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s

U A

leurs (ucceíl'eurs, .profitant de la foibleífé des tois ,

en u(urperent la fouveraineté.

Les empe[eurs donnerent

laSuabea

différens prin–

l:es. Rodolphe

1.

en invefl:it Rodolphe fon fi ls ainé

en

1288 ;

mais Jean, fils llnique de 'Rodolphe ; ayant

áKaffiné l'emperem Albert

I.

fon oncle , fllt privé de

ce duché;

&

depuis ce tems-!;\ , les archiducs d'An-

· hiche. ont pris feulement la qualité

d~

princes de

S uabe.

Qüelq~e g~anpe q\l~ fo~t

la

S.uab~

'.

qu'on divife

en

Suabe

autnchlenne

&

Suabe

lmpenak, le cercle

BUqUe! elle donne fon n0!ll, a encore une plus grande

etendue. Ce cerde renferme le duché de

W

urtem–

berg, le margraviat de Bade, la principa,uté de

Bohen-Zollero,

fa

principauté d'ClEttingen, la prin–

~ipallté

de Mindelheim, l'éveché d'Augsbourg, l'é-

· veché de Confl:ance, l'éveché de Coire , enfin di–

y ers comtés de l'empire ' .grand nombre d'abbay'es

immédiats d'hommes

&

de femmes ,

&

les villes li-

· bres

íitu ~es

en

Suabe.

L'é-treque de Conflance

&

le due

de

\Vtirtemberg

{ont les direCl:eurs de ce cerele , dont le eontingent

efr de

343

eavaliers

&

de

2640

florins par mois. .

(D.~)

.

.

.

· SUADApuSUADELA, f_ f.

(MytluJlogie.)

c'étoit

1a dée{[e iníinllante de

ta

petfuaíion

&

de Péloqllen-

·ce, que les Greó appelloient

Peit/w.

Plutarque la

met au nombre de cel1es

ql~i

préfidoient au maria·ge.

·On la faifoit compagne de Vénus. Horace , par cette

·raMon ,les joint que1que part.enfemble,

decorant Sua–

dda Vu:mlqu

,dit-il dans une de fes épitres : " J'ai-

merois cependant micmx prendre la chofe en gé–

" néral,

&

Jire que

Suadela

rend éloquent,

&

que

" Vénlls rend aimable ".

(D;

J.)

,

SUAGE ,f. m.

turne de Marine.

ce mot fe dit du

corlt des fuifs

&

graÍ{[es, dont de tems en tems on

'enduit 1es vaiíl'eaux pour les faire couler fur l'eau

avec plus de facilité. Dans la mer du levant, parti–

~culierenient

a

Marfeille, on l'appel1e

'!pume

,

d'oll

efr venu

ifpalmer

ou

rJParmer,

c'efl:-a-dire

enduire

un

va.i,{[eau de fperme ;

leJuage

des vai{[eaux marchands

.íe met au nombre des menues avaries.

(D.

J.)

SUAGE,

f.

m.

(Outil

a

l'ulage de plujieurs ollvriers.)

celui des Chaudronniers eíl: un tas a plllíieurs crans,

dans ' leguel on re{[erre

&

on unit parfaitement le

cuivre fur 'les bords qu'on

met~ans

une piece.

Voye{

les Planches du Clzaudronnier.

· SUAGER,

V.

aCl:. (

Chaudronnerie.)

c'eíl: tellernent

ápprocher le cuivre fur le bord de fer d'un chau–

dron,

&11.

par le moyen

du/uage,

qu'il foil' parfaite–

ment uni par-tollt,

&

qu'il n'y ait aucune efpace en–

tre le cuivre

&

le cordon de fer.

Voye'\.

SUAGE,

G>

les Planches du G.haudronnier, av,e leur explica-

líOll.·

.

SU

AIRE, f.

ni.

(Gram.

&

Critiq.

flerle.

)

en grec

(;,'dJ'

Cl.pl

~V

,

en latin

jlldarium

,

mouchoir , linge pour

eífuyer la fueur du vifage, d'olt efr venu fon nomo

On lit dans les aétes des apotres ,

x ix.

/2.

qu'0n por–

toit fur les malades desmouchoirs de S. Paul,

G''dJ'dPUL,

&

leurs

mala~ies

ce{[oient..

Le

motluaire

défigne'en–

tore une efpece de voile, dont on couvrpit la tete

&

le vifage des morts, Jean

xj.

44.

Mais ce mot efr

particulierement confacré

a

déíiO'ner le

voile

que le

Sauvemavoitfur la tete dansle tgmbeau, Jean

xx.

7 . .

Plufienrs églifes fe difputent l'honneur d'avoir ce

(uaire,

ce qui doit au-moins faire foupc;onner qu'au–

cune ne le poífede. On le montre

a

Turin ,

a

Tou–

loufe,

a

Befanc;on ,

a

Sa,rlat,

a

Compiegne fans '

¡>arler des villes d'Efpagne

&

d'Italie, 01.1 on le'mon–

t:e auíIi. Celui de Turin a

ét~

confirmé pour le vé–

ntable par quatre bulles du falOt fiege , avec des in–

dulgences en fa faveur ; mais celui. de

T

ouloufe eíl:

autorifé par quaton.e bulles des papes,

a

cornmencer

~í\r

celle

d~

Clémeot

IH.

en 1190, e'eft..a-dire fUt:

la fin d un tl'es plus grands fi eeles d'ignorance

&

J

barbarie. (

D.

J.)

SUA E ,

(G¿og. mod.)

provinee de I'Amérique.

méridionale. Elle s'étend Jufqu'a la ri iere du O'rand

Kaketa ,

&

comprend toutes les campagnes du"nord

du fleuve des Amazones. Elle a dan

s

fon (ein

une

montagne qui produit de l'or ; cette montagne efi

a

317.

degrés de

Longitude,

&

a

2

degr 's de

latitude

atljlrale.

(D.

J.)

SUANES,

LES,

ou

~ES

SOUA ES,

(G¿og.

mod.)

pellples d'Aíie. lis habItent les montagnes du Cauea–

fe , 01.1ils vivent indépendans entre les T artares Cir–

ea{[es;

&

les peuples d'Imereti

&

de Cardue1; ils

vont travailler par troupes pendant l'été danslaG '

r–

gie,

&

regagnentleurs montagnesau.eommencement

de l'hiver.

SUANETES, (

G¿?g. amo

)

peuples que. Plille ;

f;

111.

C.

xx.

met parml ceux des Alpes, qm furent

fubjugués par Augufre; Le P. Hardouin

fOllp~onne

que les

Suaneles

iont les memes que les

Saruneus'

ce fentiment efl: d'autallt plus probable, que les

Scia:

nétesde

Pline{ont les

Suaniue

de Ptolomée,

"JI.

e.xi

}.

qui fe place dans la Rhétie.

(D.

J.)

SU

A N /

~

(

Géog. anc.)

peuples de la Colchide

felon Pline,

l.

VI.

c:

iv.

&

Cedrene. Agatbias,

l. 1

V.

en fait une nation hib¿rique, au;delil du Cauca(e.

Ils

font comptés pa'rmi les .Laziques dans les authenti–

queso Ce font les

SQu.:mi

de Ptolomee,

L. V.

c. ix .

&

les

Soanes

de Strabon,

f.

11.

'p.

49 8.

&

d'Etienne le

géographe.

11

y

a apparence que e'efr un reíl:e de ees

peuples que l'on connOlt en,"ore aujourd'hlli dans les

~ontagnes

du

Cau~afe,

&

qu'on nomme

Suanes.

Vojez

ce mOL

(D.

J.)

SUANT, adj.

(Gram.)

qui eíl: en fueur.

Voyctles

ardeles

SUER

&

SUEUR.

SUANTE\VITH, f. m.

(MytTtologie.)

nom d'une

divinité adorée par les habitans de l'ile de Rugen,

dans la mer Bqltique,

&

a

qui ils confaeroient le

tiers

du butin qu'ils faifoient fur Jeurs ennemis, paree

qft'~

ils cl'oyoient que c'étoit ce diel! qui les ailiíl:oit dan's '

les combats. Quelques auteurs ont nié I'exifl:enee

de

cette divinité,

&

ont prétendu que le

Suantewith

des

Rugiens étoit faint Vlit martyr; mais il y a lieu

de

croire que cette opinion n'efr point fondée?

&

que

ce n'efr qu'une certaine

conf~rmité

dans les noros

qui y a pu donner lieu.

Voye{

Keysíler ,

voya,ge.

SUAQUEN

oa

SUAQUIN,

(Géogr. mod.)

lIe d'A;

frique, fur la cote occident¡lle de la mer Rouge,

a

peu d'éloignelllent de Babelmandel. Elle a environ

1

5

lieues de tour, qui renferment une petite ville de

fon

no~.

Son port efr u des meilleurs de la mer

Rouge;

&

il étoit fort commerc;ant avant que

M<r

.ka lui eút enlevé fon trafico Les habirans de ceHe

ile font tures

&

arabes.

Longitude

jj.

/6.latÍt.

,8.

+,).

(~~

.

SUAR , (

Giog. modo

)

'petite contrée de l'Afie mI"

neure, dans la petite Arménie. Son ancien nom eíb

Méliterne, qúi

~'appelloit

ajnfi de fa capitale.

SI~aT

ahonde en arhres fruitiers ,

&

produit auili de l'hwla

&

du vin.

SUARDONES,

(Gog. anc.

)

peuples de la Ger'"

rnanie , que Tacite comprend parmi les Sueves,

&

qui, fe Ion la conjeaure

ele

Peucer , font les mcm:s

que les Pharodeni de Ptolomée ,

L.

JI.

c. xi

ils habl–

toient vraiiremblablement une

par~ie

dtl duché de

Stettin ,

&

du territoire de la ville de

Bard~.

(D.

J)

SUASA,

(GécIog. anc.)

.1°.

ville de

l'~thl?ple

!OllS

l'Egypte, felon Pline,

L. VI.

C.

xxix .

2 •

vJlle d

I<a–

lie, dans l'Umbrie , qui étoit un rvunicipe , felon une

infcription rapportée par Gruter,

p.

4 69 :

nO.

j.

Oa

prétend que les ruines de cette ville, fe trouvent

daos

le duché d'Urbin fm la riviere de Céfano, dan.s

un–

lieu appellé

Sara:

environ

a

huit milles de Foílom

J

brone.

(D.

J.)

SUASSA