s
U B
fervée , que qlland un verbe eft "fuiv'i de fon íi..tjet ,
11 Y a ellipfe
dll
verbe principal auguel eft fubor-
onné celui qui ea: dans une conftruél:ioll inverfe.
On en peut voir des exemples,
( anide
RELATIF ,
a
La
fin)
,
dans lefquels le verbe eíl:
a
l'indicatif;
&
1'on a vu
(anicle
INTERROGATl
F),
que c'ell un des
moyens qui nouSfervent
a
marquer l'interrogatíon ,
fans charger la phrafe de mots íuperflus qui la ren–
oroient lache.
n
en eft de meme pour le fens optatif
de la phrafe en queftion;
&
l'eHipfe y eít indiquée
.non-feltlement par l'invedion du {lIjet, mais encore
par la forme
fubjonélille
du verbe, laqu.elle fuppafe
toujours un autre verbe
a
l'indicatif , qui ne peut etre
ici que le verbe
je foulzaite ;
l'adverbe
ardomment
que
j'y ajoute , me femble néceÍiaire pour rendre l'éner–
gie du tour elliptique;
&
en forte
eítl'antécédent né–
ceílaire de la conjonél:ion
que .
qui doit lier
la
propo–
fition
j'ubjonélive
a
la principale.
Pour ce qui concerne les tems
duJubjonéliJ,
il en
{, ra parlé aílleurs.
Yoye{
TEMS.
Remarquons, en nni!fanr, que le
jitbjonélif,
dl
'un mode mixte ,
&
par conféquent non néceíElire
dans la conjugaifon; c'eft pour cela que la Lmgue
b
' braique ne
l'a
point admis;
&
il
ea
évident que
M.
Lavery fe trompe dans fa grammaire angloife dé–
,diée
a
madame du Boccage, lorfqu'il veut faire trou–
-ver un
fubjonélif
dans les verbes anglois : il ne faut
-pour s'en
~dnvain(:re,
que compárer les tems du
pr!
tenduJupjonmJ
avec ceux de l'indica.tíf.
&
1'on
y
yerra l'idenrit¿ la plus exaéle; ce fera la meme
.chofe en comparant le
prét~ndu
fe co.
JubjOl1.élif
.avec le..pr.étendu potentiel ; ,ls font également iden–
tiques,
.&
j'ajoute que ni l'un ni l'autre ne doít pas
plus etre comj)té dans la conjugaifon angloi[e qu'on
ne doit compter dans la notrc.;
ie pais dEmr ,je pOll–
vois
dmef,
&c.
je veux dtner, je vOlllois dlner,
&c.
j'airne
ti
dlner, j'úmois
ti
dlmr,
&c. ·ou telle alltre
phraíe 011 efltrcroit l'innnitif
dEner.
11 me femble diffi–
,cil de bien .expo{er le regles d'allcnne grammaire
p articuliere, -<]lIand on ne connoit pas el fond les
principes de la Grammaire générale.
(E.
R.
M. B.)
UBIR, v. aél:. (
Gram.)
erre expofé de gré ou
de force;
Jubir
une loi dure;
Jubir
U:l
chatiment;
j'ubir
la rigueur du fort.
\
SUBIT, adj.
(Gram.)
qui s'exécute tout-a·coup;
il y a des coups
Jubits,
des échecs
fubits,
des bon–
heurs
Jubits,
des forruLles, des élévatiop-s
Jubites.
C
'e.ítalors qu'on coníidere les hommes élevés íi [u–
bitement,
&
qu'on fe demande comment cela ·s'eft
fait, fans pouvoir fe répondre. On fe rappelle [ell–
l ement un endroit oll Lllcien introduit Ju piter fa–
tigué des clameurs qui s'élevoient de la terre , met–
t ant la tete
a
[a trape,
&
difant de la grele en Scy–
-rhie, un volean dans les aules , la peil:e ici, la fa–
nline la ; refermant [a trape, achevant de s'enyvrer,
-s'
ndormant entre les bras de Ganimede ou de
J~l
non, & appellant cela gouverner le monde.
SUBJUGAL, adj.
urrnedeplú n chant,
un
tonJub–
jugal ,Ol!
fllbordonné, tels que [ont tous les tons
plagan
X.
Voye{
PLAGAL.
UBJUGUER, . a6:. valncre, dompter , [ou–
mettre, courber fous le joug ; c'eít un homme
Jubjn.
gu¿
par fa femme ; le conquérans fe plaifent
aJubju–
Il
r
les hommes; ce qu'ils n'exécutent pas fans en
'gorcrer un grand nombre. Philippe divi[a 1 sr' pu–
.bliques de
la
Grece, pour les
Jubjugutl
plus facile-
m nt. na, je ne fais
que!
afcendant [ur'moi; il me
fu 'jugu
malgr ' que j'en aie; la grace
jubiugue
la p í-
l10n
dans 1homme reli . ux; l'age, la raifon, l' xp'–
l '¡ R
e le d 'gollt d n le pbilolophe.
BLAP AlRE,
Oll
P T-LAPS.URE ,
Oll
L -FRA–
L P I RE ,
f.
m.
(Hi¡l.
ec
Ltfizjlique.
)
qualincation
uíité parmi les calvini11 s pOllr d 'tigner ce\LXd'en–
a
1 urs th 'ologiens qui p
rúj
nt
que Di. u ne reprou-
SUB
ve certains bommes ,
&
ne les deíl:ine
<iUX
ftIpplices
éternels qu'en conféquenc€ de la préviíion de la
chute d'Adam. Ce fenciment eít erroné, [elon les ca:
tholiques,
en
ce que
lesJublapJaires
veulent que le
péché originel , quoique remis 'par le bapteme , foit
la caufe primitive
&
radicale de la damnation des
hommes
,&
les porte néceífairement au mal.
Voy~{
c.aLvin.
l nflú.
Lib.
1I. c.
v. nO.
l.
SUBLAQUEUM, (Géog. anc.)
ville d'Italien,
dans
le
Latium. Pline,
l. III.
C.
xiij.
dit que l'Anio
paífe au-travers de trois lacsfort agréables,quiavoient
donné le 110m ¡Ua ville de
Sublaqueum.
Tacite,
Annal.
!.
XIV.
p.
227!
appelle
auiliSublaquettfTl
la maifon de
plaifance que
N
éron avoit fait batir dans ce quartier–
la ,
&
a
laquelle il avoit donné le nom de la ville,
car la ville étoit au bord d'un des lacs ,
&
la maifon
de plaifance fur une élevation. Henw.olaiis voudroit
Ere
S ubLacum,
au lieu de
Sublaqueum ,
parce que la
maifon de plaifance de Néron efi appellée
Sublaccnfls
-,,¡!La,
dans Frontain,
de aqtta?-duél. p.
247.
Sltblaqueum
n'étoit pas beaucoup au-de!fous de la fource de l'A–
nio. Paul D iacre le met
a
quarante milles de Rome.
Le nom de ce lieu efr aujourd'hui corrompu e11 .celui
de
S/~biaco.
(D.
J.)
SUBLAk'IO ,
ONIS,
(G¿og. anc.)
ville
du
No–
rique ou de la Rhétie , fuivant l'itinéraire d'Antonin;
mais Clauier croit qu'il faut
lireSub-Jallione,
au liell
de
Sublav¡on~ ,
&
fa corre[tion parolt juíte. Quoi
qu'il en foit, cette ville n'eft p'lus aujourd'hui qu'un
méchant bourg nommé
Síben
ou
S üben,
dans ie comt6
de Tiro!.
(D.
J.)
.
.
.
~UBLIMATION ,
f.
f.
(C!li;nie.)
efpece de diftil-
1auon dont le caraél:ere [peclal eít de ne fournir
que des produits fous forme [eche.
La forme, ou plutót la coníiítance de ces produits
eít de deux e[peces , ou elle efi rama{fée en une [eule
maífe folide ,qu'on appelle qllelquefois
pain
on
gll–
teau,
tels que les gateaux de
[el
ammoniac, les maf–
fes denfes
&
liées de fublímé corroíif,
6·c.
Les pro–
duits de la
JubLimation
qui prennent cette coníiíte11ce
reiiennent fpécialément le nom de
jitbLimi.
La
{e~
conde efpece fe préfente fous la forme d'une con–
che rare
&
fans liaifon. Ce produit eft connu dans
l'art
[OU5
le nom de
jloltrs
i
c'eft
ainfi.qu'on dit
jleurs
de Joufre ,jleurs
de
mars
,
fteurs de benioin,
&c.
Les
v.aiífeaux ülblimatoires'les pll:ls uíités [ont l'alambica.
chapiteal:l borgne,les alludels,les matras,les bouteilles
de verre mince , appellées dans les boutiques
phioles
ti
médecine
;
le pot de terre a double couverde pour
les fleurs d'antimoine en particulier , la cucurrute de
terre ba!fe furmontée .d'un cone de papier pour c !le
de benjoin,
&c.
toHS
ces vai!feaux
&
appareils font
repréíentés dans tes planches de crumie
(voye{ ces
PLanches).
_
..
La the0ne ele la fubhmatJOn
&
les 10is manuelles
de cette opération doivent fe déduire abfolumenr de
la théorie
or.
des 10is manuelles de la diíl:illation en
général.
Voye{
D ISTlLLATlON. La feule manreuvre
particulft!re dont l'arti!1:e pui!fe etre aveni, c'eít le
moyen de donner de l'air ou de ménager une i{fue
aux vapeurs qui fe raréfient dans l'intérieur de l'ap·
pareil fragile
dl~
matras ou des phioles ,
&
de teni r
le col de ces
valÍ.Iiaux ouverts pendant les premiers
tems de l'op ' ration , en rompant
Otl
ab:mant le fu–
bEm' , ou les fleurs qui l'obíhuent au moyen d'une
baguette
OH
d'un nl-de-fer,
&c.
(b)
SUB-LUPATIA,(G¿og. anc.)
ville d'Italie ,dans la
POllille. L'itinéraire d'Antonin la marque en re
Silvia·
n!lm
&
Canaüs,a
2 [
mill-es du premier de ces lieux,& el.
13
millesdu fecond. Cette ville {elon Holíten,éroitou
eft aujourd'hui la villeépifcopale d'Altamura.
(D.
J. )
SUBLIME, adj.
(Malh. Tranfc.)
géomérrie
fubli–
me
ou tranfcendante, eít le nom qu'on donne pani–
culi - m
nt
a
la géométrie infinitéfi.mal
,OU
des in::