Table of Contents Table of Contents
Previous Page  125 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 125 / 960 Next Page
Page Background

CAL

ae

ng:uedoc' a qui rinfcription avo't

envoyée

'Efpagne.

Aulug:e1

e

nous

appren~ qu~

quelq tes

defav~n ~-

. ges qu'ai t eus or orius ,

¡a

m

1s

Efngnol n avon d ·–

{e rt

de fon armee ; an lieu que

les

Romains l a

voi

nt

{ouven abandono

1

:

Perpenna.m~~e,

fon fa x ami ,

¡aloux de fa gloire

&

de fo n crcdn, le

fit

aílaffine r

dans un feíl' n , l'an de R. 677.

V oy. l ourn. de Trev .

Mai

1708 ,

p .

848.

Q uinrilien

&

Prudence étoient de :ette

ille : ce

dernier

n parle dans 1'

Hy mne quatrt me

,

verj.

3' ·

N ojlra gujlabis

ata

0

urns ambos quos vener mur .

..•

S

.

Em

Itere

&

Ch 'lidoine y fo uffri rent le

m ~ r­

tyre,

&

y

fu rent inhumés.

V oye{

de Marca ,

Hifl.

áu Beam,

&

Mentla. (

. )

§

ALAI

, (

Géogr..

Hi.fl:

)

Un complot .fo rm

1

par

eoffroy de Chamt ,

¡;

1gneur

Bot~rgmgnon ,

pour furprendre

ala ~s

en

1

J47

occahon~ a

une

aaion

Ot l

Edouard'

rOl

d'Ang\et rre combat{lt va. l–

lamment

&

ne trouva pas dan Euftach e de Ri bau·

mont un

~dverfaire

moin redoutable. Celui-ci ab:t n–

donné des úens, rend it fon

1

pée an prince : ce eh -

valier

&

les autres prifonnie r de marque , foupe–

rent avec le vainqueur, qui le combla d

t•ga~ds

&

de politeífes; mais il donna les plu grand éloge.

a

Ribaumonr, 1appella le plus val u:.eux

~he .al~er

qu'il eut Jamais connu,

&

avoua qu

1l

ne s to1t ¡a–

mais rrouvé de fa vie dans un d nge r ft prdfant qu e

elui qu'il avoit couru en

co~batta nt.

avec

}ui.

11 prit alors un filet e

p~rles

q tn l

~ort~1 t

.a fa t

~e,

l'attachant fur celle de Rt b umont , tl hu du :

u

tre

Eufiache, recevez ce préfcnt comm un

r,é ~oignage

de mon efiime pour votre bra ou:e ,

&

Je de 1r.e

que vous le portiez fouvent pour 1amour de mot.

Je fais que: vous "res

galan~ ,~

amoureux; que vous

vous plaifez dans la foc1ete des clames

&

~e­

moifell

s

:

qu'elles fachent toutes de CJ,.uelles

ma1~s

vous avez res;u cet ornem nt. Vous n etes plu,s pn–

fonnier ; je vous quitte de votre rans;on)

&

des de–

main vous pouvez difpofer de vous-meme comme

il

vous plaira

» ,

(C.)

CAL

A

MATA ,

CAL A M

lE

,

(

Glographie.

)

ancienne ville du Péloponefe , dans l'enfoncement

du golfe Meífénien, étoit compofée de trois parties;

d'une fortereífe d'abord appellée

Thyré

ou

Thyria,

qui peut etre le

Thyros

d'Homere; enfuite d'une

ville nommée

Thalamei;

&

enfin d'un faux bonrg ,

connu fous le nom de

Calames,

fans doute des ro–

feau qui y croiífent en abondance. C'efi le dernier

nom qui lui efi refié, quoiqu'il n'y ait plus aujour·

d'hui de porta

Calamata.

M. l'Abbé Fourmont, qui viíita cette place, en

-1730, y trouva d s infcrip!ions

précie ufe~,

des

é

itapl es des rois

&

des remes d.e

~effi

me

de~

premiers tems ,

&

un marbre de trots p1eds

&

denn

de long , fur deux pi.eds de large , tout couvert de

caraa r

S ;

il

y

a deífus trOÍS colonnes d'écritures.

Yoy

{

M¿m. Acad. lnf. IV. Hifl. in-rz.pag.

jj7,

ou

in~4

tome. XV. pag.

397·

(

C)

*

§

CALAMO,

Glogr.)

«

üe de 1Archipel .••

H

CALIMt

o , ile de l'Ar hipel. ..

&

CARMI

A,

,, ile de 1 Archipel. .. , font la meme il .

Lettnsfur

J

E ncyc!op 'die.

§

ALANDRE,

f.

m. (

Hifi. nat. Om itholog.)

efpece d louette pln

g~oír

que l'alouetce

?rdin~ire

&

plu petite que 1 gnve , ter:ant ,pour

a~nú

dire,

un milieu entre ces d ux ammaux; mats ayant

comme tes autres alouettes l'ongle du doigt pofié–

rieu,r droit

&

extr"mement along

' .V

oye'{

en la figure

gra

' au

1'0lume XXIIl. p lanche

.e

X X V. n°.

3.

du

R

r:u il d'hijioire nawrelle.

(M.

ADANSON.)

ALA

,

(.

m. (

Hijl. na

t.

Om ithoLog.

)

oifeau

Tome

11.

des 1!es

oh

nomm

1

aulli

calao

d"'s 1olu-

quf's.

'~

lu:"e

...

Jiur:

au

iv.

T

eh •prt'"

':!.

pa"·

106'.

de

k

Exotu¡u

s

imprim en t6o-

en tir gra

e r 'e bec aífez mal

{

us la d ·nomina ion

d'alca–

tra~

viedi {zve

eriu..

con i marmi

o

'7u

.

Bontius ,

dan~

ion

HJlo~·re

d s

¡,

d.:s ori males ,

imprim e en

165

p.1gt

6'2.

,

en a donn ' depui , fou

le nom

de

o~

us inJi·us ,

une peu exa e

qui a

te cop1

par

ill :::hby ,

planche

X

f

I

.

de fon

Ornitholo"t ·,

Imprime '"'en 1676. En r76

, M. Briífon en a

pu~

bli ' une bonne figure ,

p¡tge

j()

6,

planc/z¿

.¡-.)

dn

qu.ztrien.

volu.me

de fo n

Omithologie ,

fous la d 'no·

mina ion d

calao .•.. hydro or.J.xji1p m\ fiifcus , in·

jern nigri ·ans

,

griflo-mixtus ; i o ventre dilut ful–

vo ; apite

fup

rius nigri ante , genis

&

gutture niuris;

(af'ta arcuataJub guuure fordiduin reo

,Jlbd ;

o.:c.ipitio

~

colfo ddut cajlaneis;

~

mi

0

ibus nigr:s, minorihusexu–

ruts

grifeo marginalls , r 7ricihusfordid, cinu.:o albis ,

ro(l

o o¡hhofo . . hy.irocora:c.

M. Linu ',dan la douzieme

&

dernie r

1

dition de fc

Syjl ma naturce ,

imprim

1

en 1766 ,

l'app lle

hucero->

2.

lzydrocorax

,

fronte ,

o/Jf

d

p! n

.. ,

antrorfum mruica

abdomine fulvo .

En–

hn , dans norre

vingt·troifieme

olume

publié en

1768 , nous n avons donn

1

un e fi gure d'apr' seelle

de M. Briífon, fo us le nom de

calao des Mo!uque

,

p age

5,

planche X X XIX. n° .

2.

dn

R

cueil d hi.Jloirrt.

natUrelle.

Cet oifeau {urpaífe un peu le coq en groífeur.

Sa longueur depuis le bout du bec jufqu'a celui de

la queue , efi de deux pie ds quatre pouces;

&

juf–

qu'a celuí des ongles' de aeux pieds un pouce. on

beca depuis fo n extr

1

mit

1

jufqu'an coin d

la bon–

che , cinq pouces de longu eur , fur deu_· pouces

&

de mi d'épai!I'eur

a

fon origine . Son pied a deux pon–

ces deu

lignes de longue ur ; le doigt du milieu des

trois antéri ur avec fon ongle , deux pouces

&

d mi ; l'exté1:ie ur deux pouces une ligne; l'imérieut

un pouce clix lignes

:

celui de derriere eíl: le plus

court de tous. Ses ailes étendues ont deux pi ds

dix pouces

&

demi de vol ;

&

lorfqu'elles font

pliées, elle s'éte dent un peu au-deHt du tiers d

la longneur de la queue

:

celle- ci a huit pouces de

longueur.

Elle eft quarrée , compofcle de dot1ze plumes,

toures

a~peu-pres

d'égale longueur. Le bec efi for t

grand, raillé en

(;

ul · , e e!l- a-dire , coniqu e , aífez

droit ; mais cornprimé par les có tés , r levé en–

deffus d une efpece de plateau ou de chapeau trian–

gulaire along ' , arrondi en arriere, pointu en avant

&

oífeux. Les bord de chaque demi-bec fo nt den..

tés, de maniere que les dentelure du demi-bec in–

férieur fQnt plus grandes que celles du

demi- be~

fupérieur.

~s

pied ont quatre doigts, dont un

derriere

&

trois de ant; celui du milieu ét ant nni

au doigr exrérieur jufqu'a

la

troifteme articulation

,

&

aLt doigt intérieur jufqu'a la premiere. Ses jam–

bes font convertes de plumes jufqn'aux: talons.

Le bec efi cendré-noir, excepté fur fon chapeau t

qui eft blanchatre; fa tete eft noire ' except,

a fa

partie pofiérieure qui

efil

brune , comme le deífus

du cou, du corps

&

des jambes; la gorge efi entou–

rée d'une bande d'un gris blanc

{

le d én iron

neuf lign es de largeur , qui forme une efpece d'arc

dont la concavité efi tourn

1

e vers la tete; la poi–

trine eíl: noidi re ' melée d'un peu de gris; la queue

efi gris-blanc fa le; les grandes pll:lmes de l'aile fonc

noires ; les moyennes ÍOnt de la meme couleur ,

&

bordées extérieuremenr de gris ; les pieds font

gri -bruns,

&

1 s ongles noirs.

/ltfC2urs.

Le

calao

e!l: commun aux 11es Molu–

ques, o

u

il vit d'infeae

&

de grains.

R emarque.

et oifeau fait , comme l"on voit , un

genre particulier d oifeau, qui vient naturellement