e
le·· ·es fe
ues prcfondement jufqu a fon milieu ,
&
n
u
.e orolle
p
r urine prefqu une fois plus lon-
"' a
lor:g
tub
l
n
pcu courbe' partag, jufqu'au
b
)
d' .
z·
ers de
fa
Jongueur en deux levres a quatte
1 '1-
ftons.
I
u
iiie
t
du t be de la corolle s
~levent
qua•re 'tami
e
inégales
a
filer rouges a deu · bran-
hes
courbes, dont deu'C plus courres,
a
antheres
bJanches, luitántes, rapprochées
&
contigu ·s deux
a
deux , appliqu 'es fous la voute de la levre
fup~rieure qui e1lun peu plus longue. L'ovaire efi o
01-
<le ,
porté fur un perit difque qui fait corps avec
lui ,
&
furmonté par un fryle ey lindrique blanch -
tre , Jnifant, terminé par deux frigmates demi-cy–
lindriques, appliqu
'S
a la meme levre, au-de.ífous
des deuJL étamines in[l'rieures.
L'ovaire en granclilfant de vi nt une
capful~ ovo~de
ou
conique, longue de fept lignes, deux fo1 mo1ns
large ,
deux loges, contcnant chacune un grand
. ombre de grain
menues o oides.
Culture.
Le
cae/a
croit au Malabar, dans les terres
fablonneufes
&
humides.
Qualitls.
Toute la plante a une faveur
&
une
odeur légérement acre
&
aromatique.
Vfages.
Pil 'e avec le fandal, le girofle , la muf–
ca
de
&
l'eau de rofes , elle fournir un liniment fou–
verain pour diffiper les puflules. Le fue de fes
feuill
S
bu avec le fuere arrete la chaudepiífe.
Remarques.
Le
caela
~a,
comme l'on voit, un
genre de plante particulier, qui vient naturellement
da s la feconde feél:ion de la famille des perfon 'es,
ou
nous l'avons placé en 1759.
Voye{
nos
Familles
de
p
!antes
,
volume
11,
page
2
o
9.
On pourroit demander
a
M.
Linn', pourquoi
il
a
voulu fubfiituer le nom
tuenia
qu'il a forgé'
a
la
place de celui de
caela,
fous lequel cette plante eft
connue
au
Malabar,
&
fous lequel on peut la tirer
d "s Brames quid ' fapprouvent fort les noms barba–
res , felon eux, que
M.
Linné veut donner
a
leurs
vlanres' qui font ' difent-ils ' mieux connues chez
eux qu'en Suede?
e
M.
ADANSON.)
§
CAEN,
e
Géogr.) CathimfuperOlnam,
dit une
chartre de I026.C' ' toit,felonM.Huet,lademeure
des
carht
s
dans le comté de Bayeux. C'eíl: aujonr–
d'hui
la
deuxieme ville de la province, ayant douze
paroifil
s,
deux abbayes
&
quatorze couvents avec
une univerfité.
Le chateau de
Ca ..n
,ji
durement lpand
&
plantu–
reux,
dit Froi.írard, fut bati par Guillaume le Ba–
tard; il fut réparé par Louis
XII
&
par Fran<;ois
l.
Cette ville a produit plufieurs hommes illuihes
dans la Littérature; entr'autres Fran<;ois Malherbe,
le pere d
lc:l Po Ge Fran<;oife, mort en 1628; Jean–
Frans:ois Saraíin, mort en 165 5; les f<;avans jefuires
Ja quesDalechamp;
P.
Fournier,
&
Robillard
~'A
vrigni;
annegny
L
fe re, pere de madame Dac1er,
morte en 1672.; Gilles-André de la Roque, bon gé–
n
1
alogifie ; Je;:m Renaud de Segrais; Samuel Bo–
chart, homme d'une littérarure profonde ; Daniel
Huet'
e
·1
bre
é
e
que d Avranches ' mort
en
17
2 I ;
M.
N. MalfiHhre, mort jeunea Parisen 1767, fon
de fur le foleil
fr pleine de ver ve ;
J.
augralin
de la
r
fnJye, ami de Malh rbe
&
fon comparrio–
t
,
mort en 162.0.
e
C)
ERFILLY ,
(
GJogr.
)
ville
d'
Angleterre ,
clans la prin
ipaur~
de Galles,
au
comt' de Glamor–
aan · elle a d
s
murs fous les ruines defquels on
~rouve
d
tems ·' autre des m' d ...illes romaines, ce
9ni
fait pr 'fumer qu elle eíl:: antiquc:
&
elle a cinq
toir s par an , on
l
on commerce principal ment en
b
1
tail
&
en bas fairs au metier , ce qui dénote
1
in–
duihie de fes h bitans
&
la bont' de fon terroir:
<:
lui-ci efl baign' des rivieres de Taff
de Romny,
T om: 11.
I
qui a. s
tr
en re- de
~
arr
~ r.~
g
a. s
:tu-
rages.
Long. '4·
2.0 .
l ..u.
1.
5.
(
.
G.)
A E R-
LE
O-
T,
(
G
¡;r:1p
.t
•
)
•ille
'An–
gle terre dans le comh.. de
~
1onrnou·h
fur a ri\'i r
<1
sk ,
ou elle a un pont de bo!
- un
fone
por pour des harqu s
' autres p tit
ha
:men
-·en un
ille fon
d
chue d
fon an ienne
gra -
d;.;ur. Les Romains qui rappelloient
Ifcalegio,
l'a–
voient ceinte d un mur de brique
~
r
l'avoient
Oflh..e de plufieurs beaux
1
difices,
&
enrr'autres de
bains publics fort d corés:
l
tems a ruin
tour
s
ces chofes ·
&
les re olutions du pays ont en ore
fair
difparOHre l'arche eché
&
l'univeriité dont elle
toÍt
le fiege au commencement du chrifiianifme
aufli
bien que la fameufe
tabü ronde
,
du fabul
Ll.
roí
A
rthur, qui renoit , dit·on , fa cour dans
e
tte \ il
e.
Long.
14. J5.
lat.
51 . 40.
(D.G.
)
CAER.
IARTHEN,
e
G;ogr.)
Cette
ille, qui
efi le
Maridunum
des anciens, efr bien batie , bi
n
peuplée
&
tres-florilfante par fon commerce
&
rar
le concours des gentilshommes dn pays qui la
tré–
quentent: elle
a
un fort beau ponr de pierre fur
I
Towy; elle a vu naitre l enchanteur 1erljn,
&
elle
étoit, avant la diífolution du gouvernement gallois,
le fiege de la chancellerie
&
de l'échiqui r d s pro–
. ·.1ces m ' ridionales du pays ; elle a un maire , des
sheri:ffs & des aldermans,
&
elle envoie un député
au parlement du royaume.
e
D. G.)
CAER
MAR
THENSHIRE , (
Géogr.)
province
méridionale de la principauté de Galles, en Angle–
t erre, au midi
de
celle de Cardigan,
a
1
occident de
celles de Brecknock
&
de
lamorgan, a
u
fepten–
trion de la Mancbe ou canal de S. Georges ,
&
a
l'orient du comt ' de Pembroke. On lui donne
48
mille d'Angleterre en longLteur ,
&
2.
5
en largeur.
C'efl de toutes les provinces du pays de Galles,
la
plus fertile
&
la
moins montueufe : elle fournit des
grains
en
abondance ' du bétail' du faumon ' du
bois, de la houille
du plomb tres-fin. L'on
y
compte
700
mille arpeos de terre , 87 paroiífes
&
8
villes ot1 l'on
ti
nt marché : celle dont
íl
efr parlé
dans L'article précédent en efi la capitale.
e
D.G.)
§
CAILLOU, (
Iíifl.
nat.)
Quoique cet article
foit déja fort étendn dans le
Diél.
raif. des Sciences,
&c. nous croyons devoir encore ajouter les obfer–
ations de l'auteur du
J?iélionnain
des Fo..ffi.tes
,
qui
d 'veloppe avec nettete la nature, les genres
& les
efpeces des
cailloux.
La plupart des
cailloux
font raboteux
a
l'exté-·
rieur , plus ou moills arrondis ,
&
compofés d'une
ter re de la nature du íable: fous certe
1
\Orce grof–
fiere on appen;oit un grain plus fin
&
des couleurs
plus vives. La matiere qui les compofe, efr com–
paél:e, r:omme du verre, fans parties qu'on puiífe
difcerner
a
l'reil.
Tous les
cailloux
fontvitrefcibles,
tous étant frappés avec l'acier produifent du feu.
Ceux qui font de l'efpece la plus fine, prennent un
beau poliment
&
de
l'éc'
1t. Avant que de les vitri–
fier on les fait calciner
i:t
!.>lancheur, ce qui les fait
gerfer.
ll
faut un feu violent pour les mettre en fu–
fion. Ils augmentent en poids par la calcination. On
trouve fouvent des lits de
cailloux,
ou des couches
tres-étendues dans le fein de la terre : ils font quel–
quefois confondus o
u
m "lés avec le fable, le gré!vier
ou la terre. Jamais la matiere des vrais
cailloux
ne
s'étend pour former des bancs de roches fui vis ,
comme les autres pierres. Quelquefoi
ils font en–
fermés , il eft vrai, dans quelques bancs de pierre
arénacée
&
li 's entr'eux; mais on peut les difiinguer
de la matiere m"me du banc: pour l'ordinaire ils
font dans les campagnes
épar dans les lirs des ri–
vieres
&
des torrens. Ces pierres fe décompofent
a
la longue
a
l'air; elles fe calcinenr au foleil;
ellei
o
ij