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S E N

), [ures,

&

les précautions) deviennent i:nutiles.

~

OLym·3·

Sentenceji!nple.

«Le meilleur de tOllSles 'pré{ages

,~

c'efi de combattre pour la patrie

H .

l liad.

ó .

S eruence compoj"ée.

«

Le pduvoir (ouverainne peut

" etre partagé : qu;il n'y ait qU'Ufl maitre

&

qu'un

)) roi".

l1iad.

B.

S entence vraif/emblable.

«

On efi tel que ceux qll'on

" fréquente".

Euripide.

S entence waie.

H.

Nul nomme ne peut etre partai–

»

temen! heureux dans cette vie ".

H,!fiode.

Sm tence h'yperb@tlque.

<.<

La terre ne produit ríen

., de plus foible que l'homme

n.

Ody¡¡' H.

Cette divifion qu'on a faít des

jentences,

n'ea

point exat!e ; mais on a eu rai{on de faire lire

~es

poe.

tes de mérite

el

la jeuneffe.

N

ous avons {oin , dit So–

Ion

a

Anacharíis , d'eveiUer d'abord l'e{pritdes jell–

nes gen , par l'étude de la géométrie , apr '

s

leur

avoi r appris a lire

&

a

écrire,

&

nous l'adoucitions

par la mufiqlte; enfuite nous les p0rtons

a

l'amour

de la vertu par la leB:nre des poetes , oll voyant les

paroles

&

les aB:ions des grands perfonnages, le de·

lir de leur reffembler échauffe lenr ame: car la p'oé–

fie a 'des charmes particuliers qui attachent l'efprit ,

&

qlli impriment les belles cho[es dans la mémoire

&

dans le creur.

(D. J.)

SENTENCE,

(Jurifprud.)

efi le jugement qtle rend

un

juge non-fouverain , fur une cau1e> in!tance, ou

proceso

Le juge prononce

lafemence,

le greffier la rédiO'e

par écrit ,

&

en délivre des expéditions aux parti:s.

Une

flm.mce

d"audience n'a que deux parties ,

favoir le qualités

&

le.di

{pofitif; celle de rapport a

de plus le Vll de pieces qui eH entre les qualités

&

le

difpof.itif.

Vo)'e{

DrSPOSITIF

&

Qu

ALITÉ.

L'appel d'une

femmce

en {u{pend l'exécution "

a

moins qu'elle ne {oit exécutoire par proviíion, all–

qlld cas le juge fupérieur peut , s'il ya lieu, accor–

de~

des défenfes

~" exécllter

la

fenlence. VOye{

ApPEL,

D EF EN E, EXECUTlÓN PROVISOIRE.

.

Senu ncc arbitrale ,

efi celle qui eíl: rendue par

tm

ou plllfieu s arbitres.

Voye{

ARBITRE:

\

Smtenc.. d'uudicnce,

efi celle que le juge rend fur

une cau{e ,

c[

qu'il prononce a l'audience.

Sene~nce

coneradiaoire,

efi celle qui eíl: rendue fur

la

plaidoiríe rerp B:ive de parties,

011

de leurs d¿–

f,

n1~ urs.

Swunce par difaut ,

eíl: ceHe qui efi donnée contre'

une partie qui ne comparoit point, ou gui refúfe de

défe ndre , OH qlli ne fe préfente pas pour plaider.

S entence définitive,

ea

celle qlli decide le fond des

contefiations.

S emma fur düiber¿ ,

eíl: ceile qui e!t rendue fur

un atfuire d'audience, apres que le jllge en a dé–

liberé.

Stntc.nce parforclujion , Voye{

FORCLUSION.

Smtence interlocUloire,

efi ccHe qui avant faire

droit {ur le fond, ordonne qllelque chofe de préa.

lable.

S mUnce au. premier ou

llU

fecond chefde l'¿die ,

efi

celle qlli efi rendue dans un pr '{idial,

&

qui juge

uoe cauCe dont 1 'objet n'excede pas le premier ou le

~

cond chef de l'édit des préfidiaux.

Voye{

PRÉSI·

DIAL, EOIT

DE

PRÉ IDIAUX.

m tUlce préparaLoire,

efi celle qui ordonne que1-

ques iníl:ru ions > avant d'en enir au fond, comme

d fatisfaire

el

d exceptions, d fournir des défen–

{i

, 6- .

manceprijidiale ,

efi c !le qui eíl: rendue par un

pr ' íidial

&

íingulierement ceHe qui y efi rendue

au fecond chefde l' 'dit des pr ' íidiaux; on l'appelle

I

ainfi pour la diíbnguer d ceHe ui

efi

rendue

;lU

pr

n~ier

ch

f ,

ou le pr 'íidial pron6nce par jug ment

d rmer.

Tome

_yy.

SE N

57

Senletice p fovljoire,

eíl: telle qUI ordonhe qlleÍqué

chofe qui doit s'exécuter par provifion.

S enlence de rappOrt,

efi cell<i! qui eíl: rendue {ur une

infrruB:ion par écrit ,

&

(ur le rapport qu'un des jn.

ges en fait en préfence des atltre .

Voy~{

ApPOl

~

TEMENT

~

PROCES , RAPPORTE UR.

( A )

SENTENE, (.

f.

( Commerctdefi'Ls.)

c'eíl:

l\~ndroit

par Oll l'on commcnce

a

dévider un écheveau ; c(;!

gui fait la

pncme,

{ont les deux bOtlts

d~

filliés en–

.femblc

&

tortíllés {uF l'écheveau.

(D. J.)

SENTENTIEUX , adj. (

Gram.)

qui efi plein de

{entences.

n

(e ·dit des per{onnes

&

des chofes; c'eíl:

un homme

flntentieux

j

le trait eíl:

fenientieux

¡

le

ton

fentmcteux

dI:

la cognée de la conver{ation.

SENTEUR , f. f.

( Gram.)

{ynonyme

a

odeur;

mais

odeur

fe pelÍt prenclre en bonne

&

en mauvai{e

parr, au lieu qu'il me {emble

queflntéur

fe prend ton.

jours en bonne; quand on dit des

fenteurs,

on {ous-'

entend

bOIf/les;

de meme lorfqu'on dit des €aux de

ftnaur.

. ,

5ENTICE , (

Géog. anc.

)

cbnttée de la Macédol-–

ne : Tite-Live, qui en parle,

L. I V.

c, ult.

donne

a

la ville d'Héraclée , qui y étoit fituée, le furnom de

SentÍce.

Céfar,

civ.

L.

lIJ.

&

Pline >

L. IV.

c. x .

écri–

vent

Sinú a :

les hahitans de cette contrée {ont les

Sinti ,

~;Y'TOI,

de Thucydide,

L.

[J.p.

109 ' (D.

J.)

SENTIfRS,

í.

m. pI.

(Jardin. )

Ce font, dans les

parterres, de petits chemins paralleles, qui en

div~~

{en! les compartimens,

&

qui ont ordinairem nt la

largeur de la moitié des platebandes.

On appelle

auffifontúrs

,

des petits chemins droits

ou obliques , qui féparent des héritages

a

la ca

m–

pagne.

(D.

J.)

SENTll,

(

Géo.g. anc. )

peuple de

la

Gaule na1'–

bonnoife; Ptolomée >

l.

JI.

c. x .

leur donne la ville

de Dinia > qn'il marque dans les terres. Ce {ont les

habitans du diocefe de Die.

(D.

J.)

SENTIMENT ,

AVIS, OPINION, (

Synonym.

)

iI ya un {ens général,qui rend ces motSfynonymes,

lorfqu;jl eíl quefiion de confeiller ou de juger ; mais

le premier a plus de rapport

a

la clélibération , on dit

fon{entimem;

le fecond en a davantage

él

la déci{lOn;

on donne ion

avis;

le troiíieme en a un particulier

a

la fo nnalité de judicarure , on va aux

opinions.

Le

flmiment

emporte toujours dans fon idée celle

de íincérité, c'efr-a-dire une conformité avec ce qu'on

croit intér.ieurement. L'

avis

ne {uppofe páS rigou–

ren{ement cette íincérité, il n'eíl précifément qu'un

témoiO'naO'e en faveur d'nn parti.

L'opillion

renferme

l'idée

°d'u~

fuffrage donné en concours de pluralité

de voix.

11 peut y avoir des occaÍlons oll un juge {oit obli–

gé de donner fon

avis

contre ron

fentiment,

& de

fe conformer aux

opinions

de fa compagnie.

Girard.

(D.

J.)

. SENTlMENT INTIME,

(Métaphyjiq. ) Lefentiment

intime

que chacun de nous a de {a propre exifience,

&

de ce qu'il éprouve en lui ...meme , c'eíl: la premie·

re {ource

&

le premier principe de toute vérité dont

nous [oyons {u{ceptibles. Il n'en efi point de plus

im~

médiat, poUr nous convaincre que l'objet de notre

penfée exi!te auffi réeilement que notre pen{ée

m~me> pui{que cet objet

&

notre penfée,

&

le ftnu–

mene intime

que nous en avons, ne {ont réellem.ent

que nous memes qui penfons, qui

exifion~ , ~

qll1 en

avons

lefentimem.

T out ce qu'on voudrolt dlre, afin

de prouver ce point ou de l'éclaircir davantage , n.e

eroit que l'ob{curcir : de meme que

íi

l'on

v~ulolt

trouver quelque chofe de plus

c~air

que la

l~ml ere

,

&

aller au-dela , on ne trouverolt

pl~s

que teneb.res.

Il faut néceffairement demeurer a cette premlere

regle qtÚ fe di{cerne par

eile~m

ro;

dans le

?l~s

grand

jour,

&

qui pour cette .ral(on

S

a~pelle

eV1denc.e

al4

{upreme degré. Les fcepuques aurolent beau obJec-

H.