tjO
S
U
~
-&
que le '\7rai pouls de
lafuú:.r
efr
~lein,
/oupie,
'dé–
'veloppé , fort; que quelqlies pulfatlOns s elevent au–
-d eUus les unes des autres,
&
vont en augmentant
ju{qll'a la derniere ql1i fe fait diftinguer par une di–
latation,
&
une fou pleífe plus marquée que dans
l.es"autres pul{ations.
Reclzerchcs f ur
le
poul~,
c1-;ap:
X V!.
n.
Les
fueurs
n'annoncent pour lordmalre un
fymptome ou un accident déterminé que .de concert
avec quelques antres fignes,
&
dans cerrams cas par–
ticuliers. Ainfi les
Jueurs
abondantes font rangées
parmi les .principaux fignes d'une fuppuration déja
faite dans la p'oitrine
,prognojl. lib.
n.
nO.
.5.9'
&
on
-ob{erve dans ce cas que
lesjiteurs
co.mmenc~nt
el
{e
faire par la poitrine ,
&
qu'elles
y
iont touJours en
plus grande quantité; Ge qui vérine encore l:axiome,
qui dit que le fiege du mal efi: dans la parhe par Oll
fe fait la
Jueur
,
aplzor.
J
8 .
lib.
1
y.
ou
les jueurs
co–
pleu{es , chm.ieles ou fro ides continuelles font un ftgne
que la maladie {era longue
&
meme dangereu{e , ou
que le corps a trop d'humidité ,
&
en ce cas elles in–
diquent les purgatifs émétie:¡ues , fi le {ujet eft ro,
bllfre
~
cathartiqlle, s'íl eft d'une complexion déJi–
cate;
&
fi ces cauCes n'ont point lieu , ces
fueurs
dé–
notent que le malade mange trop ,
apho".
42.
.56".
lib. YIl.
La fievre aigue rtccompagnée de
fiteur
{ur–
venue
a
un maJade dont l'efprit n'eft pas tranquille,
annoncent
&
déterminent la phrénéfie
,prorrha.
l.
J.
j eél.
l.
nO.
17 . les
/iteurs
qui
paroiíf~nt
avec des trem–
blemens convulfifs , indiqu ent leur retollr ,
ibid.
¡ea.
-3.
nO.
13,
des légeres
jueurs
,
erpHf'pWrrg,
avec doulenr
de tete
&
conftipation précedent
&
pré{agent les
convulIlons ,
ibid. nO .
23,
ramolliffement de la lan–
gue, dégollt ,
jueurs
froicles
el
la {uite d'un dévoie–
ment, {ont des fignes de vomiífement de matieres
noidhres,
coac. pranot. c.
vij.
nO.
4.
lIt
Les
jueurs
qui fourniífent un prognoftic
Hl–
cheux , ou meme qui donnerit lieu de craindre la
mort, {ont en général celles qui paroiífent avant la
coétion , par con[équent all"CUn des. jours critiques
qui n'apportent aucun foulagement , qui iont en trop
p etite ou trop grande quantité, qui ne font que par–
tielles , qui {ont froides
&
férides ,
&
qui ennn font
accompagnées de fignes pernicieux ; la
jileur
'qui
commehce en meme tems que la fievre dans
le~
ma–
laelles aigues efi tres-mauvai[e ,
coac. pranot. c.
-xxvj.
nO.
j.
elle annonce une cri{e imparfaite
&
tres-labo–
rieufe,
epidem.
lib.ll.
nO.
2.
\Valdfinid aífllre que les
jueurs
abundantes qui viennent au commencement
des petites-véroles ,
&
qui {ont accompagnées de
beaucoup de foibl eífe, {ont mortelles;
lesjiteurs
qui
n'ont aucun bon effet , {ont fen{ées inutiles, fi elles
n'ont d'ailleurs aucun mauvais caraétere; mais elles
¿ eviennent dangereufes, fi elles {ont trop abondan–
tes, ce qlli peut arriver ,de deux fac;ons, ou fi dans
peu de tems elles conlent en grande quantité , ou fi
elles perfiftent trop long-tems
&
{ont continuelles.
Les
fiteurs
abondantes qui fatiguent font toujours
rnauvai[es ; fi la tievre ne diminue pas , elle en de–
vient plus longue,
apILor•
.56'.
lib.
J
V.lor{qu'elles font
abonelantes
&
chaudes, le danger eft moins grand
que lorfqu'elles [ont en meme tems froides,
aphor.
42.
ibid.
La plllpart de "ceux qui tomberent malades
p'endant la confiitution peftilentielle décrite,
epidem.
¡ib.1I
l.
fea.
~
l.
nO.
1,8.
~ouru;ent
ou tralnerent l<;>ng–
t ems:; les fnífons etolent frequens , la fievre algue
&
continuelle ,
&
les jueurs
copieufes pre{que tou–
jours froídes paroiífoient dans des tems pe\[ conve–
nab1es. .Pythion eut le jour de {a mort le di"ieme de
fa maladie une extinétion de voix , un froid vif, la
fievre tres - aigue
&
des
jue-urs
abondantes,
ibid.
agro
3.
Les
Jiuurs
[urvenues 1!1éme les jours criti–
ques , fi elles fom forres ,
abo~dant€s
&
rapides ,
{'Ont dangereu{es ;
¡[
en efl: de meme , fi elles {ortent
tiv..
front ,omme des gouttes
~
&
ti
elles fom froicles
SUE
&
topléufes , elles ne peuvent pároltre
a'i
íi {;
beaucoup d'effort
&
de v.iolence,
apILor.
4
l'b
n
l,r¡ans
C
.
' 1
fi'Ir
.
l.
y
II
eux qUl,apres e
fluon,ontdesjiuflrsabo
d
.
{ont tres-dangereu{ement malades
COac
pn antes,
.
_ fr.
,.
film.
e }
~o.
13..
Les
Jlteu~si:l.ll1dues
,
continu,elles font
t~u~
JOurs íympt?matlques
&
mauvaifes, quand meme
elles ne ferOlent
p~s
fort abo/ildantes. Le phrénéti_
que, dont parle
Hlppoc~ate
dans {es épidémie
l'b
lJ1.
fea.
cegr.
4·
vOlmífoIt des matieres viruleS't
¡ •
,
fi
'1" d
ti'Ir
n
es
avolt une ,evre me e,e e
nl~on
&.
de~
fiieurs
conti~
nuelles.
C~
{ymptome,eft tres ordmalre, &mortel
dans l.e trolfieme degre
d~
phthlfie
&
dans les COn.
fomptlOnS : les
fueurs
qll1 ceífent trop·tot ou .
font trop légeres , les
défudations,
t~¡J'P{~(J"I~'
ne ,qUl
. d
í'
1
"
,lOnt
pas moms angereu es que es precedentes. Gali
a fort judícieufement remarqué que les
fueurs
;~
ont com'mencé
el
paroitre
&
qui ce.ífent enCuite
tO\l:~
;l.-conp, font
tr~s
- mauvaifes ,
commen!.
in
prorrnet.
/lb.
/.
Ceux qm ne
juent
que peu ,
&
[ur-tour aux
envi~ons
.de la tete dans les maladie.s aigues,
&
qlli
font lOqmets , [ont dans nn
d~ger
pr.eífant {ur-tout
fi les urines font en meme tems noires
j
il 'en
efi
de
meme , s'ils ne peuvent dormir
&
fi la chaleur re–
vi ent
,prorrlw.lib.
1.
fea.
1/.
nO.
/8.
&
33.
De lége.
res jueurs
font fut-tout pernicieufes,
fi
elles fefont
avec refroidiíIement
el
la fllite d'Un {aignement de
nez,
ibid.
feéi.
111.
nO.
3 4.
Si elles fuccedent
él
des
horripilations fréqnentes qui paífent
&
qlli revien.
nent {ouvent,
el
des friífons qui accompagnent 1'af–
foupiífement, l'ardeur du vifage
&
les douJellrs
de
tete ; fi elles fe rencontrent avec laffitude, obfcur!
óífement de la vue, vieille toux ,
&
fur·tout
Ji
ces
malades font promptement rechauffés ,
&
lorfque
ces
fueurs
légeres paroiífent apres uf\ fri{[on iliivi dé
r 'froidíífement , avec douleur de tete & du col,
&
perte de voix , les malades meurent avec une gene
dans le gofier , qui empeche la libre [orríe de l'air,
como p rrenot. c.
j.
nO.
12..
8. 7. 3.5. J 6.
41.42. l.
Le r efroidiífement ou le friífon qui Úlccedent
él
ces
légeres
fueurs,
les rendent prefque. toujours mor
4
t elle , fur-tout s'il y a de fréquentes alternatives
de
friífons
&
de
jueurs,
le ventre fe reHiche
él
la fin,
&
il {e fait des fuppurations,
ibid.
nO.
11.
f¡
41.
On.peut
voir combien fréquemment le frifian qui fuit
&
in~
tercepte les
j ueurs
,
annonce
&
prééede la mort des
malades , dans les
hi
ftoires de la femme de Droméa–
dus,
epidcm. lib.
l.
nO.
3
4.
p.
1/.
de la filie cPEllrya..:.
noété , du jeune homme qui 'demeuroit au
march~
des menteurs ,
ibid. lib.
lJI.
fe é!.
l.
agro
6.
&
8. de
~a.
ferhme de Théodore • de celle d'Euxenills
&
d'
An(.;
tocrate,
epidem.
lib.
Y JI.
nO.
4.5,
&c¡
Autantlesfueurs
générales {ont avantageufes , alltant celles
qui
n'ont
lieu que par qllelque partie dll corps , par le front;
la tete , le col
&
les clavicules , la poitrine,
&c.
{ont
funeftes
&
de mauvais augure, tous les
malade~
dans
le{quels Hipp0crate a obfervé ces
jueurs
paruellei
font morts , anffi les met-il au nombre des figne.s qu
caraétéri{oient des le commencemerit les fievres ar–
dentes qui devoient avoir une terminaifon peu favo–
rabIe,
epidem.
Lib.
!.pa:ffim.
Les
jiteurs
ftoldes font
les plus pernicíeu{es de toutes, fm·tont
fi
elles ne
font pas générales,
prognofl. lib.
1.
!lo.
/8.
on 11es.ob4
ferve {ouvent dans les derniers tems eles
(l1a.adl~S,
lorfque les malades {ont prets
a
rendre le dernler
{oupir' fi elles (e rencontrent avec une ñevre légere,
elles n?ánnoncent que de la durée ; mais
íi
la fievre
eft aigue, elles
d~~otent
une mort pr.ochaine,
~phr;
3?:
lik. IV.
e~les
Vlennent
quelquefo.l~.
a
~ f~ltephl_
deJeétlOns nOlres ,
coac. pram.
C. XXVUj.
n
..
4.)'
&
E{cus ent le cinquieme jour
desJueurs
frOldes, .
mourut le lendemain. Dans Silenus , apres
l'appar~tion de ce {ymptome. , la
mo~t
fut
~lllS le~te, m&~
non pas moins certalOe ,
epldem.
ltb. 1.
n
.24·
:d
l
alr.
l.
~~.
Enfin
quoique
lesfocurs
n'ayent au-