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SUE

SUESSIT

A iNS,

LES,

(GrJogr. anc.) SuJjztani,

'peuples de l'E{pagne citérieure, {elon Tite - Live,

''l.

XXXI

V.

c. xx.

M.

de Marca,

Hifpan.l.

n.

e.-xxix.

-ne doute point que les

Cofltani

, on plutót une par–

tie de cette nation, ne íoit le peuple

a~lquel

Tite–

Live donne le nom de

Slu.fJitani.

Ce peuple, dii -

il

~

allié du petlple romain ,joignit {es troupes a l'armée

romaine pour pre-nclre

Vergium ,

fortereífe des

Laee–

lani,

qui voiíins de

SueJlitani,

avoient ravagé leurs

ten-es. Ce voifinage avec les

La~étains ,

ne peut con–

venir a aucune aütre nation qu'aüx

Coeétani

&

aux

Ilergetes. Or 'ce ne peut point etre ces derniers,

puiíque Tite-Live fait mentio-n d'ellx dans le meme

chapitre que j'ai cité. II ne refre donc plus que les

Coe tani,

dont une partie dú pays a été appellée

''suefJétanie. f/(rgium

n'étoit pas la {eule place des

Sluffúani;

Tite~-Live,

l. XXXIY.

c.xx

).

leur donne

l.we

"ilIe qui s'étendoit en longueuf; 1l1ais qui n'étoit

pas large ;

&

ailleurs,

l. XXXXI.

c.

Lxij.

il dit que

A.

Terentius prit d'aífaut, dans le pays des

Sueffitani,

lUle ville nommée

Corbio.

La queilion feroit de {a–

v oir íi cette ville de

Corbi@

ne {eroit point la meme

que la villé longue

&

pcular-ge dont nOllS venons

de parler.

(D. J.)

SUESSULA ,

(G¿og'o

anc.)

ville d'Italie, dans la

'Campanie. La table de Peutinger la marque entre

C apone

&

Nola dans 1'0rdre qui {uit.

Capua

I X .

SueíliJla

ex Nola.

. Ses habitans font appellés

Sueffulani

pai' ,Tite::'

ti e,

L.

f/IlI. e. xiv,

&

par Pline

, l. l1J.

C.

'JI.

Fron–

'tin nous apprend que Sylla

y

envoya une colonie (

·SlIeJ!ul.loppidum muroáutllóm .. colonia" lege SlIlLana

eft

'dedllBa ..

cette viHe efr nommée préfentement

CaJtel

'di

S~(fola.

(D.

J.)

SUETOLT, BUFOLT,

orbis,

f.

m.

(Hift.

nato

l cluhiolog.)

poiífon de mer, 'lui a derriere la tete,

a

l'endroit de la poitrine, un oS fait en forme d'écuf–

fon,

&

le corps rónd ; la bOllche efr plus faillante

&

plus avancée que celle du flafcopfaro , augue! il re{–

ícmble

p~r

la forme du corps; il a fur tout

le

corps

des os ovoIdes difpofés par rangées,

&

entre ces

os iI ya des aigtüllons. Le yeux {ont petits

&

ronds ;

la bom:he

etl:

garnie de dents plus petites que celles

du flaí'cQP{aro. Le

fuetolt

n'a que d ux nageoires au–

p r' s des OtU s,

&

une qui termine la qlleue; fa chair

n'efr pas bonne a manger. Rondclet,

Hift. nato d.:s

poiJJons ,

1.

parto L.

xv.

C.

ij.

Voye{

F LASCOPSARO

-&

POI

SON~

SUETTE, f. f.

Voye{ ci-npres

SUEUR

AN G

iorSE.

SUEVES,

LES,

( Géogr. anr:.

)

Suevi ,

nom général

q ue Tacite,

Germ. e. xxxiij.

&

xLv.

donne non -feu–

lement aux pellpIes qui habitoient au-dela de

l'Elbe~

&

meme dans la Sarmatie, au-dela des limites de la

Germanie, mais encore aux habitans de la Scandi–

navie;

&

de-!él tous les vafres pays qu'occupoient

ces narions nombreufes furent appellées du nom gé–

n 'ral de

Saevia.

Selon le rapport de Püne,

l.

lP.

c.

xiv.

les

SUt'YlS

etoient compris {ous les

H~rmlmduri.Lespeuplesaux­

Guels on nna le 110m de

Su ves

ne {e trouve nt pas

toujours d ns la mAme région. Du tems de Céfar,

B

l.

gallo L. l .

.

xxxvij.

&

xiv. L.1 V .

c.

¡.

&

ij. l. f/I.

c.

ix. x .

.5>

xxix.

Les atres étoient réputés

Slleyes.

Les

NarcomaTli ,

les

Harud 's,

&

les

Sedllfzi ,

furent

compns enlwte {OllS le meme nom; du - moins ces

peuples, lorfque Naraboduus les eur fair paífer dans

1

Bo ' heme, íont-ils compt 's parmi les

II

TeJ.

trabon,

L.

VlI.

dit:

la nation des

Slleves

efi tres–

r,rande car elle 'rend depuis le Rhein ju{qu'a i'El–

b e

c-

une part'emAme des

Súeveshabi

e au-dela de

1

Elbe ; mais epui le troifieme úecle on oít le nom

u y s

e refrraindre exrr m ment, a m fure que

peuple particu 'ers, compri auparavant fous ce

nODl

g

n '

ral

fe

fuent

connoi re

par

leUIs

vi oír s ,

Tw , XV.

:s

U

E

t>

2

7

eu'in'me

'¡'C!:

Gotbs, les

VI

andales, les

Longobard~,

&.

les

BlIrgllndiones.

On trouve_ que 'dans le cinquieme fiecle ', lorf'lue

les

.$llews

paRerent en Efp'dgne, le nom de ces pcu–

pIes

úoit

encore cclui d e divcrfes nations.Depuis ce

tems -la les

SueveJ

ne par6iíl'em plus avoir éré qll'lIn

peuople particulier, fixé dans le pays d'es anClens

Her–

mllnduri.

Jornandlls ,

de reb.

Ga.

en donn ant les bor' ..

nes du pays des

Sll~veS

dit, 'qu'il a les

B ajoarii

a

1'0-

rient, les

Franci

el.

l'occident, les

Bllrglmdiones

al!

midi, & les

Tlwringi

au {eptentrion.

11

ájoute 'que

le~

A

Lemanni

étoieGt joints

allx'SUe'JIes ,

&

qu'ils éioicnt

maitres des Alpes rhétiqlles.

Enfin les

Alemani

ayant aba'hdonné 'e'ntier'ement

la Germanie , les

Slt~'yes

{(!

mirent peu-a-peu en poí:'

fe{fion de lellrs terres, s'étendirent ju(qu'aux {our–

ces du Danube ,

&

jufqu'au lac de C on1tance ,

&

.donnerem

a

tout ce pays lem nom , qui s'y efr con–

{ervé jufqu'a

pI'

'fent, quoig'u'un peu corromlm.

Le~

Allemans l'appellent

Schwabenland,

&

les Franc;ois

le nomment

Suabe.

(D.

J.)

SUEUR, f.

f: ('

PlzyfioLog. )

humeur pluSOll moins

_tenue, íeparée du f;¡ng , idon la plltpart des phyíil.

ciens ,

&,

felón d'alltres , par les vaiíreaux anéri Is

&R~k~

.

Plufiellrs raifons per{uadent que la

.Jmur

efr une

liqlleur abfolnment artérielle;

1°.

elle {ort par tout

le corps , méme Ol! perfonne n'a u desfollicules fub–

cutanées, comlne

a

la paume de la main ,

a

la plante

des piés ,

&c.

2°.

l'injeélion c;les arteres

&

lellr com'

paraifon avec le velomé de l'efromac

&

les inteílins;

démontrent qu'une humeur aqueufe efr pOllífée par

un canal continu de tllyaux artériels cylindriques ;

3°.

qnoicju'un corps fain ne fue pas,

lafllellrvient

en

excitant le mouvement du {ang artéricl par quelque

boiífon chaude, Ol! par l'excrcice. Et par conféqllenq

íi la filtration de la

fueur

étoit ghindlllellfc , les folli–

cules devróient prodigieufement fe difrendre dans ulÍ

corps qui efr pluíieurs jours fans

fueur,

&

fe vuider

promptement dans la

juwr,

comh1e ceux de la vef–

íie

&

de l'urethre , par exemple, qui de{réchés en

peu de tems par I'ufage des médicamens diurétiques ,

ceífent de fil rrer lem mucoíité naturelle

",-0.

Il

paro!t

cependant vrai que les glandes cutanées , toutes les

fois que

lajitellr

ahonde trop

a

la peau , ne {éparent

pas leurs {ucs gras bien purs , mais mel 's d'eau , plus

copieux,

&

joints

el

l'humeur artérielle ; cár la meme

détermination qui force les arteres cutanées

a

filtrer

beallcoup de

fiLe/ir,

agit de la meme maniere dans les

arteres qui léparent {OllS

la

peau des matieres mu':'

queufes. D e-la vient qu'on futt davantage,

&

qu'on

a

unefuwr graíle

a

la tete; allX ai.ífelles , allx alnes

&

au vifage ;

&

c'efr en ce fens qu'on doit admettre

une

fueur

glanduleufe.

,

A

prcs tout, {oit gue la

fumr

foir {é¡)arée du corps

par

les

glandes miliaires , ou par les peti ts vaiífeaux

de Ruyfch , il efi toujoms confrant qu'elle efr diffé–

rente;

Ion les vari ' rés de l'air , du climat, du fexe;

de l'age, dn tempérament, du régime de vie', dú

tems de la coéEon , de la frrucrure des excrétoires ,

de I'état de la úmté , OH de cellli de la maladie.

La

fueur

en général efr aqueufe , un peu gluante ,

&

d'tille couleur qui panche vers le jaune , comme

le linge

le

margue. D e plus, elle eíl

{alé~, ~

dónn.e

a-peu-prés par la difrillation les

me

mes pnnclpes Chl–

miques que I'Ltrine ; s'ils {ont plus doux, c'efr qn'–

elle n'a croupidaus auclln follicule. Si l'on j<?int

a

cel;–

ces

fiuurs

des pthy1iques, on fera

conv~ncn

qu.

elle efr compofee

duflrum

di{fons par une clrculatl?n

r 'irér ' e,

&

de beaucoup d'eall charg' e de

f,

I humam.

Ce n'efr pas tout , il y a divers

ph

' nomenes fur l'é..:

coulemenr de la

jit

lir

d ut

i1 .

mport d donnerl'ex–

plicarion.

1 0.

Q

aud le chyle ne

fe

change

pas

en fang

com–

KKkl:

íj