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~TY

'STYRA;(

Glog.

anc.

)

ville de

i'É~bee,

'au

voiíi-

~

>1agc de la viUe

Cary~l1s

'.felon Strab0':l'

l.

X

Pau–

fanias,

L.

IV.

C. XXXiV.

dit que les habltans de

Slyra

étoi ent Dtyopes d'origine.

( D .

7.)

STYRAX', (Mat.

méd.) 'Voye{

STORAX.

,

STYX,

f.

m.

( M

Ylholog,)

étoit fille 'de I'Oce-an

&

mere de I'Hydre de Lerne , felon les poetes', qui la

':changerent enfuite 'en fleuve 'd'enfer. Le

Slyx ,

dir

irgile', fe repl¡ant nenf fois fUT lui·m&me

~

tiem lec¡

'morts pourtoujours emprifonnés. 'Le fermeot par les

eallx du

So/x

fai{oit tfembler leS dienx meme ; Jupi–

ter, avee 'toute fa puilfance , 'n'ofoit y 'contrevenir.

'Quand les diel1x , dit Héíiode , ofoieot jurer par le

S

x ,

ils dévoient avoir une '¡pain fur la'terre

&

l'an-

re

CUT

la mer,

.'

Le

Sryx

étoit u ne tóntáine de l'Arcadie ;fepten–

\ rionale, pres eles monts

Cyllén'Íe~s ,

qui

dégolttoit

'd'un roeher e. rremcment élcvé,

&

dom l'eau tom–

'boit dans le fleuve Cr-athis.

M.

Fourmont', en voya–

:geant dans la Greee en

1730 ,

trouva la ville de'Phé–

néos , aprl!s avoir palfé le

:"Iyx

:

il appelle ainíi un

'to'rrent qlli, de{cendant du T ri cara, coule daos trois

-gros villages ,

&

forme enfin cel étang dOnt les po'etes

un t tant parlé.

La deferip'tion qu'íls en fónt , dit

M.

Fourmont ',

" n'a rien de

plll~

(úrprenanr , qtic ce qu'il préfente

(tux

yeux de c

llX

qui 1e coníiderent. L'ean claire dtl

:flellve

siy

'métamorphofe efl C¡uelque chofe de tres–

!b

ydeux.

D és

conleurs fort déplai[antes a la vue

s'y

'm

~Ient

les unes aux au tres ; une mo'uíre épailie d'un

'venl d

1

airain tacheté 'de noir fe promene delfos au

:gré des vents,

&

les bouillons qui s'y forine:1t ne

'refremblein 'In'au

bitll.me

&

au ganaron; le poiffon

e

petlt ,ivre dans ce lac , les vapeurs qtJi s'en exha–

lent'brftl en't 'tOllS les arbl'e's d'alentour ,

&.

les

an1~

~m al1 x

fllyent fes norcls.

','

. Aprcs ce

cI

raíl qu'on

lit

dan~

l'lzift.

dú l fzjc.

Iv' ly.

'-jl n,e t¡Hlt plus s'étonner de ce que les poetes grecs

~

Pau(anias lui-meme ont dir du

SlYX.

( D. J . )

: $TYX, (

G

'og.

onc.)

{]~uve

du

P

' Ioponnete, dans

:rAr~adj e

,

án

'territoire ele Nonacrls,

[l

fortoír dn

lac

Ph

'n

"e.

Paufanias nOU!'1 a donné la defcr.iption

'de ce f1euve ,

&

rapportc les endroits d'Homere

&

'd'H

'[¡oele ,

0'1

il 'en

fi

parlé.

,

Pres de's ruine de 0I1acl'is ', dít Paufanias,l.

'l/Iil.

c. xvij.

-& .

viij'.

une parrie de la montagne

Ch~ly-:

dorée s' Icve prodigieufi ment,

&

de ion fo'mmet

¿

goílte fans ceíle une eau , que les Grecs nomment

i 'coa

ti"

Styx.

,

.

Héliode , dan's

fu

Th 'ogonie (car qúelques-bns

·Iui attribu-ent cet ouvrag ), fait

lyx

fili e de l'Océan

e'

f

mme de P \las : !'on pr 'tend que Linus dir quel–

t!C

ch fe de femblable dans fes poéfies, Pour moi

it Pautnnias j'ai In ave foin ces on rages ,

&

je

1

ti ns tOllS les deux fuppofés. 1ais Epim 'nide de

r te di

áu

i

que

t

x

fut

fille de l'Oc 'an,

&

il

2jom que maritle

a

Pira (Oh 1 e faít pas trop qu i

(t

it

iras) , elle nfanta

1

hydre, Pou Homere, c efi

e

t

u le anci ns po"tes celní qui a le plus íouvent

cmpl

y '

le nom d

t)'x

dans fes ers , témoin c t

n

I

,it

ou

il e.'prim ainfi le

{i

nnent que 't

J

unon.

s

ti

A

pár Euryfrhée, il fait de

Slyx

un fleuve qu'il plac '

dans les enfe rs.

L'eau qlli dégoutoít de ce roeber pies de Nona.

cris , apres

s"tr~

falt une rotite a-travers une !!Tolle

roche fon hnme , totnboit dans le f1eu e Ctarhi.

Cette eau ét0it mortelle aux homme

&

el

tout ani.!o

mal,

&

les chevres mouroíent lorfqu'elles en avoient

btt, mais on [üt do tems

a

s'en appercevoir.

Un'e alltre qúalité fo rt furprenanre de ',cette eatt

~

c'efi qu'aucun vafe , foit de verre ., foit 'de cryfial

J,

foit de terre cuite

~

foit meme de marbre , ne pOllvoit

la contenlr fans fe caílel'. Elle diífolvoí't ceux qui

éteient de come

OU

d'os, eHe dilfolvoít le fel' ,

le

cuí vre

J

le plomb , l'était'l , l'ambre, 1'argent

&

meme

I'or , quoiqú'au rapport de Sapno , la roúilie ne l'al:.

t ere jama'is , ce qui eH anffi confirmé par l'expérience.

Ce~t::,

meme eau du

SlYX

n'agiffoit point

~l'Lr 1~

come

du pIe des chevaux. Un vafe de cette matIere etoit

le

feulou

1''0

n en plttgardel',

&

quiréGfiat a fon impref–

{jón.

J'ignore , dit Paufa nias , fi Alexandre , fils de

Phi!ippe , fut empoifonné avec cette ean , mais j-e

fais feulement qu'on I'a dit.

,

, Paufanias anroit

eltl

'renir le 'm&me langage dé t on:'

tes les prétendlles diífolutÍons qll'il vient de racon–

ter, mais i1 faLlt IJou'rram coqvenir-que le

Styx

infpire

de l'horreur. Cefi d'abord un gros'torrent qui def–

cendant du ',fricara , paife

~ans

trois

g~os.villages

de

Wlaqs ,

&

forme enfin un etang fort vIlaln. Lél def–

'cription que les poetes en font

J

n'a rien d'¡¡uffi [ur–

prenant que ce qu'il préfente aux yeux

d~

celix "qui

le

coníide.rent. L'eau el,aire du fleuve :.

dí~

M,

Four~

mont ;qúi étoit fm les.lieux en

1730,

s'y métamor.

pho{e en ce qn'il y a d plus hidenx, toutes les cou–

lenrs les plus déplaifantes

el

la vt\e s'y m&lant les 'Unes

án:x al1tres; une mouífe épailfe d'un verd d'airain ta.

'cheté de noir fe promene delfus an gré des vents;

&

les bouillo¡1s qni s'y forment ne refiemblént qn'au

bitume

&

au goudron. Le ,polffon ne peut vivre

dans ce lác ; les vapeurs qui

s'~n

exhalent, brlllent

tous les arbres d'alentour?

&

les animaux fuyent fes

bords.

' ,

.. 2.

0

S

tyx

"

'marais de la Theífalie. Plirie <Ut que le

fleuve 'I'itaréíius y prenoit fa fource

~

ce qui efi en

qu~lque

forte confirnlé par Homere,

qui

appelle ce

fleuve

Titaréfius.

3

o.

Slyx,

fontaine de la Macédoine, felon Quinte–

Curce,

q~i

pourroit bien par,la entendre le fl1arais

Seyx

~

que Pline met dar'¡s la T heíl'alíe , ou bjen le

fteuve

S?,x

dans l'Arc(\die,

(D,

J.)

s

U

SUABE,

(Géogr.

mod.)

prononcez

Souabe ,

en al-'

lemand

chwoben,

&

en latin

Suevia ;

grande pro.

vince d'Allemagne,

&

un des fix cercles de

l'efhpire~

E~e

ea bornée au nord par la Franconie ,

&.

le

cer~

ele

I

oral dLl Rhin.., atl midi

par

la Suiífe , au levant

par la Baviere,

&

au cOllch¡¡nr par le

Rhin

qui la fé.

pare de l' Alface ;

c'ea

un pays fútile en blé , en vin

&

en patttrages.

Ses

principales rivieres font le Ne-

k r ,

le

leck &

le D amlb .

e pays a

'té

ainíi nommé

d~s

Sueves, peupl

s

de la Germaflie feptentrionale qui faifoient

parti~

ce

\Vendiles ,

&

qtli s'étant avanc 's ers le

M

in

ious les derniers empereurs romaios

~

s'érablirent

dans une partie du pay s qu.i 'teit habít ' par

lei;

Get–

m;¡ins,

&

qu'ils

étendir~nt

depuis ju{qu'aux Alpes.

11

furem d'abord gouvern

's

par des rois qui

n'é–

toier.t proprement que leurs hefs ; tels furenr Ala·

ri

Adalgeric.

e pays fut en[ui e du partage de T bierrj' ,

fils

amé de Clo is ,

&

il demeura fous l'oh ' iCfance des

ro'

fra nes

d

fa

premi re race. Charlemagne

y

éra·

b

' t

our gouv ro

\.lrs

d

s

offi~i,

r

d

fam ' on, "

/,