s
U E
r
ave~ rai{or'l
u -
~erptO
a'nquils
o\lroint~ch 'r.
ehOl
nt
leur
fi
lut da s la
(llit ,
r metl
l!.fm:
dan
les auu'es 'pid ' mie ; mais c -
tt
iótltilert1etlt
1
malles fuiyoit
&
les attaq LOit parricu li r ment
ditl'l
!es pays
0 11
ils fe réfugioient ; eux feuls toi n
[lt
¡ets a cette ma adie , l
nations n'en 'pro1l4
voient aucune atteinte
fui ant 1 obicr ation
bien con1l:a es , au un
é
ranger voyageant u Jtabli
dan leurpays, n'en
fllt
attaqu '. e fu t c tte année
que l"pi ' mi épuifa fes fuI'
Uf '
l'Angl terre en a
été depw ce tem exempte jllfqll
él
pr'rento
~e ,ry~pto~es.
qlli aceompagnoient
lajueur
tillA
gloye
tOlen t d¡ffi
l'
n dan prefqlle tollS
les
fllje ts ;
elle s'anno11<;oit le plll orclinairemelll par une
dOll~
I ur dans qllelque partie , d·
I1S
le col le épaul
l es bras , l:s jambes ,
~c.
Ol!
pa~
une efp ' ce de vapeu;
chaude qll1 p' rcomOlt ces partles; peu apr "s une cha–
leu~
brulante fe r 'pand it dans l'int 'ri
~lJr
, le malad
~toIt. ~ourm enté
par une foif inextil uibl ,par des
InquIetudes , des lar1C1ueurs d'('ftomac dI' maux de
ereur , q
l
louefois il furvenoit d s
o~ i
Iemens .
él.
ces acéiden ' fuee 'doienr plu ou moin promp;e–
men~
des doulcurs de
t ~.te
, le d¿lire , une lanoueur
extr me, un pen h nt lI1Curmontable al! fommeil
le pouls devenoit ':'1te
&
véhément,
&
I~ :-e(piratio~.
frequenre
&
labon eufe; ces fym tome-
etoie~t
tout.
a-coup [uivis d'nnejueur plus ou moin abondante
qui enant enCuite
el
ce!fer, jettoit les lfidlades dan;
l'arrai!femenr avant-coureur de la rport pro haine ;.
dans les clifférent s conaitlltÍons épid 'm·q
I
s ,
&
dan les différe ns fujets ,
b
rapidité avee laqu
11
tou
ces
phénom?mes fe fuccédoie nt, arioient cxtrém _
ment; en
1)
[8 ,
les malades avoient e!fuyé ton ce
accidens,
&
étoient
~orts
en troi heure ; en
1
)28,.
leur durée
s"
endoit
J~fqu'a
{¡x
heme ; en g'n {rei r
le
~alades
n'élOient pas (al) danger ju rqu'a ce que
les v!ngt-quatre heures fufrent expir ' ;
c"
toit-h\ 1
terme le plus ordinaire d la
[ueurangloije ,
qlli l'avoit
fait appeller
ptjletpldmcre.
On a ob(ervé que lor(que
fes eoups 'toient moder 's
&
portés ce [emble avec
choix, ils ne tomboient que rarement fur les pau–
vres , les vieillards , 1 s enfan , les atrabilaires ,
&
le perConnes d'une eonaitlltion foible
&
délicate _
les crapuleux , les perfonnes fangu ines , celles qui
faifoient un grand u(age au lait, roient les pr mie–
res viétim s de fa fureur.
Pluúeurs objets s'offrent i
i
aux recherches des
théoriciens,
10.
queUe eft l'origine de
cette
mala–
die, la cau(e de (on invaGon en Anglderre ;
2 0 •
pour–
quoi ea-elle
{¡
aigue ; 3
o.
pourquoi n' 'xerce-t-elle (es
fureurs que fur le fang angloi ,
&c.
Pre(que tous les
aut urs qlli en ont écrir, H rman c mte de Nvénare
Riqllinu , hiUer ,
&
Al x nder Beneditlus, ac:
eordent pieufement
el
regarder eerre maladie comme
un d s f1eaux par le[que! un D i u irrité exeree
ngean e (ur les criminels humains,
Lajuwr
al1gloi~
fe
a 't ' principa ement dellinée
el
punir l'incréduliré,
fans
dome plus fami li r aux Anglois , fuivant e
rs de Pherntophius.
Caüfli numin nobis ,
iljunt
'luam nuga,lahula, erha
j (lCUJ ;
Ind
(ames
nobi.s , PtJlcs , "uus dtniqu
j onwll
Hin, ti.7.m in" mms
i¡p~?lJf1TH
h bu
al'llm
horrtTuium atrox
geTUls
immedlc biú
morbi;
-oJlr-l
p
rjidi.z debÍ! m,
& .
"