémérides

d'Argoli,

&c.

une

5°'

1011

'

e=

cof. 4go

1

Id''

g

=-fin. 20°

&

h

table

qUI

a pour titre

tabula fexagenaria,

qui fervoit

= cof. 20° : done les deux cótés du triangle

reél:~ngle

3

ces forres de parties

proportionne ~:es;

elle ren-

font fin. 00 38'

45

11

&

-fin. oo 5

2

1

18

11

;

done l'hy-

ferme 6o nombres du haut en bas, depuis 1 jufqu'a

pothenufe eíl: íin.

1

o 5' 6". Cette diftance des cen-

6o

chacune des colonnes fuivantes,

&

la fuite des

tres convenie en phafe (

n.

4·)

donne

I 1

doigts 9'

b.

nombres naturels, des nombres 2, 4, 6, 6'c. des

6°. Quand la difiance des centres eíl: centrale, la

?ombres 3' 6, 9'

&c.

des nombres 4> 8.' 12,

&c.

quand

phafe eíl centrale. Q uand elle efl: égale

a

la fomme

1l

y

en a plus de 6o, on met une mmute

&

le fur-

d s

demi-diametr~s

du foleil

&

de la !une'· l'éclipfe

plus en fecondes: ainú dans la colonne de

10

&

vis-

commence ou fimt. Quand elle eíl: un

mimmum,

la

VÍS de 15, c'efi:-a-dire, daos la

I

(

lígne horizon-

pha{e efi: la plus grande poJfible.

ta~e

de cette col?nne, on trou_ve 7'

3?

11

;

c'efi le qua-

7

o.

Quand l'hypothenufe eft nulle, chacun des

tneme terme d une proport10n qm commenceroit

cot

1

s eíl: nul auffi

Jingulatim:

done on a

A

qJ-

e g= o

par 6o min

1

ttes

&

dont les termes fuivans fe roienr

1

o

&

q r s-e

lz

p- r

A

w-

r

2

J"

=o.

Egalons deux va-

&

15.

~~tte

rable fexag.enaire

peu~

fervir également

letHS de:>., nous trouverons

e

g

t

X

e

hp

x , ,.

J'-

q

r~

a

la d¡y¡fion des fraél:wns fexagefimales ' mais on

=o.

p:éfere aujourd'hui l'ufage des logarithmes logi-

8°. L'inítant de 1 plus grande phafe ne peut

~tre

1hques.

·

d éterminé direUement. 11

faut done calculer la

Tome 11.

P

ij