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444

S

P

E

-<1in~ires.,

qui ont été publiées par le' P. Merfenne,

&

,~

d epuis par différens auteurs.

Table des

pefanteurs {péei?ques

~e

diffbens folide;.

'Un poids decent livres,d-or-efi egal en voluméa

' 7

1

~

de mereure.

21

-

de

~arbre.

00

~

de plomb.

14

I

de pierre.

' H

'--i-'

d'argerit.

' 12 ::

de

{~llfre.

-47

.!.

de cuivre.

'5

de CIre.

4 5

l

d'airain.

:5

--t -

d"eau.

'41..

:¿e

fe"r.

39

d'étain.

38

f

d'étain fin,.

26

d'aimant.

TPQ)'e{

a

l'ardeLe

,BALANCE HYDR'OSTATtQUE une

rabie

-p~us

-étehdue. ; ,

_

. '

8°.

Un eórps {peelfiquement plus pefant. qu un

llu'ide, y 'de{eend

ave~

úne.pE"

{anteur

ég~le aTe~ees

ile-fon poidslur e€lui d' un pareil

v'olt~me

de ee

flul~e.

Done

10.

la foree qui peut fOl.ltemr dans un flmde

"lm

eorps fpéeifiquement plus pefant, efi égale

a

r

ex -

dú~e

la

p.efanü~u,r·,ab~olué-de c~

<:erps-,

fur-e.e~le ~~'un

.- pareIl volufl.1e de

.flUld~.

Par

ex~mple

,"47'[¡v.

T

,cle .

"-cu'lvre perdent emq hv. & un hers de leur pOlds

dans 1';au; done une puiífanee de 41.. liv. fufl1t pour

~I@s

y íoutenir.

,

.,' .

2

o.

Pui{que l

'exc.es

de pÓlds d un-fobde fm le pOlds

'd'un fluide, efi moinure que l'exces(du meme fur le

poids d'un fluide

pli.lS

léger, ce (olide -de{eendra avec

moíns.de

vlteíle dans un fluide plus pefant que dans

,un autre plus -léger.

v

,

9°'

Un eorps fpé¿ifiquement plus léger qu'un flui–

;de, enfonee d¡;¡ns 'ce fluide

jufqu~a

ce que le poids

d'une quantité de ce fluide , ég¡¡

,le.en

'·maífe a la par–

tie qui ·efi plongée

~

foit égal au poids

du

eotps en-

' rier.

,

"

Doile )

0.

puifque les

pefaNteurs Jpéeifiques

des

"corps.qui ont -le meme poids, font

~é<:i.proque~ent

'comme lenrs volumes., & que des volumes de'meme

,poids dans différeñs fluide.s, font comme les parries

I

,du meme folide qui ,y font plongées; -les

.peJanteurs

Jpéeijiques

des fluides font

réciproqu~ment

comme-les

''partie~,du

m,eme eorps qui y font ,plongées.

' .

, 2

0.

Un folide done enfonee plus avant

dan~ul1

fllll–

~de

plus lé,ger que dans un plus pefant, & d'autant

~pllls

profondément que le rapport de.1a

pefanteurJPé–

-úfiq,ue

du folide

a

'Ce~le

du fluide efi plus grand.

3

o~'.si

un corps -efi de la meme

pefanteur lPéeifique

<¡u'un flllide, tout le corps y enfoncera; & il s'arre–

tera dans quelque endr0itdu fluide qu'on le place.

, 4° .

Si un corps

fpéeifiqu~ment

plus léger qll'un

fluide , y efi entierement plongé, ii fera fol'i:é par

les eolonnes collatérales du fluide de remonter avec

une

forc~

égale a l'exces de pefanteur d'un pareil vo–

-lume do. flllide fur la pe{anteur du folide.

_ 5°.

Done-un cot:,ps fpécifiquementplus légerqu'ui}.

Jluide,

&

placé daos le fond d'un vafe que ee fluide .

remplit , fera foulevé

&

,remontera.

,lOO.

La

pefanteur fpeeifi.que

d'un folide efi

el

la

pe–

lanteurfpécifique

d\m fluid e plus léger, OLl il efi plon–

gé,

comme la maífe de la partie qui

y

efi plongée efi

~

toute la maife entiere.

,

1,1

0.

Les

pefanteurs ifécifi{jues

des folides 'égaux ,

~ont

-comme leurs ,partles ,plongées dans le meme

fluide.

12°.

La pefanteur & la maífe d'un

corps~

& la pe–

fanteur d'un fluide fpécifiquement .plus pefant étant

o cmn'ées, trouver la force requife pou-r t

enir.le

folide

plonge entierement dans le fluide.

Comme cette force efr égale el l'exces de pefanteur

cl\m pareil volume de f111ide, fur celle du folide au

moyende lamaífe donnée du folide & du poids d'un

~ié

cubique du fluide ,

trot~vez

par la regle de trois

~'p.Qids ,d

'l.Ln

vol1.lme

de fuUd,e

égal

¡\

<;;elui

d,u

~or.ps

:

s

p

E:

Otez- en1e

pói¿.s

dl~ foliu~;

le'i"efie efi la

foree-demalT~

dée.

Par

exemple ,

fllppofe~

que -1'on demande lafor_

ce néteifaire ponr foute,mr dans reau un folide de

8

piés cubes de vofume '. ,& de

100

liv. cIe.pefanteuro

puifqu'un pié cubique

d'~au

pefe 70 liv. le poids

d~

8

piés cubes d'eau

~íl:

5

60 ,

~)tez~en

looliv.

qttÍ

eíl:

la

p

fanteur du folIde, les

4

60

11V.

r~~antes

font la

force néceífaire pour tenir le folide dans l'eau&l'eñr–

pec'her de ren'\<5ntet . .

.

.

D'oli

il 'füit qt'le puifqu'un corps

morlre

déln'sun,

fol-ide fpécifiqnement plus pefant, avec une forcé

égáka célle

qí.lí

pourróit ,l'empeeher de monter,

oh

peut' pareillemeht']Jar 'le préfeht

t>,r~bleme,

trOliVer

la force avee laquelle un corps fpeclfiquemeht

plu~

Jéger monte,

0H

te-hd·a monter·, dans 'un fluide

plll~

pefant. .

','. ' ,

''1'3

o.

-.La

:pefaÍ1féur 'o'un corps'qm doÍt

~Ü'e 'conf~

thnt' d'une matiere fpé'cifiquement -plus pefante'

&:

celle d'un fluid e fpécifiquement plu'S léger, é:ant

donnée, déterminerla cavité que le

'wr.ps

doit

aV0ir

pour hagé-r fur le fluicle.

,

,_", '

La

pefanteur ,d'un pié

:ctÍbíq'iú~

(le fluide étMú

aOh':

née, on trouve par la regle'de trois', le volume de la

portion du fluide égále en poids au torps. Sí done

on fait la cavité dtl eotps 'telle que l-e volume{oit

un

peu plus grand que ce voluíne t.rouvé, le 'eorps :tura

tnoins 'de pefanteur fous le meme voltlme>,

que

le'flui,

de, & 'par 'Conféqnent -[era fpécifiqtteinent plus lé'"

ger, & ainfi 'nagera

fur

te fluid€. 'Par 'exemple',

fup–

pofez qu'on propofeoe faire une o0ule de fer

dl1

poids de 30 liv. de telle forte

'qu~elle

puiífe nageHm'

l"eau. Puifque ,le poids d'un pié cubiqtte cl'eau e!t

70

Ev. une maífe d'e-au égale en poids a 30 '1iv.

contien~

dra les

~

d'un -pié cubé,

&

en trouvera fadléinent'le

diámet're d\me fphere 'qui ait

t

de pié!> 'Ci-t1>es de,'fo':"

lidité. On fera enfuite la boule de fer de mamere

qu'elle foit creufe en-dedans,

&

que fon diametre [oit

phlS gran-d que le di-ame-tre trotlvé ,; cette ·boule

fur~

nagera·..

ir'

'h'"

<

-

,

.

,

Ces dmerens t eoremes qu'

on

ti

annonees , peu"!

ven'! non

feulemen~

fe démontrer par les principes

de méchanique., mais encore etre confirmés.par l'ex–

périenee.

Voyez le eours de phyJique

expérimental~

de

M.

Cottes, traduit de.

l'angl~is

M.

le

~onnier ~

aoU'eL~'r

en

médecin~

de la facufté de París,

&

de

l'a~,

cadémie ioyale des Sciences 'de 'paris .,

1742.

roye{

auffi

l'articl~

FLUIDE.

Wolf

&

Charnbers\ (E)

SPÉCIFIQUE,

(MMu.)

nous entendons palo

fp~~

cijiques

,

l€s médicamens dont ,la verlu eíl: telle qü'íls

font pl\.lS efficaeés contre ce'rtaines

inal;id~es

déterrnÍ–

nées,, que contre

d'aui:r~s

; 'enforte que leurs vért'us

réunies , rempliífent plufieurs indicai:Íóns clIratives

de la meme maladie. La rhubarbe, par exemple, mé"

rite la préférenc'e fui: le's autres médícamens laxatífs

aans la diarrhée, en ce que non-feulemen't elle €va"–

cue , mais tempere par fOlúniertúme

balfamlqiü~

les""

fucs cauíl:iqües,

&

qu' tn ceífant d'opérer comm.e

purgatif~

elle fortifie le ton des intefiins trop affOl–

bli, a caufe des particules légerement aíl:ringentes

qu'elle contient.

On donne

él

cl'autres médicamens le nom de

fpéei-'

fiques,

paree qu'une longue expérience a fait con·

nOltre la vertu qu:ils ont de produire des

effet~ fav~rabIes dans certames maladies; e'efi ce

qUl

a falt

donner au quinquina le nom de

JPéeifique

,

pour

arre–

ter les acces des fivres intermittentes;

a

l'opium,pour

calmer les douleurs ; aux mercuriels , pour guérir les

maladies vénérlennes.

Enfin , il

Y

a

des remedes que les médeeins ap–

pellent

jpécijú¡ues,

pou¡-- défigller feulement qu'ils{ont

plus amís que d'autres des parties qu'attaque la mala–

die, & qu'ils leur font prineipalementreífentir leur

opérn.tion; c'efr ainfi que les nerfs & les parties z:er–

velife~

UO~lY~wt tres-b.i~n

des

re~des eJllpreJnJ~