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s

P A

'qui

confirUit un

-elévatoi.re

-: d'autres

y

f011t

ajouter

-une fonde boutonnée

Ol!

cannelée.

.Le manche doit avoir trois pouces dellX

OH

qua–

tr'e Iig,nes de long; la I?atiere des

fpat.ules

efr de fer

ou d'argent. Les premleres {ont plus fortes

&

con–

vlennent a la confrruéhQn'd'un élévatoire ; les ala res

{ont plus pro,pres

&

n e fe

:oui~e,nt

p aso, •

La paIette

desJpatuLes fert

~

etendre

~es

ongllens

t enat:es

&

Iesemphltres fur le hnge, le cmr, ou le taf-.

fetas ,

&

'a

chaq~e,r

les p1umaceaux , tentes

&

bour–

'donnets , des medlcamens convenables , comme bau–

m es dioeífifs ,

&

onglle~s

aífez mels ;

&

·comme

'Cett;

pa1~tte

a un coté pIat,

&

I'autre d'une rondeur

-évafée, ces memes médicamens font étendus

&

chal'-

-gés en 'plus on maindre quantité : on fe ferf de la

l'ondeur ponr charger les.plumaceaux

U?

peu g.ras ,

<&

du t oté piat pour les charger plus

m algres. Foye{

l a figure ;2. PLanche

J.

(

Y )

.

SrAT-ULE

en

terme de BLanchij[erie ;

c'eíhm mor–

:ceau de bois'rond j'ufqu'a une de fes extrémités qui

-efr plate; on slen fert pour remuer la matiere

d~ns

l a chaudiere.

Vo)'e{ les Planco

Il

ya encare une

Jpa–

cLuLe

de fer beaucoup plus petite, avec laquelie on

'arate les bords de la chaudiere.

Voye{ aupres de La

\ p remiere ,chlludiere

,

Planches de la B Lanclújforie des

.cires.

SPATULE,

en lerme de Cirier;

c'efr un inílrument

¿e

bois aífez long

&

taillé en forme de lame

d~

cou–

t eau; on s'en íút pou'r faire tomber dhans la poele

l~s

eroutes qui fe forment autour ,

&

meme fur la

t llll–

liere.

Voye{

CUILLfER E.

. SPATULE ,

en lerllle de Doreur,

fe dit, d'un ,outil,a

manche dont le fer ell large

&

arrondl par

1

extre–

illité tranchante ; elle fert a reparer dans les monill–

a'es.

V oye{ lesfigures

6>

les Planches du D oreur.

SPAT·ULE ,

tumc

de Peintre

~

infrrument de bois

piat par u n bout

&

rond par l'autre , dont fe fervent

les Peintres pour délay er

&

póur broyer ieurs cou–

ieurs; on donne aux

fpatules

la figure qu'o'n veut.

e

D .

J. )

SPATULE; les

PátijJiers

appellent ainíi une petite

clliiliere plate aont

j.ls

fe fe rvent pour battre leurs

p ates.

f'oye{ Lesfigures

6,

Planches.

SPA 'rULE,

en terme de Raffineur ,

n'efr autre chofe

qu'une verge de fer applatie

&

ronde daos fon con–

tour; fa douille

&

fon manche compofent €inq

a

fix

piés de hauteur. On s'en fert pour gratter l'empli

&

les greniers,

&

ramaífer le fucre qui y efr tombé ,

tant en empljífant qu'én mouvant.

Voye{

EMPLI,

EMPLIR,

&

MOUVER.

Voye{ auifi les

Pl.

SI)ATULE D'EMPLI , efr un morceau

de

fer applati

par ún bont , terminé a l'autre par un bouton qui ne

lui fert que d'ornement, au-deífous duquel efr un

petit crochet pour l'arreter aúx bords du ·rafraichif–

fo ir ; elle fert a gratter le rafralchiífoir apres l'empli.

Voye{

EMPLI

&

RAFRA1CHISSOIR.

Voye{ les figures

6>

les Pl.

SPATULE PETITE,

en terme

d~

Raffineur,

ne differe

de la grande que

pa~

fa

p~titeífe

&

fon u(age , qui

efr de gratter le gram qUl {e forme dans les pots.

Yoye{

POTS {; GRAIN.

Poye{ encore les PL.

, SPAUTA , (

G:éog. anc.

)

lac de la Médie-Atropa–

"Íle. Ce lac prodlllt un fel auquel Strabon,

Liv. 11. p.

.3

24.

attribue des qualitésqu'iI n'a pas a-préfent. Pier–

r e Gilles, dans'une Iettre dont Ortelius a eu commu–

n icatLon , appelle ce lae

Spota ,

&

le décrit d¡da forte :

Nous trouvames .ce lac fi

falé ~

que fon rivage étoit

couv.ert ¿'une glace continnelle de fell'efpace de qua–

tre frades. J'eus la curiofité , ajoute-t-íl , de faire l'é–

prel~ve

de ce ·que Strabon avoit dit de ce fel. Je me

promenai dans le lac l'efpace de deux cens pasen avan.

<rant vers le 111ilieu,

&

l'eau me venoit a-peine aumi–

líeu du corpsJe voyois le lac couvert d'une croute de

fel

co~timlelle

(ans pouvou décoj,lvrir la terre d'au-

SP E

cnn

coté.On

prétend qu'il faut

flX

jours pour faire le

tour de ce lac.

(D .

J.)

SPÉAN ,

( Géog. mod. )

peti~e

riviere d'Ecolfe ; elle

f-en du Iacde Laggan ,

&

vafe Jetter dans le lacAber.

.5PECIA, f.,f.

C.

Commerce.

)

t~rme

dont quelques

marchands, negoCla!1S

&

banqmers , fe {ervent alfez

fouvent dans leurs éeritures pour fignifier ce qu'on

nomme ordinairement

J olde,

Jout~

,

ou

foude

d'un

compte_

D ia.iorznaire de Commerce

&

de

T rév. Voye{

SOLDE , SOUDE,

&

COMPTE.

SPÉCIAL, adj. (

Gramo

&

Jurifprud.

)

fe dit ,de

ce qui [e r¿[ere íingulierement

el

un certain objeto

Ce terme efr ordinairement oppofé

el

généraL;

une

procuration efr généraIe ou

j'piciale;

celle qui eft

générale , efr pour faire toutes les affaires du confti–

!Hant ; la procm a!Íon

fpéciale

n'

efr

que pour une cer–

taine affaire; on dit _de meme une autorifation,¡pé.

cíale ,

une d aufe

fpéciale. ( A )

SPÉCIES ,

dans la Médecine

,

[ont proprement les

ingréc1iens fimples dans les boutiques desDroguiftes

&

des Apoticaires , dont ils font les médecines COm–

pofées. Cependant les auteurs de Pharmacie donnent

communément, ce nom

el

certaines poudres aroma–

tiques ou cathartiques ; parce que probablement on

les tenoit autrefois pretes

&

préparées d'avance,

pour faire des é1eB::uaires, des tablettes, des pillu–

les ,

6>c.

cornme l'on en a encore préfentement.

SPÉCIEUX , adj.

(Gram.

)

qui a une apparence

féduifante

&

trompeu{e ; vos raifons font

fp écieuJes;

vous avez trouvé un prétexte

Jpécieux;

vous avez

renclu votre projet

bienfpécúux .

Cet homme a cou–

vert fa noirceur

el

mon égard

d'un

voilebien

fpécieux;

il a commencé , avant que de m'accufer, d'avouer

une partie des obligations qu'il m'avoit, puis il

a

laiffé entrevoir qu'il avoit les raifons les plus fortes

de fe plaindre de moi. Plus il conBoiífoit la faulfeté

de toute fa conduite , plus il a mis cl'art a lui donner

une honneteté

JPécieuji:

;

j

'avois lu au fond de fon

ame viIe

&

corrompue; il s'en étoit apperc;u, il ne

pouvoit plus me fouffrir.

SPÉCIEUSE , (

A lg.

)

Arithmétique

fp écieufe,

eft

cette efpece d'Arithmétique qui enfeigne

el

calculer

les quantités exprimées pár les lettres de l'alphabet,

que les pren;l.iers algébrifres

appelloientJpecies,

efpe–

ces,

apparemrnent parce que ces 1ettres fervent

a

ex·

primer généralement tomes les quantité's

,&

en mar·

quent ainfi l'e{pece' générale, pour ainfi dire. On ap–

pelle cette arithmétique

fp écieuJe.

,

pour la difringuer

de celle ou les quantités font exprimées par des nom–

bres , qu'on appelle

Arithmétique numérique. Poye{

ARITHMÉTIQYE.

L'Arithmétique

fpécieuJe.,

efr ce que nous appe1-

100s communément

A lgebre. V oye{

ALGEBRE.

(O)

SPÉCIFICATION, f.

f.

(Gram.

&

Jurifp.)

eíl ce

qui défigne l'efpece d'une chofe, ce qui fert

el

expli–

quer que

l'

on a eu en vlle fingulierement telle

&

telle

chofe ; comme quand on legue fous fes meubles

&

effets mobiliers,

&

que 1'on explique que l'argent

comptant [era compris dans ce legs: c'efr une

Jpéc~fication

que 1'0n fait par rapport

el

1'argent.

Poye{ c¡–

devane

SPÉCIAL.

(A)

SPÉCIFIQUE, PESANTEUR,

en Hydr(J latique,

\ figni6e cette gravité ou pefanteur particuliere

a

cha–

que efpece de corps nature1,

&

par 1aquelle on le

difringue de tous les autres.

Voye{

PESANTEUR, Poros.

G-

GRAVITÉ.

On dit qu'lIn corps efr fpécifi'luement plus pefant

qu 'un autre, lorfque fous le meme volume iI a un

poids plus grand qu'lIn alltre corps

~

&

on dit gue

cet autre efr fpécifiquement plus léger que le preI?ler.

Ainfi, fi de deux {pheres égales , chacune d'un pié de

diametre , l'une efr de plomb

&

l'autre <!le bois ; com–

me on trouve que celle de plomb efr plus pe{ante que

celle de bois

l

on dit qu'elleefrfpéciiiquemeñt plus

pe: