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726

'S

Y M

c;:ois Pirhon ; mais Saumaife dans fes

not~s ~ur

Jul,es

Capitolio, aífure que ces deux fpeétad es

etOl~nt,

di:;

férens ,

~

que ,les

Sy'l~e~ n~

dur,erem que... Jlllqu a

Confianun, apres qUOl

1

hlfiOlre

f'!

en par,le plus, tan–

dis qu'elle fai! encore qllelquefols menuon du pan-

carpe.

"

Quoi qu'il en foi!,

~ll co~mencement

on ne

l~-

choit que quelques petlts

an~~~ux

dans cette foret

, poil:iche, mais l'emperellr HellOgabale y fit mettre

des bCCllfs des chameaux

&

des cerfs. La plus fa-

, mellfe

./YL:e

dont parle l'hifl?ire, .efl celle .qui fut

donnée par l'empereur Gordlen ;

11

Y

aVOlt deux

cens cerfs , trente chevaux

f~rollches

, cent chevres,

dix élans cent taureaux, r.rOlS cens autruches, trente

artes

fauv~ges

, cent 'cinquante [a,ngliers, deux cens

chevres fauvages

&

dellx cens dalOs.

(D. J:)

S YM.&THUS

,-(

Géogr. anc.

)

un des principaux

fleuves de Sicile, qui fe jette dans la n1er de Ca,ane.

roye{

SIMOHH'US.

(D.

J.)

,

.

SYMARE, f.

f:

(Habit des dames rom.)

en latlO

fyrma

,

mante

a

longue qllelle trainante; les

da~es

rorrftlines l'attachoient avec une agraffe plus ou mOlnS

riche fur l'épaule.

Il

faut.favoir, que les Games par-deífus leur ftoJe-,

portoient1a mante ou

laffma

r,

dont nous venons de

parlero La ,quelle. extremement trainante de cette-P'–

mare,

fe detachOlt de tont le refie du corps, depms

les épaules , Ol! elle étoit attachée avec une agraffe,

le plus fouv ent garnie ele pierreries,

&

fe foutenoit

a-

une, longue diftance par fon propre poids : la par–

tie fuo érieure portoit ordinairement iur l'épaule

&

fm le' bras gauche , pour elonner plus de\liberté' au

bras droit, que les femmes portoient décotlVer t com–

me les hommes ; elle formoit par-la en defcendant ,

un granel nombre de plis qui donnoient de la dignité

&

de la grace

a

cet

habiil~ ment.

Quelqlles-uns ont prétendu que la forme en étoit

c¡uarrée

, :qu(/drum p(/LLium.

Le fond étoit de pourpre,

&

les ornemens d'or. lGdore s'efi plú

a

l'enrichir de

pierreric:s :

affix ts in ordinem gemmis diflinéla.

La mo–

de de cette

'/ymare

s'introduiút

íi.ir

la icene ,

&

les \

comédiennes balayoient les thdhres avec lem lon–

gue queue.

...•..

!-ongo .fYrmate vertÍ! humum.

(D. J.)

SYMBACCHJ, (Amiq. d'Athenes.

)

~u!-<~a.l!:tG/;

c'étoit le nom qu'on donnoit aux deux prétres, char–

gés de purifier la ville d'Athenes dans la fete des tar-

géJies.

(D.

J:)

.

SYMBOLE,

(Gramm.)

figne ou repréfentation

<1'une chofe morale par les images ou propriétés des

<:hofe's naturelles.

Voye\.

SIGNE, FIGURE.

Ce mor' eft formé du grec

'/ymbolon','

marque '. ú–

gne, caraétere ,

&

du

v erbeJymbaLLein,

conférer Oll

comparer. D ans ce fens-la nous difons que le lion

,efi

le'/ymboLe

du courage ,le pélican celui de l'amour

paternel.

Les'/ymboLes

étoient en grande efiime par–

mi les anciens hébreux,

&

illr-tom parmi les Egyp–

tiens , qui s'en fervoient pour cOllvrir .la plupart de

leurs myfieres de morale,

&

pour repré[enter non–

feulement des cho(es morales pour des

~hofes

natu–

r elles; mais aMffi les natr relles par les morales.

Yoye{

HYÉROGLIFHES:

11 y a différentes fortes de

.fYmboles

,

comme ty–

pes, énigmes , paraboles , fables, allégories , 'emble–

:z:¡es, hyérogliphes , que 1'0n t¡'ollvera fOllS leurs ar–

tlcles particuliers, type, énigme ,

&c.

La plupart de:;

}~ttres

chinoifes ne font que des

JYmboüs

fignifica–

tifs.

Voye\.

LETTRE.

S!MBOLE,

(ThéoLogie.

)

dans les auteurs ecclé–

fi~filques

&

dans les Théologiens, fignifie

que1que~

fOlS la matiere des facremens, ce qu'i l y a de fenú–

ble

&

d'expofé aux yeux. Ainú daos le bapteme,l'eall

s

y

M'

en

le

jymbole

de la purification int ' rjeure, Dahs

I'tü..

charillie , le pain

&

le v:n font les

hmboles

dtl corps

&

du iang de Jefus-Chrift, qui fOI1t réellement pr '_

fe ns dans ce facrement.

roye{

MATIERE, SACRE–

MENT.

Symbole

fignifie

p~rmi'

les Chrétiens , une formule

de

pr~feffio~

de,fOl. N

Ot~s

en connoiffons quatre,

adoptes par

1

Eghfe ; favolr,

le'/ymbole

des Apotres

celui du concile de Nicée, celui de S, Athanafe

&.

celui du concile de Confiantinople de chacun def–

quels nous traiterons féparément. '

Le'/ym~ole

d,es Apo.tres

~ft

une formule de prof-ef.

fion

~e f~l ~ q~l ?~

erolt qm nous vient des Apotres,

&

qm a ete redigee par eux vers l'an

36

de l'ere vul–

gaire , avant qu'ils fe féparaffent pour aller precher

l'évangile. C'eft comme l'abrégé de la doétrine de

Jefus-Chrift

&

de l'Eglife chrétienne; c'étoit conime

le úgnal

&

la marque

a

laquelle les Chrétiens fe re.

connoiífoient entr'eux.

~t~fin,

de JymboL:

~ag

.

.5~9.

dit cp.l'il ,a appris par

t radltlon , que les Apotres etant prets

a

fe {eparer

s'aífembl;rent,

&

~onférant

er:{emble les penfées

qu~ '

ch,acun d ettx aVOlt {ur les pnncipaux anicles de la

f01, en compoferent

le'/ymbole

qui en eft comme I'a–

brégé. S. l erome,

épift.

Lx}.

attribue auHi aux Apo..

tres

le'/ymbole

que nous avons fous leur nomoS. Léon

dit, qu'il comprend dome articles des douze Apo–

tre~.

Enfin, ,

quelqt~es.

uns

p~'étendent

que chaque

a'p0~re

a fal! fon arucle ,

&

de,fignent ,en partieulie,r

1

a~t1~le

que

chac~u~

a compo{e. On Cite pour cette

opll1lOn un manu{cnt grec de la bibhotheque de l'em.

pereur, dans lequelle

fy mboLe

fe t roUve ainfi divlró

en ,dome art!des,

ave~

les noms

d,~s

Apotres que l'on

pretend aVOlr compofe chaque artlde. Le premier

y

eft attribué

a

S. Pierre,

&

les alUres fueceffivem ent

a

S. André,

as,

Jacques le majeur,

a

S. l ean,

&c:

Cependant M. Dupin ,remarque, qu'il y a de fortes

raifons pour prouver que ce íentiment n'eft pas fonM

dé ,

qu'~n

convient que le

'/yTlJbole

eft des Apotres ,

pour le fonds

&

pour la dofuine, mais non pas pour

l'expreffion. Cal', s'il étoit vrai, que les Apotres eu(,

fent fait un

JYmbole,

il ellt été par-tout le meme dans

toutes les Eglifes

&

dans tous les fiedes , tous les

al!–

teurs l'auroient rapporté dans les memes termes; ce

qui n'en pas, puifque non-feulement dans le deux

&

dans le trOlúeme fiecle de I'Eglife, mais encore dans

le quatrieme, il

Y

avoit

plu~eurs.fYmholes,

&

que ces

.JYmboLes,quoique

les memes dans lá doétrine, étoient

différens pOllr les termes. Par exemple, le premier

article de l'anejen

.fYmbole

romain étoit

¡

Credo úi

Deum, patrem omnipoter.tem;

celui

duJYmboLe

de l'é–

glife d'Orient ,

credo in u'num Deum

,

patrem omnipo–

tentem

,

invifibilem

&

impaifib,ilem

;

celui d'Aquilée;

credo in unum Deum

,

patrem omnipotentem;

~

l'an·

cien vulgaire porte,

credo in unum DeuflJ, patrem om- .

nipotentem, creatorem caLi

&

terra.

S. Cyrille de Je":

ruúllem rapporte

unfymbole

particulier en ufage dans

l'églife de Jérufalem. Enfin S. Augufiin, S. Jeróme,

S. 'Pierre Chry{ologue ,

&c.

remarquent des différen·

ces notables quant

el

l'expreffion, dans les différens

'/ymboLes

connus fous le nom de

Jymboles des -Apó·

tres.

On n'efi pas non - plus d'aécord, pourquoi on a

donné le nom de

'/ymboLe

el

cet abrégé des articIes de,

la foi chrétienne; quelques-uns difent que c'efi paree

que

l~

JymboLe

eft comme la marque caraétériilique

du chrétien , faifant alluúon

el

l'ancienne coutume

desGrecs chez qui l'on donnoit une marque de

g~ge,

q'u¡.4~rL'A'A""

pour fe reconnoitre entre per[onnes hees

par l'ho(pitalité. D'autres prétendent que c'eil

el

l'oc–

caGon d'une aífen1Qlée ou conférence des Apotres ,

oll chacun d'eux ayant décfaré ce qu'il penfoit furia

foi , on en compo/a les artides du

credo

ou

fymbofe, ,

de

rruP.rLAArLV,

confiro.

Mais ce que nous avons

remar~